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Phan Van Khai aux États-Unis

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Pour la première visite officielle d'un Premier ministre vietnamien aux États-Unis, Phan Van Khai a été accueilli, le 19 juin, par le vice-gouverneur de Seattle (État de Washington), Brad Owen, entre autres.


Cette visite ouvrira de nouvelles potentialités dans les relations de coopération Vietnam - États-Unis, tant en profondeur qu'en envergure, pour l'intérêt des deux pays. Tel est le souhait du Premier ministre vietnamien Phan Van Khai.
Lors d'un point de presse, tenu le 19 juin à son arrivée à Seattle, première étape de sa visite officielle aux États-Unis, le chef du gouvernement vietnamien a insisté sur l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, depuis dix ans, des liens entre les deux gouvernements et les deux peuples qui se développent sans cesse "dans un esprit tourné vers l'avenir". Les premiers résultats encourageants sont déjà là. "Malgré quelques points de vue divergents et certaines questions à résoudre, les deux pays n'ont pas de grands litiges. Par contre, le Vietnam et les États-Unis ont des préoccupations et des intérêts en partage dans divers domaines des relations bilatérales, ainsi que sur des questions internationales", a souligné le Premier ministre Phan Van Khai.
D'après lui, des bases solides porteront les relations bilatérales à une nouvelle hauteur pour renforcer l'amitié, le partenariat constructif, la coopération multiforme, stable et de long terme pour l'intérêt des deux pays, contribuant à la paix, à la stabilité et au développement dans la région et dans le monde.
À Seattle, le Premier ministre Phan Van Khai a visité une famille de Viêt kiêu installé dans cet État de Washington. S'adressant aux Vietnamiens résidant aux États-Unis, le chef du gouvernement a affirmé la politique conséquente du Parti et de l'État vietnamiens qui considèrent les Viêt kiêu comme une "partie inséparable" du peuple vietnamien et une "force potentielle" du pays. Il s'est déclaré convaincu que les Viêt kiêu des États-Unis, avec leur patriotisme et leur esprit amical, constitueront un pont important contribuant à l'élargissement de l'amitié, de la coopération entre les deux peuples et entre les entrepreneurs des deux pays.
Lors du premier jour de visite aux États-Unis, le Premier ministre Phan Van Khai s'est rendu au groupe Boeing et a été accueilli par le directeur général du plus grand avionneur du monde. Il a également reçu les représentants des groupes Gap et Nike.
Le soir, une réception a été donnée par le vice-gouverneur Brad Owen et des entrepreneurs de Seattle, en l'honneur du Premier ministre Phan Van Khai et de sa suite.
Huu Nghi/CVN
( 21/06/05 )


Phan Van Khai s'entretient avec George W.Bush

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Le président américain, George W.Bush, a déclaré soutenir l'adhésion du Vietnam à l'OMC et promis de se rendre en visite au Vietnam l'année prochaine,
à l'issue de l'entretien qu'il a eu, hier à Washington, avec le Premier ministre vietnamien, Phan Van Khai.

Le Premier ministre vietnamien et le président américain ont affirmé leur volonté de porter les relations américano-vietnamiennes à une nouvelle hauteur, en construisant des relations de partenariat constructif, d'amitié, de coopération tous azimuts, sur la base de l'égalité, du respect mutuel et de l'intérêt réciproque.
Une déclaration commune a été rendue publique à l'issue de l'entretien entre M. Khai et M. Bush. Les dirigeants vietnamien et américain se sont accordés à renforcer la coopération bilatérale et multilatérale dans le règlement des questions transnationales telles que la lutte mondiale contre le terrorisme, la criminalité transnationale, la drogue, le trafic humain. Ils ont dit oui à l'approfondissement de la coopération bilatérale dans les domaines sanitaire et humanitaire, y compris la prévention des maladies et des épidémies, notamment le VIH/sida et la grippe aviaire, lit-on dans la déclaration commune.
Le Premier ministre Phan Van Khai et le président George Bush ont renouvelé la volonté de leurs gouvernements respectifs de bien réaliser leurs engagements dans l'accord commercial bilatéral. Le président Bush a déclaré soutenir fermement l'adhésion vietnamienne à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le président Bush a bien apprécié la participation vietnamienne, hier et aujourd'hui, aux efforts communs que les deux pays mettent dans la recherche des MIA. Le Premier ministre Phan Van Khai a réaffirmé que son pays est disposé à poursuivre la coopération étroite avec les États-Unis dans cette question, en mettant en œuvre les mesures convenues.
Les deux dirigeants ont jugé important de poursuivre le dialogue franc et ouvert dans les questions d'intérêt commun, y compris les droits de l'homme et les conditions accordées aux croyants et aux minorités ethniques.
Le président George Bush et le Premier ministre Phan Van Khai ont déclaré prendre en considération les efforts que les Américains d'origine vietnamienne et les Vietnamiens résidant aux États-Unis mettent à promouvoir les relations d'amitié et de coopération entre les deux pays. Le chef du gouvernement vietnamien a bien apprécié les services qu'ils ont rendus au développement socio-économique du Vietnam. Il a souligné que le gouvernement vietnamien encourage et favorise leurs activités d'investissement et leurs visites dans le pays. Le président Bush en a fait l'éloge et a réaffirmé le soutien du gouvernement américain à la sécurité et à l'intégrité territoriale du Vietnam.
Le Premier ministre Phan Van Khai a invité le président George Bush à se rendre visite au Vietnam à l'occasion du sommet de l'APEC qui se tiendra à Hanoi en 2006.
À l'issue de l'entretien, les deux dirigeants ont donné un point de presse.
Lundi matin à Seattle, le Premier ministre Phan Van Khai s'était entretenu avec le groupe de dirigeants des entreprises APEC. Il s'était rendu ensuite au siège de la société Microsoft où son Pdg, Bill Gates, avait souligné que l'ouverture à Hanoi d'un bureau de représentation de Microsoft illustrait son engagement à soutenir le développement de la technologie informatique et des logiciels au Vietnam. Les produits de Microsoft sont utilisés largement au Vietnam. La signature de deux mémorandums entre Microsoft et le ministère vietnamien de l'Éducation et de la Formation et la Chambre d'Industrie et de Commerce du Vietnam constitue de nouvelles avancées dans les relations de coopération avec le Vietnam.Dans son allocution, le chef du gouvernement avait affirmé que le succès de Microsoft était admiré et respecté dans le monde entier. "La réussite en matière de hautes technologies contribue activement à la croissance économique et sociale des États-Unis. Elle influence aussi beaucoup le reste du monde. C'est pour cette raison que nous avons choisi de visiter votre entreprise dans notre tournée aux États-Unis", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement vietnamien avait exprimé sa satisfaction de la signature des accords de coopération entre Microsoft et le Vietnam. "Le Vietnam est encore pauvre mais nous sommes déterminés à atteindre des sommets dans les technologies de l'information et les logiciels", avait souligné M. Khai. Le chef du gouvernement vietnamien avait affirmé par ailleurs que la conjoncture actuelle était la meilleure pour que Bill Gates effectue une visite au Vietnam. Le bureau permanent de Microsoft Corporation s'est ouvert à Hanoi le 26 janvier 1996. Il compte maintenant 15 employés chargés du marketing, des services clientèle et de l'administration. Il y a au Vietnam, des milliers de personnes titulaires du certificat professionnel de Microsoft (Microsoft Certified Professional). Outre les affaires purement commerciales, Microsoft s'intéresse aussi aux activités caritatives au Vietnam. En mars 2002, le représentant de Microsoft Vietnam avait remis 10.000 dollars au Fonds contre les catastrophes naturelles du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En juin 2000, Microsoft avait offert 43.000 dollars pour l'installation d'une salle d'informatique dans un orphelinat de Binh Duong.
Vuong Linh/CVN
(22/6/05 )


