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Phan
Van Khai aux États-Unis |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=26248#top
Pour la première visite officielle d'un
Premier ministre vietnamien aux États-Unis,
Phan Van Khai a été accueilli, le 19
juin, par le vice-gouverneur de Seattle (État
de Washington), Brad Owen, entre autres.
Cette visite ouvrira de nouvelles
potentialités dans les relations de coopération
Vietnam - États-Unis, tant en profondeur
qu'en envergure, pour l'intérêt des deux
pays. Tel est le souhait du Premier
ministre vietnamien Phan Van Khai.
Lors d'un point de presse, tenu le 19 juin
à son arrivée à Seattle, première étape
de sa visite officielle aux États-Unis,
le chef du gouvernement vietnamien a
insisté sur l'établissement des
relations diplomatiques entre les deux
pays, depuis dix ans, des liens entre les
deux gouvernements et les deux peuples qui
se développent sans cesse "dans un
esprit tourné vers l'avenir". Les
premiers résultats encourageants sont déjà
là. "Malgré quelques points de vue
divergents et certaines questions à résoudre,
les deux pays n'ont pas de grands litiges.
Par contre, le Vietnam et les États-Unis
ont des préoccupations et des intérêts
en partage dans divers domaines des
relations bilatérales, ainsi que sur des
questions internationales", a souligné
le Premier ministre Phan Van Khai.
D'après lui, des bases solides porteront
les relations bilatérales à une nouvelle
hauteur pour renforcer l'amitié, le
partenariat constructif, la coopération
multiforme, stable et de long terme pour
l'intérêt des deux pays, contribuant à
la paix, à la stabilité et au développement
dans la région et dans le monde.
À Seattle, le Premier ministre Phan Van
Khai a visité une famille de Viêt kiêu
installé dans cet État de Washington.
S'adressant aux Vietnamiens résidant aux
États-Unis, le chef du gouvernement a
affirmé la politique conséquente du
Parti et de l'État vietnamiens qui considèrent
les Viêt kiêu comme une
"partie inséparable" du peuple
vietnamien et une "force
potentielle" du pays. Il s'est déclaré
convaincu que les Viêt kiêu des
États-Unis, avec leur patriotisme et leur
esprit amical, constitueront un pont
important contribuant à l'élargissement
de l'amitié, de la coopération entre les
deux peuples et entre les entrepreneurs
des deux pays.
Lors du premier jour de visite aux États-Unis,
le Premier ministre Phan Van Khai s'est
rendu au groupe Boeing et a été
accueilli par le directeur général du
plus grand avionneur du monde. Il a également
reçu les représentants des groupes Gap
et Nike.
Le soir, une réception a été donnée
par le vice-gouverneur Brad Owen et des
entrepreneurs de Seattle, en l'honneur du
Premier ministre Phan Van Khai et de sa
suite.
Huu Nghi/CVN
( 21/06/05 ) |
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Phan
Van Khai s'entretient avec George W.Bush |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=26279
Le président américain, George W.Bush, a
déclaré soutenir l'adhésion du Vietnam
à l'OMC et promis de se rendre en visite
au Vietnam l'année prochaine,
à l'issue de l'entretien qu'il a eu, hier
à Washington, avec le Premier ministre
vietnamien, Phan Van Khai.
Le Premier ministre vietnamien et le président
américain ont affirmé leur volonté de
porter les relations américano-vietnamiennes
à une nouvelle hauteur, en construisant
des relations de partenariat constructif,
d'amitié, de coopération tous azimuts,
sur la base de l'égalité, du respect
mutuel et de l'intérêt réciproque.
Une déclaration commune a été rendue
publique à l'issue de l'entretien entre
M. Khai et M. Bush. Les dirigeants
vietnamien et américain se sont accordés
à renforcer la coopération bilatérale
et multilatérale dans le règlement des
questions transnationales telles que la
lutte mondiale contre le terrorisme, la
criminalité transnationale, la drogue, le
trafic humain. Ils ont dit oui à
l'approfondissement de la coopération
bilatérale dans les domaines sanitaire et
humanitaire, y compris la prévention des
maladies et des épidémies, notamment le
VIH/sida et la grippe aviaire, lit-on dans
la déclaration commune.
