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Ces entreprises suisses qui font leur trou au sud du pays Holcim, entreprise fondée en Suisse, est un des gros cimentiers mondiaux | ||||
L'entreprise emploie plus de mille personnes au
Sud-Vietnam et prévoit de vendre 4 millions de
tonnes de ciment en 2009, soit pratiquement la
quantité écoulée en Suisse. «Après l'achat d'une
petite moto, la construction d'une maison est
la deuxième priorité des Vietnamiens », déclare
Urs Spillmann, le directeur des ventes et du
marketing, qui se félicite d'un taux de
croissance des ventes de 9%. L'entreprise, qui
aura droit à la visite de Doris Leuthard, évoque
cependant un point noir: la corruption pour
décrocher les marchés publics. «Comme il est
hors de question qu'Holcim verse des
pots-de-vin, nous mandatons une société externe
qui négocie avec l'administration et les
milieux politiques », explique Urs Spillmann. Il
souligne cependant que la corruption recule et
se montre assez optimiste pour l'avenir. Il
apprécie le dynamisme et la franchise des
Vietnamiens, même si parfois ses employés se
montrent surprenants. «Quand un employé veut une
augmentation de salaire, il ne vient pas en discuter. Il commence d'abord par donner sa
démission ! »
Offrir des services informatiques à des PME suisses, allemandes ou françaises depuis le Vietnam, voilà le pari lancé en 2005 par Thomas Himmelrich, qui a fondé SwissITbridge. Marié à une Thaïlandaise, l'ingénieur suisse dirige une petite équipe d'informaticiens dans la banlieue d'Hô Chi Minh-Ville. Son associé Fredi Schmidli, basé à Zurich, recrute les clients européens. Comment ces derniers réagissent-ils? «Au début, ils ont un peu peur. Mais nous leur garantissons que leur produit sera terminé dans les délais et à prix fixe.Et Thomas est toujours là, sur place, pour répondre par mail à leurs problèmes. » Avantage de cette solution, les informaticiens sont payés 250 dollars mensuels à la sortie de l'Université, pour arriver ensuite à 500 dollars.Une personne très expérimentée pourra gagner jusqu'à 1000 dollars. David Horn et sa compagne zurichoise ont lancé leur start-up Veeoo avec un associé en Suisse. Dans une pièce qui ne doit pas dépasser 12 m 2 , ils trient (en allemand) les meilleures nouvelles des médias sur le football, la politique ou le lifestyle. Avec toutes les sources et les vidéos relatives. Ils ont un employé vietnamien et espèrent bien grandir vite. AR.G |
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Doris Leuthard et le drôle de sepent vietnamien | http://archives.24heures.ch |