Vietnam - Etats-Unis : "Une coopération prometteuse", selon l'ambassadeur américain

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L'ambassadeur américain au Vietnam, Michael W. Marine (photo ci-contre), a affirmé qu'il était optimiste quant aux perspectives de développement des relations de coopération multisectorielle entre le Vietnam et les États-Unis.

L'année 2005 est symbolique et marque un jalon important dans les relations entre les deux pays, avec le 10e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales et le 30e anniversaire de la fin de la guerre au Vietnam. Selon l'ambassadeur, "depuis la normalisation des relations bilatérales, en 1995, les deux pays ont établi des liens importants dans le commerce, l'investissement, la santé, l'éducation, la culture et la sécurité. Ces relations sont en voie de développement et je suis très optimiste à ce sujet".
En tant que nouveau partenaire économique, le Vietnam promet de belles perspectives pour une coopération de plus en plus large avec les États-Unis. La population vietnamienne est nombreuse, jeune, dynamique et portée sur les études. "Encouragés par la bonne mise en oeuvre de l'Accord commercial bilatéral, les États-Unis ont soutenu les efforts du Vietnam pour que son adhésion à l'OMC intervienne cette année. Nous avons de bonnes bases pour croire que les échanges commerciaux bilatéraux continueront de s'accroître, et que de plus en plus d'investisseurs américains souhaiteront profiter des nouvelles opportunités au Vietnam", a souligné M. Marine.
Les investissements américains au Vietnam restent modestes par rapport aux potentialités et aux avantages des deux pays. "Pour attirer les investissements américains, le gouvernement vietnamien doit réduire les frais d'investissement", selon l'ambassadeur. En examinant leurs possibilités d'investissements, les compagnies américaines doivent en effet tenir compte des coûts de la bureaucratie, des taxes et dépenses imprévues, des procédures et règlements complexes, de la corruption. Actuellement, le Vietnam s'efforce de régler ces problèmes, mais il doit accélérer et intensifier ses efforts.
À présent, les compagnies américaines au Vietnam opèrent dans la production gazo-pétrolière et l'aviation. "Nous souhaitons que les compagnies américaines aient plus d'opportunités dans les secteurs commerciaux, y compris les services financiers, les télécommunications et les activités de distribution", a poursuivi l'ambassadeur.
"En tant qu'ambassadeur, je m'efforcerais de renforcer les relations bilatérales en approfondissant la compréhension mutuelle et en élargissant l'envergure de notre coopération. Je chercherais des mesures efficaces pour encourager les deux gouvernements à continuer de répondre au désir de réformes du peuple vietnamien. Je crois que les efforts déployés par le gouvernement vietnamien pour régler les problèmes de corruption, gaspillage et autres fléaux sociaux sont bien appréciés".
Par ailleurs, les deux pays ont coopéré efficacement dans les soins, le traitement et la prévention contre le VIH/sida. "Le président du Programme américain d'aide urgente aux séropositifs a inclu le Vietnam dans la liste des 15 pays prioritaires et nous envisageons d'octroyer 25 millions de dollars au Vietnam cette année", a assuré M. Marine.

Hoang Anh/CVN
(22/6/05 )


Vietnam - Etats-Unis : Pour des relations stables et durables
 
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"Les résultats obtenus ces dernières années sont encourageants mais sont encore en deçà des potentialités", a dit le vice-Premier ministre Vu Khoan en parlant des relations économiques vietnamo-américaines.
Le 10e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques Vietnam - États-Unis (12 juillet)a donné lieu à un numéro spécial du journal Dâu Tu, dans lequel M. Vu Khoan a évalué le développement des relations de coopération bilatérale depuis 10 ans. Il a déclaré qu'" au départ, elles se limitèrent au domaine humanitaire. Maintenant, elles se développent dans l'économie, l'éducation, les sciences et techniques,... et débutent même dans le domaine militaire (rencontre entre officiers vietnamiens et américains), la lutte contre le terrorisme, la drogue et la criminalité internationale".
La coopération économique et commerciale, selon M. Khoan, est toujours considérée comme " le noyau " de ces relations. C'est d'ailleurs là aussi que les résultats sont " les plus significatifs ". L'Accord commercial bilatéral, signé en juillet 2000 et entré en vigueur en décembre 2001, et une série d'autres documents (accords sur le textile, l'aviation civile, la marine marchande, l'agriculture, et accord-cadre de coopération économique, scientifique) ont jeté les bases juridiques à une intensification des relations commerciales, a-t-il constaté.
Pour dynamiser la coopération bilatérale, M. Khoan a considéré que les gouvernements des deux pays devront encourager les échanges de délégations de haut rang, notamment parlementaires, bien appliquer les accords paraphés, perfectionner les négociations sur l'entrée à l'OMC, signer d'autres nouveaux accords sur l'élargissement des relations de coopération dans d'autres secteurs, dont l'investissement. "Il est nécessaire d'intensifier dans l'avenir la promotion d'investissement aux États-Unis, de continuer à perfectionner le système législatif, de répondre aux standards et engagements internationaux et de garantir la transparence et le droit de propriété intellectuelle. Ce qui accroîtra d'autant la confiance des investisseurs étrangers à notre égard", a assuré M. Khoan.
M. Vu Khoan estime que les dirigeants des deux pays devront veiller à résoudre les problèmes dans l'exécution de certains projets, et qu'une attention particulière devra aussi être accordée à la création de conditions favorables pour que les entrepreneurs vietnamiens et américains puissent échanger facilement des informations.
Hà Anh/CVN
( 17/06/05 )


Phan Van Khai part pour Washington

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À l'invitation du président américain George W. Bush, le Premier ministre Phan Van Khai a quitté Hanoi hier pour une visite officielle aux États-Unis du 19 au 25 juin.

La délégation qui accompagne le chef du gouvernement vietnamien comprend, entre autres, Vu Khoan, vice-Premier ministre ; Nguyên Sinh Hùng, ministre des Finances ; Doàn Manh Giao, ministre et chef du bureau gouvernemental ; Uông Chu Luu, ministre de la Justice ; Cao Duc Phat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural ; et des vice-ministres de la Défense, du Plan et de l'Investissement, du Commerce ; ainsi que 80 hommes d'affaires.
Avant son départ, le 16 juin, M. Khai avait accordé un entretien au quotidien américain The Washington Post. Il avait souligné les cinq demandes qu'il comptait présenter au président américain. Primo : que les deux pays créent un cadre pour leurs relations bilatérales au XXIe siècle. Secundo : que le président américain déclare son soutien pour la future adhésion du Vietnam à l'OMC. Tertio : que les deux pays établissent des relations commerciales normalisées durables (un des critères qui permettront au Vietnam de devenir membre de l'OMC). Quarto : que les États-Unis reconnaissent l'économie du marché du Vietnam et suppriment l'application de l'amendement Jackson Vanick pour ce pays. Quinto : que les deux pays règlent certains problèmes en suspens concernant les séquelles de la guerre.

Une visite servant de " symbole "
Le chef du gouvernement est aux États-Unis pour renforcer les relations bilatérales dans l'intérêt des deux peuples, pour la paix, la stabilité et le développement dans la région et dans le monde.
Le vice-ministre des Affaires étrangères Lê Van Bàng, qui était le premier ambassadeur du Vietnam aux États-Unis et qui accompagne le Premier ministre, a qualifié la visite d'" une valeur symbolique " et d'" un fort message d'une relation bilatérale de niveau supérieur ".
Le programme prévoit des activités " concrètes " en matière de coopération bilatérale et " importantes " pour les deux parties, selon M. Bàng qui a fait savoir qu'une déclaration commune sur l'encadrement des relations amicales et de la coopération des deux pays " est envisagée ".
M.Khai s'entretiendra avec le président Bush des mesures destinées à promouvoir les relations bilatérales pour en faire des relations d'amitié et de partenariat constructif, sur la base d'égalité, de respect mutuel, et des questions internationales qui les intéressent. Il contactera des représentants des autorités, du parlement, des entreprises, des vétérans, de la presse et des intellectuels américains. M.Khai rencontrera les sénateurs John McCain et John Kerry à Washington et des leaders d'importants secteurs tels que Microsoft, Boeing, GAP, Nike, etc.

Opportunités de coopération économique
M. Khai visitera la ville de Seattle (État de Washington) qui est liée à la ville de Hai Phong par jumelage. D'importantes marchandises vietnamiennes passent par le port de Seattle qui, d'après M. Bàng, est en quelque sorte " une porte d'accès " pour le Vietnam aux États-Unis.
À New York, M.Khai rencontrera la communauté d'investisseurs et leur parlera des orientation économiques du Vietnam. Il sonnera la cloche pour démarrer la journée d'activité de la Bourse de New York. Il s'agira d'un acte symbolique pour attirer l'attention des investisseurs américains sur le marché vietnamien qui est une destination sûre.
Les deux pays disposent de grands potentialités de coopération dans le commerce, que la signature de l'Accord de coopération commerciale a permis d'exploiter. Les échanges commerciaux sont passés de 1,5 milliard de dollars en 2001 à 6,4 milliards l'an dernier, ce qui est 20 fois supérieur à ceux de 1995. "Les relations bilatérales économiques restent encore en deçà des potentialités", a estimé Nguyên Tâm Chiên, ambassadeur du Vietnam à Washington.
Le Vietnam n'étant pas encore membre de l'OMC, ses exportations vers les États-Unis se heurtent aux quotas. Elles font même l'objet de traitements illégaux, comme dans l'affaire des poissons-chats et le procès anti-dumping injuste mené par la partie américaine. Ceci a freiné considérément le développement économique et commercial bilatéral. "Nous souhaitons que, dans l'intérêt commun, les États-Unis réservent au Vietnam les "Relations commerciales normales et permanentes" (NDLR : Permanent normal trade relations en anglais) qui favoriseront son adhésion à l'OMC", a espéré M. Chiên. Des contrats et des accords importants seraient signés (voir p.8).
Le voyage de M.Khai à Boston se concentrera sur la coopération en matière d'éducation, de sciences et de compétitivité à venir du Vietnam.

Les relations se resserrent
M.Khai profite de sa visite pour appeler les Viêt kiêu des États-Unis, qui représentent la moitié de la communauté des Vietnamiens d'outre-mer, à " bien s'intéger " dans leur pays de résidence et à une " plus grande proximité " avec leur pays natal. Le vice-ministre des AE, Lê Van Bàng, a affirmé que le gouvernement vietnamien s'engage à créer des conditions favorables à leur intention, concernant le rapatriement, l'état-civil, l'obtention de visas, l'achat de biens immobiliers, l'investissement, etc. Par contre, " la poignée de Viêt kiêu des États-Unis qui dressent des obstacles dans les relations américano-vietnamiennes, n'arrivent pas à renverser la vapeur ", a affirmé Lê Dung, porte-parole du ministère des AE.
"Ces dix dernières années, les relations Vietnam - États-Unis ont obtenu des résultats encourageants dans plusieurs domaines", a fait remarquer l'ambassadeur vietnamien à Washington, Nguyên Tâm Chiên. Les visites de plus en plus régulières de délégations de haut rang ont favorisé les contacts et échanges d'information. La coopération dans la recherche des MIA (Missing In Action) constitue un des points les plus positifs. Celle dans l'éducation, les sciences, les technologies... ont récolté aussi des résultats significatifs. Elle s'est élargie dans la lutte contre le terrorisme, l'usage et le trafic de drogue, le déminage, etc. La coopération s'est établie également dans la défense. Par le biais du développement touristique, les deux pays ont créé des lignes aériennes directes. Le Vietnam accueille annuellement plus de 300.000 touristes américains. La coopération décentralisée entre localités, universités et associations s'intensifie progressivement. "Au cous de ces 30 années, avec comme mots d'ordre +dépasser le passé et regarder vers l'avenir+, nous avons normalisé nos relations qui étaient auparavant marquées par l'hostilité, pour faire de grands pas ensemble dans divers domaines, dans l'intérêt des deux peuples, contribuant grandement à la paix, au développement dans la région et le monde", a assuré M. Chiên.Le message de la visite de M.Khai, c'est que "le Vietnam est un pays en voie de réforme, de développement et d'intégration internationale; le pays souhaite renforcer la coopération avec les États-Unis pour l'avenir", selon M. Bàng.

Hiêu Vy/CVN
(20/6/05 )


Vu Khoan répond à CNN

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Le vice-Premier ministre Vu Khoan, qui accompagne le chef du gouvernement Phan Van Khai, en visite officielle aux États-Unis, estime que Vietnamiens et Américains se doivent de renforcer leurs relations bilatérales pour contribuer à la stabilité et à la prospérité de l'Asie-Pacifique.

Interviewé le 20 juin par la chaîne de télévision américaine CNN, le vice-Premier ministre Vu Khoan a espéré que le chef du gouvernement vietnamien, Phan Van Khai, et le président américain, George W.Bush, auront un entretien franc mais cordial portant sur les relations tous azimuts entre les deux pays. Il s'est déclaré convaincu que les deux dirigeants travaillent à établir des relations de partenariat stable dans l'intérêt, d'une part, du Vietnam et des États-Unis, et de l'autre, de la région d'Asie-Pacifique.
À la demande d'évaluer l'impact produit par l'adhésion du Vietnam à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur son économie dans les années qui viennent, le vice-Premier ministre Vu Khoan a dit que cela est très important pour le Vietnam, d'autant plus que le développement de son économie dépend organiquement des relations le réunissant avec d'autres pays. Il a annoncé que le Vietnam a terminé les négociations bilatérales avec dix pays, dont l'Union européenne et le Japon. Vietnamiens et Américains ont fait des progrès considérables lors du dernier round des négociations en la matière, a constaté Vu Khoan qui a espéré que les deux pays arriveront sans tarder à résoudre les questions en suspens. Les portes de l'OMC sont grandes ouvertes pour le Vietnam, a-t-il estimé.
Interrogé sur la visite du Premier ministre Phan Van Khai, Vu Khoan a affirmé qu'elle revêt une signification très importante parce que c'est la première fois qu'un Premier ministre vietnamien se rend en visite aux États-Unis, ce qui, a-t-il souligné, prouve que les relations américano-vietnamiennes entrent dans une nouvelle phase.
En conclusion, Vu Khoan a une fois de plus réaffirmé la politique du Vietnam qui veut dépasser le passé et regarder vers l'avenir. Il est temps que le Vietnam et les États-Unis construisent des relations de partenariat, a déclaré Vu Khoan.
TTX/CVN
( 21/06/05 )


Un professeur américain aux côtés des étudiants Viêt kiêu

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Le jeune américain Gerard Sasges, vit depuis quatre ans au Vietnam.

Il est directeur d'un Centre de recherche, relevant d'un programme éducatif, de l'Université de Californie. Parlant couramment vietnamien, il aime boire de la bière pression, de l'alcool de riz dans de petits restaurants, installés sur les trottoirs de Hanoi. À l'Université, il donne des cours sur la société vietnamienne moderne, à des étudiants américains. Cette année, dix-huit de ses vingt-et-un étudiants sont des Américains de souche vietnamienne. "Je les aide à avoir une vision plus vivante du pays et de l'homme vietnamiens d'aujourd'hui", confie t-il. "Les Viêt kiêu de la 2e ou de la 3e génération aux États-Unis, constituent le trait d'union, entre la communauté vietnamienne à l'étranger et le pays natal. Je souhaite qu'ils apprennent le vietnamien, s'imprègnent de la culture vietnamienne et ne seront pas américanisés".
Selon lui, le Vietnam s'est industrialisé et modernisé rapidement. "Mais le développement social modifie la conception, les valeurs culturelles, le comportement de l'homme. Il faut donc trouver des solutions à cette question, en vue de préserver les valeurs culturelles traditionnelles, dans la phase de développement du pays", explique le jeune américain. Il cite un exemple. Dans les villages vietnamiens, à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'une personne, outre son entourage, les voisins, les villageois sont des invités importants. Ils s'entraident, partagent la joie et la tristesse dans la vie quotidienne. Une fois que ces ruraux habiteront dans des appartements en ville, il est probable que l'anniversaire de la mort d'un membre de leur famille sera organisé différemment. Les voisins ne seront pas invités.

Rêve de donner des cours aux étudiants vietnamiens

Passionné par la culture vietnamienne, il a choisi l'histoire du Nord du Vietnam, de 1884 à 1937, sous le régime colonialiste français, comme thème de son doctorat. "C'est une période marquée par les grands changements de la politique française au Vietnam. Dans cette conjoncture, les particularités de la société, l'homme et la culture se manifestent nettement", souligne t-il, pour expliquer son choix.
Il souhaite donner un jour, des cours en anglais sur l'époque de la colonisation française au Vietnam, à des étudiants vietnamiens et américains, dans une université vietnamienne. "Mes confrères vietnamiens à l'Université des sciences sociales et humaines croient que mon rêve pourra se réaliser dans une dizaine d'années". Déjà, dans certaines universités vietnamiennes, les enseignants donnent des cours sur l'histoire des pays européens, la civilisation des différents pays, en anglais.
Viêt Anh/CVN
( 02/01/04 )


Des études de niveau international au Vietnam

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Désormais, en restant au Vietnam, vous êtes assurés de bénéficier de l'enseignement d'écoles prestigieuses dans le monde. Des formations efficaces et des frais moindres, tels sont les quelques avantages de ce modèle proposé.

C'est la première fois que le programme de formation universitaire (licence), analogue à celui de l'Université américaine Troy State (UTS) est mis au point au Vietnam. Il est le fruit d'une coopération entre l'UTS, l'Université nationale et l'Institut polytechnique de Hanoi. L'UTS, créée en 1887, est une des universités parmi les plus prestigieuses aux États-Unis, appréciée pour ses programmes et ses méthodes de formation.
La première promotion s'est ouverte en octobre dernier, à Hanoi. Elle propose un certain nombre de formations : informatique, marketing, commerce international, communication, gestion des ressources humaines. À l'issue de leurs études, les étudiants recevront un diplôme délivré par l'UTS.
Les personnes qui désirent suivre ce programme ne sont pas obligées de passer des examens, mais devront subir un test. Une promotion dure trois ans et demi et se divise en deux phases, dont chacune comprend cinq trimestres. Après la fin de la 1ere phase, disposant de connaissances générales, les étudiant peuvent poursuivre la deuxième, destinée à former dans des domaines spécialisés, à l'UTS aux États-Unis ou dans les filiales de l'UTS, implantées dans une dizaine de pays.
Si les étudiants suivent la totalité de leur formation au Vietnam, les frais d'études sont moins élevés, alors qu'ils bénéficient d'une formation aussi efficace que ceux qui poursuivent leurs études aux États-Unis. Ainsi, le coût est de 13.000 dollars au Vietnam pour l'ensemble du programme, contre 80.000 dollars aux États-Unis. Les étudiants peuvent prétendre à une bourse, s'ils obtiennent d'excellents résultats lors du concours d'admission, ou lors de leurs études. Ils peuvent également bénéficier d'une aide au cas où ils rencontrent des difficultés financières.
Une autre adresse s'offre à ceux qui veulent mieux connaître le domaine des technologies informatiques aux normes de Houston Cummunity College System (HCCS-Etats-Unis). C'est Saigon Tech, une filiale de HCCS, implantée à Hô Chi Minh-Ville. L'enseignement étant assuré en anglais, les candidats doivent disposer d'au moins 550 points de TOEFL. Sinon, ils suivront un an d'anglais, avant d'entreprendre des études en informatique. Après avoir achevé leur programme à Saigon Tech, ils peuvent poursuivre leurs études à HCCS ou dans n'importe quelle université aux États-Unis.

Apprendre l'anglais dans un espace autochtone
Vous désirez apprendre l'anglais dans un "environnement autochtone". Cleverlearn Vietnam est parfaitement adapté. Ce centre relève du réseau Cleverlearn New York, qui a ouvert sa filiale à Hô Chi Minh-Ville. Il envisage une prochaine ouverture à Hanoi. Cleverlearn applique une méthode d'enseignement moderne, associée à des cours en classe et d'une pratique très efficaces, sans oublier l'appui d'outils pédagogiques modernes. Il propose des promotions de différents niveaux : CleverClass (anglais général), CleverBusiness (anglais commercial), CleverKids (anglais pour les enfants de 7 à 12 ans), CleverTeens (pour les minimes) et CleverTests (entraînements pour passer les examens de TOEFL, TSL, IELST).

Thuc Hiên/CVN
( 28/12/04 )


Le Vietnam, nouvel eldorado pour les spécialistes étrangers

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Le Vietnam, en pleine intégration économique internationale, a un besoin croissantde spécialistes étrangers, notamment à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville. Tous les secteurs économiques sont concernés et toutes les nationalités bienvenues.

Dan Allen Joslin travaille à Hô Chi Minh-Ville dans une société à capitaux entièrement vietnamiens spécialisée dans le recrutement de personnel pour les entreprises et la fourniture de conseils administratifs. Directeur chargé du développement des affaires commerciales, Dan y est l'unique Tây (Occidental) du service. Une dizaine d'autochtones sont sous les ordres de ce jeune homme de 29 ans qui parle couramment le vietnamien et qui peut même déclamer des poésies traditionnelles.
Dan est Américain, de Californie plus précisément. L'histoire de son implantation au Vietnam mérite d'être contée. En 1997, son père décède. Sa famille se retrouve face à de grosses difficultés financières. Étudiant en 2e année d'une école de Commerce international, Dan doit laisser tomber ses études universitaires. Sa vie lui pèse, il a envie d'"aller ailleurs pour changer d'atmosphère !". Sur le planisphère, il pointe du doigt un petit pays d'Extrême-Orient en pleine renaissance après des décennies de guerre. Un choix pas aussi fortuit que cela. Dan avait en effet déjà entendu parler plus d'une fois du Vietnam par une de ses camarades appartenant à la diaspora. C'est grâce à elle qu'il apprit que ce pays avait lancé une politique d'ouverture, que son économie prenait son essor et que son peuple était très hospitalier. Piqué par la curiosité, il achète un billet d'avion aller-retour. Un pays qui s'ouvre au monde, ça offre plein de perspectives ! Un jour, il débarque à l'aéroport de Tân Son Nhât (Hô Chi Minh-Ville), avec seulement 400 dollars en poche. Il ne connaît personne et, bien sûr, n'a que son anglais nasillard pour communiquer. Son projet est simple : s'aérer la tête, découvrir le pays et revenir à la maison une fois son maigre pécule épuisé. "Et puis la chance m'a souri dans un restaurant de pho !", raconte-t-il. Assis à côté d'un Vietnamien - la promiscuité qui règne dans les gargotes facilite ce genre de contact -, une conversation s'engage, dans la langue de Roosevelt bien sûr. Dan lui explique sa situation précaire, son désir de trouver un petit boulot. Bon prince, le Vietnamien l'emmène dans sa ferme à Lái Thiêu (province de Binh Duong, voisine de Hô Chi Minh-Ville). Et voilà le jeune Américain qui s'improvise jardinier, enseignant aussi l'anglais à son bienfaiteur. En échange, il est nourri-logé-blanchi et se plonge dans l'apprentissage du vietnamien. Mais, après quatre mois de vie au grand air, Dan doit se résoudre à plier bagages pour rentrer aux États-Unis. La date d'expiration de son visa est proche. Il reprend ses études universitaires, avec toujours en tête ses merveilleuses journées à Lái Thiêu et la bonté de sa famille d'accueil. Et avec aussi la ferme intention de retourner au Vietnam une fois son diplôme en poche, il revient en effet, mais plus pour manier la pioche et sarcler les laitues ! Il travaille d'abord comme prof d'anglais dans une association vietnamo-américaine. Il accumule un peu d'argent et décide d'ouvrir sa propre compagnie d'import-export à Hô Chi Minh-Ville. Bingo ! Ses affaires tournent bien, mais, après deux ans, il doit mettre la clé sous la porte pour des raisons familiales. Retour à la case départ. Back to California. Mais, trois ans plus tard, Dan est de nouveau au Vietnam. Et cette fois-là, c'est pour de bon. D'abord, il travaille dans une agence de pub. Salaire loin d'être mirobolant, mais suffisant pour payer son loyer et ses repas quotidiens. En 2003, Dan est embauché dans la société où il travaille actuellement. Son salaire grimpe en flèche, son train de vie aussi : bel appartement bien situé et viré hors de la mégalopole chaque week-end. Mais, l'important pour lui, c'est le cadre de travail. "Je bosse dans une ambiance sympa, avec des collègues vietnamiens joyeux, dynamiques et intelligents, c'est vraiment un privilège !", s'enthousiasme-t-il. Dan envisage de continuer à y travailler encore deux ans, puis de créer sa propre société. Sûr qu'il a posé ses valises au Vietnam pour longtemps. Et il compte même y fonder une famille avec une femme locale.

Suzuki, correctrice de documents
FSoft est une compagnie de logiciels qui relève de FPT, le géant au Vietnam dans le domaine des technologies informatiques. Il s'agit d'une des rares entreprises vietnamiennes à recruter son personnel étranger sur concours. Employée à FSoft, Suzuki Ayano est appréciée pour sa douceur, sa capacité de travail et... sa compétence en vietnamien. Il faut dire que cette jeune Japonaise est diplômée de l'École supérieure de langues étrangères de Tokyo (Département de langue et culture vietnamiennes). En 1999, elle décide d'être volontaire pour l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Pendant deux ans et demi, elle donne des cours de japonais à l'École supérieure de langues étrangères de Hanoi. Depuis le début de l'année, Suzuki travaille à FSoft. Cette société considère en effet le Japon comme un marché prometteur en terme de sous-traitance de logiciels. Cependant, la plupart des programmeurs ne connaissent pas le japonais. Alors, FSoft a créé un groupe de correction des documents traduits afin que les partenaires nippons reçoivent des documents dans un japonais parfait. Ce groupe - dont Suzuki fait partie - constitue l'un des services clés de la compagnie, sorte de pont entre FSoft et ses clients nippons. Toutes sortes de textes sont passés au crible : correspondances, contrats, documents techniques. Le travail de Suzuki est fondamental. "Je me considère comme un membre à part entière de FSoft. J'ai réellement de la chance d'avoir trouvé un travail qui corresponde à ma spécialité et à mes goûts", confie-t-elle.
En principe, FSoft ne dévoile pas les salaires de ses employés. Mais le chef du bureau du personnel Pham Phuong Dat laisse sous-entendre que les étrangers sont mieux payés que leurs collègues vietnamiens car ils doivent dépenser plus que les autochtones : loyer, nourriture, voyages de retour au pays natal, visa... Selon Dat, pour travailler avec des partenaires étrangers, FSoft a besoin de se frotter à d'autres cultures et de faire appel à des spécialistes internationaux. Aussi, la compagnie est-elle prête à embaucher des experts indiens, français, japonais, biélorusses et américains. À bon entendeur salut.

Tiênphong/CVN
( 26/12/04 )


Les projets "vietnamiens" d'un jeune Américain

 http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=22077 

"Tout ce qui appartient au Vietnam a imprégné petit à petit mon sang", confie Markus Taussig, un Américain qui parle vietnamien avec l'accent des Hanoïens.

En 1993, Markus Taussig était étudiant en dernière année de l'Université d'Oberlin, dans l'État de l'Ohio. Il choisit le Vietnam comme thème de sa recherche de fin d'études. Avec un sac à dos et une paire de sandales en caoutchouc - du type de celles utilisées jadis par les militaires vietnamiens -, ce jeune américain partit à la découverte de Hô Chi Minh-Ville et des provinces environnantes. Lors des ses pérégrinations en ville et à la campagne, Markus n'oubliait jamais deux choses : un dictionnaire anglais - vietnamien et un carnet dans lequel il notait tous les mots en vietnamien qu'il apprenait au contact des locaux. Le soir, il revenait à bicyclette à l'Université de Hô Chi Minh-Ville pour y suivre un cours de vietnamien.
Pour gagner sa vie, Markus exerça divers métiers : professeur d'anglais, collaborateur pour des agences étrangères de communication, des journaux vietnamiens, guide touristique...
De retour dans son pays, Markus continua ses études, obtenant en 1997 une maîtrise de la Faculté des relations internationales de l'Université John Hopkins à Washington. Puis, il décida de retourner à Hô Chi Minh-Ville. Pour obtenir la bourse Full Bright, il élabora un projet baptisé "Programme de développement économique dans le secteur privé". "Je promis au responsable du Bureau de représentation de la Banque mondiale à Hô Chi Minh-Ville de collecter toutes les données pendant trois semaines, alors qu'à ce moment-là je n'avais aucune information !", se rappelle Markus. Après des jours de missions dans les provinces du delta du Mékong, il tapa son rapport : "L'origine de la croissance insuffisante au Vietnam. Résultat d'une enquête sur 95 grandes entreprises vietnamiennes". Ce document traite de façon très détaillée du développement du pays et des potentiels des entreprises privées au Vietnam. Puis, Markus créa son site web : www.homepage.mac.com/markustaussig, où les internautes trouvent des informations sur ses projets "vietnamiens", réalisés en coordination avec des organisations internationales. Actuellement, ce jeune américain mène de front deux recherches. L'une sur les facteurs qui influencent la décision d'un entrepreneur lorsqu'il décide de monter une société. L'autre sur l'application de la loi sur l'entreprise et les expériences d'autres pays. Passionné par le Vietnam, il semble bien que Markus soit parti pour y rester longtemps.

Viêt Anh/CVN
( 19/12/04 )


Plus d'un million de dollars pour les services commerciaux
Le Département américain de l'Agriculture vient d'accorder plus d'un million de dollars au projet de développement des services commerciaux ruraux dans les provinces d'An Giang, Kiên Giang et Bên Tre (delta du Mékong). Le projet devrait être mis en œuvre par l'Organisation internationale de coopération et de développement agricoles et l'Association des petites et moyennes entreprises rurales du Vietnam. Ce projet permet de rehausser la qualité du diagnostic sur les épizooties dans les élevages aquatiques.
 ( 13/12/04 )


Vietnam - États-Unis : l'accord commercial contribue au développement
 
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=38&TOPIC_ID=51&REPLY_ID=21901 

L'accord commercial bilatéral entre le Vietnam et les États-Unis est entré en vigueur le 10 décembre 2001. Depuis, il a donné aux entreprises vietnamiennes l'opportunité d'exploiter ce gigantesque marché.
Les exportations du Vietnam vers les États-Unis se sont fortement accrues, a constaté Nguyên Van Binh, expert au Département du marché américain relevant du ministère du Commerce. L'an dernier, malgré les quotas, la valeur des exportations d'articles de textile-habillement du Vietnam vers les États-Unis a atteint 2,5 milliards de dollars. Plusieurs autres marchandises prennent de plus en plus la direction de ce marché : café, produits aquatiques... Grâce à son statut de pays favorisé, une forte croissance a été enregistrée pour certains produits (chaussures, fruits et légumes, articles en bois, objets en céramiques). Pourtant, en raison de la faible capacité de production du pays, la quantité de marchandises exportées reste modeste. Toujours selon Nguyên Van Binh, le chiffre d'affaires des exportations vietnamiennes vers le marché américain ne dépasse pas une centaine de milliards de dollars par an, parce que plusieurs articles vietnamiens ne bénéficient pas encore d'un traitement égal à ceux provenant d'autres pays. Pour créer un terrain favorable aux marchandises vietnamiennes, le Vietnam devrait adhérer à l'OMC (Organisation mondiale du commerce) et persuader les États-Unis d'appliquer de manière systématique l'accord qui a été signé avec le Vietnam.

Le marché vietnamien largement ouvert
Pendant les trois premières années de réalisation de l'accord, le Vietnam a respecté ses engagements. Il a accordé des conditions favorables aux entreprises américaines dans le secteur de l'import-export. Pour l'audit, le ministère des Finances s'est vu charger d'attribuer des licences pour la création de compagnies d'audit américaines, dont le nombre se basait sur les besoins du marché vietnamien. En ce qui concerne les services de télécommunication, deux ans après la mise en vigueur de l'accord, les compagnies américaines ont été autorisées à créer des coentreprises avec des partenaires vietnamiens, dans lesquelles l'apport de fonds de la partie américaine ne dépassait pas la moitié du capital statutaire. En matière de construction et d'assemblage, pendant leurs trois premières années d'activité, elles ne sont autorisées qu'à fournir des services aux entreprises à capital étranger implantées au Vietnam. L'année prochaine, le marché de l'assurance ainsi que le secteur bancaire et financier seront plus ouverts aux compagnies américaines. En ce qui concerne l'assurance, les compagnies américaines pourront créer une coentreprise avec un partenaire vietnamien doté d'une licence pour exercer dans le domaine de l'assurance. Le capital américain sera limité à 50 % du capital statutaire de la coentreprise. Dans le secteur bancaire et financier, à partir de l'an 2005, les sociétés américaines seront autorisées à mener elles-mêmes des activités financières au Vietnam. Auparavant, c'est-à-dire pendant les trois premières années d'application de l'accord, elles ne pouvaient participer au marché vietnamien qu'en créant une coentreprise avec un partenaire vietnamien.

Thuy Tiên/CVN
( 10/12/04 )


Vietnam - Etats-Unis : Un vol aérien qui ouvre des perspectives
 
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=21894 

Le vol No869 de la Compagnie aérienne United Airlines qui transporte 347 passagers, va atterrir aujourd'hui à Hô Chi Minh-Ville, en provenance de San Francisco. "Ce vol signifie beaucoup", selon le journal américain The Mercury News, du 7 décembre.
Il est le symbole le plus récent du fait que les relations entre les États-Unis et le Vietnam ne cessent de se développer dans tous les domaines, du commerce à la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Quelques entrepreneurs et adjudicateurs américains d'origine vietnamienne, basés dans la Silicon Valley (au sud-ouest de San Francisco, Californie), considèrent ce vol comme un signe qui prouve que c'est le moment d'investir au Vietnam, selon le journal.
Sam Nhin, un Vietnamien domicilié aux États-Unis depuis 1979, qui travaille actuellement pour la compagnie WestCoast Precision déclare que son voyage vise à étudier la possibilité d'ouvrir une succursale au Vietnam. "C'est une bonne occasion d'estimer le soutien que le gouvernement vietnamien pourrait accorder à la protection des fonds des investisseurs", a-t-il expliqué. Les représentants du Vietnamese Silicon Valley Network, une organisation qui regroupe des hommes d'affaires vietnamiens du monde entier, sont également présents sur ce vol. Ce seront les premiers experts américains d'origine vietnamienne à animer un colloque sur les technologies qui permettront d'attirer les investisseurs vers la jeune technologie du Vietnam.
Selon Graham Atkinson, vice président d'United Airlines, le vol reliant San Francisco à Hô Chi Minh-Ville tous les jours avec un arrêt à Hong Kong entre dans le cadre de son projet de développement vers l'Asie. La compagnie aérienne américaine a prévu d'ouvrir des vols vers trois nouvelles destinations asiatiques l'année prochaine.
Selon Frances Zwenig, directeur du Conseil des entrepreneurs États-Unis - ASEAN, "ce vol ouvrira plusieurs opportunités commerciales pour l'état de Californie, surtout pour les PME". Le chiffre d'affaires commercial entre les deux pays devrait atteindre 4,8 milliards de dollars cette année.
À ce jour, les États-Unis occupent la deuxième place après le Japon en terme du nombre de touristes qui visitent le Vietnam.

Duc Dung/CVN
( 10/12/04 )


Vietnam-Etats-Unis : Loretta Sanchez persona non grata

 http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=21776 
La visite de Loretta Sanchez, membre de la Chambre des représentants des États-Unis, ne sert pas les relations Vietnam-États-Unis, a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lê Dung.

Répondant le 3 décembre, aux questions des correspondants des agences de presse AP et DPA, sur les raisons pour lesquelles le gouvernement vietnamien a refusé de délivrer un visa à Loretta Sanchez et sur une éventuelle influence de ce refus sur les relations bilatérales, Lê Dung a déclaré : "Récemment, le Bureau et la Commission des Affaires extérieures de l'Assemblée nationale du Vietnam, ont informé la partie américaine du souhait de Loretta Sanchez, de se rendre au Vietnam.
"Ces dernières années, les relations bilatérales se sont développées dans tous les domaines, par l'entremise de nombreux organismes, notamment l'Assemblée nationale. Plusieurs élus américains ont visité le Vietnam et vice versa. Dans la perspective d'accroître les rapports de coopération équitables dans l'intérêt commun et le respect mutuel, l'Assemblée nationale soutient les échanges, les dialogues francs, ouverts et empreints de bonne volonté. C'est dans cette disposition d'esprit qu'elle a accueilli plusieurs délégations d'élus américains, dont notamment Loretta Sanchez.
"Pourtant, il est regrettable qu'après les deux visites en 1999 et en 2000 au Vietnam, cette dernière ait continué de faire des déclarations non objectives et qui ne manifestent pas de bonnes dispositions à l'égard du Vietnam, entraînant la désapprobation de l'opinion publique vietnamienne. Aussi, l'Assemblée nationale et les Vietnamiens estiment que la visite de Loretta Sanchez en ce moment n'entre pas dans l'intérêt des relations Vietnam-États-Unis".
Pour sa part, Tôn Nu Thi Ninh, vice-présidente de la Commission des relations extérieures de l'Assemblée nationale, dans une interview accordée à l'Agence vietnamienne d'Information, estime que le refus de délivrer le visa d'entrée à Mme Sanchez ne va pas donner une mauvaise image, sur l'ouverture du Vietnam. "La plupart des Américains souhaitent tourner la page et développer des relations avec les pays d'Asie du Sud-Est, dont le Vietnam. Le fait qu'une poignée de personnes tâchent de s'opposer à ces relations, ne peut porter atteinte au grand intérêt qu'est l'intensification de la coopération équitable et mutuellement avantageuse entre les deux pays", a affirmé Tôn Nu Thi Ninh qui a ajouté : "Lors de ma visite aux États-Unis ce mois-ci, je suis prête à contacter Loretta Sanchez si elle le juge nécessaire, afin de contribuer à réduire les différences et à trouver des points d'entente".

AVI/CVN
( 06/12/04 )


Le Vietnam est sur la bonne voie

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En tant qu'ambassadeur américain au Vietnam depuis deux mois, Michael Marine a eu, le 24 novembre, une première rencontre avec la presse locale.

"Durant mon mandat, ma priorité portera sur l'économie et le commerce qui servent de base aux relations bilatérales", a déclaré l'ambassadeur. Selon lui, suite à la conclusion de l'accord commercial bilatéral, les États-Unis sont devenus le 3e partenaire commercial du Vietnam. "Je ferai des efforts pour favoriser l'arrivée des investisseurs, entrepreneurs américains au Vietnam", a-t-il affirmé. Dans un proche avenir, il se penchera sur la réalisation du programme d'aide, en faveur de la lutte anti-sida au Vietnam, que le président américain a adopté l'an dernier. La somme investie a été portée de 9 millions de dollars à 18 millions en 2003 et à 25 millions cette année. "Je suivrai attentivement la réalisation des projets d'aides publiques au développement, afin qu'ils soient efficaces. Jusqu'ici, les APD réservées au Vietnam atteignent 60 millions de dollars". Le diplomate américain désire également resserrer la coopération, en ce qui concerne l'exécutif, la lutte contre la criminalité, le trafic de drogue ainsi que dans le domaine militaire. Concernant la future adhésion du Vietnam à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), "les États-Unis soutiennent fortement le Vietnam, afin qu'il y adhère le plus rapidement possible", a déclaré M. Marine.
Abordant le rôle des peuples dans les relations bilatérales, l'ambassadeur estime que plus les touristes se rendent au Vietnam, plus il est mieux connu des Américains. Selon lui, les 1,4 million de Vietnamiens résidant aux États-Unis constituent également un trait d'union entre les deux pays. "J'ai rencontré des entrepreneurs, des volontaires américains dans les endroits que j'ai eu l'occasion de visiter au Vietnam. Leurs contributions à l'essor des relations bilatérales sont plus importantes, que ce que font nos deux gouvernements", fait remarquer l'ambassadeur.
Différent de ses prédécesseurs MM. Peterson et Burghardt, Michael Marine n'avait pas séjourné pendant une longue durée au Vietnam, avant d'occuper son poste. Pourtant, en l'espace de trois ans, de 1988 à 1990, il a effectué sept visites à Hanoi. "J'ai donc une idée des changements au Vietnam qui m'ont souvent surpris". "Je trouve que les Vietnamiens font des efforts et que votre pays est sur la bonne voie", a-t-il conclu.

Viêt Anh/CVN
( 26/11/04)


Bientôt une ligne directe HCM-Ville - San Francisco
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=38 

Le transporteur aérien américain United Airlines prévoit pour décembre prochain l'ouverture d'une nouvelle ligne directe Hô Chi Minh-Ville - San Francisco, selon Mark Schwab, vice-président de United Airlines en Asie-Pacifique. Le premier vol (en Boeing 747-400) sera effectué le 11 décembre avec transit à Hongkong. Grâce à cet horaire matinal de départ (6h00 locales), les businessmen auront une pleine journée de travail à Hongkong et à San Francisco. La semaine dernière, United Airlines a inauguré son bureau de représentation à Hô Chi Minh-Ville
( 23/11/04 )


 

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