Le Premier ministre Phan Van Khai et le président
George Bush ont renouvelé la volonté de
leurs gouvernements respectifs de bien réaliser
leurs engagements dans l'accord commercial
bilatéral. Le président Bush a déclaré
soutenir fermement l'adhésion
vietnamienne à l'Organisation mondiale du
commerce (OMC).
Le président Bush a bien apprécié la
participation vietnamienne, hier et
aujourd'hui, aux efforts communs que les
deux pays mettent dans la recherche des
MIA. Le Premier ministre Phan Van Khai a réaffirmé
que son pays est disposé à poursuivre la
coopération étroite avec les États-Unis
dans cette question, en mettant en œuvre
les mesures convenues.
Les deux dirigeants ont jugé important de
poursuivre le dialogue franc et ouvert
dans les questions d'intérêt commun, y
compris les droits de l'homme et les
conditions accordées aux croyants et aux
minorités ethniques.
Le président George Bush et le Premier
ministre Phan Van Khai ont déclaré
prendre en considération les efforts que
les Américains d'origine vietnamienne et
les Vietnamiens résidant aux États-Unis
mettent à promouvoir les relations
d'amitié et de coopération entre les
deux pays. Le chef du gouvernement
vietnamien a bien apprécié les services
qu'ils ont rendus au développement socio-économique
du Vietnam. Il a souligné que le
gouvernement vietnamien encourage et
favorise leurs activités d'investissement
et leurs visites dans le pays. Le président
Bush en a fait l'éloge et a réaffirmé
le soutien du gouvernement américain à
la sécurité et à l'intégrité
territoriale du Vietnam.
Le Premier ministre Phan Van Khai a invité
le président George Bush à se rendre
visite au Vietnam à l'occasion du sommet
de l'APEC qui se tiendra à Hanoi en 2006.
À l'issue de l'entretien, les deux
dirigeants ont donné un point de presse.
Lundi matin à Seattle, le Premier
ministre Phan Van Khai s'était entretenu
avec le groupe de dirigeants des
entreprises APEC. Il s'était rendu
ensuite au siège de la société
Microsoft où son Pdg, Bill Gates, avait
souligné que l'ouverture à Hanoi d'un
bureau de représentation de Microsoft
illustrait son engagement à soutenir le développement
de la technologie informatique et des
logiciels au Vietnam. Les produits de
Microsoft sont utilisés largement au
Vietnam. La signature de deux mémorandums
entre Microsoft et le ministère
vietnamien de l'Éducation et de la
Formation et la Chambre d'Industrie et de
Commerce du Vietnam constitue de nouvelles
avancées dans les relations de coopération
avec le Vietnam.Dans son allocution, le
chef du gouvernement avait affirmé que le
succès de Microsoft était admiré et
respecté dans le monde entier. "La réussite
en matière de hautes technologies
contribue activement à la croissance économique
et sociale des États-Unis. Elle influence
aussi beaucoup le reste du monde. C'est
pour cette raison que nous avons choisi de
visiter votre entreprise dans notre tournée
aux États-Unis", a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement vietnamien avait
exprimé sa satisfaction de la signature
des accords de coopération entre
Microsoft et le Vietnam. "Le Vietnam
est encore pauvre mais nous sommes déterminés
à atteindre des sommets dans les
technologies de l'information et les
logiciels", avait souligné M. Khai.
Le chef du gouvernement vietnamien avait
affirmé par ailleurs que la conjoncture
actuelle était la meilleure pour que Bill
Gates effectue une visite au Vietnam. Le
bureau permanent de Microsoft Corporation
s'est ouvert à Hanoi le 26 janvier 1996.
Il compte maintenant 15 employés chargés
du marketing, des services clientèle et
de l'administration. Il y a au Vietnam,
des milliers de personnes titulaires du
certificat professionnel de Microsoft
(Microsoft Certified Professional). Outre
les affaires purement commerciales,
Microsoft s'intéresse aussi aux activités
caritatives au Vietnam. En mars 2002, le
représentant de Microsoft Vietnam avait
remis 10.000 dollars au Fonds contre les
catastrophes naturelles du Programme des
Nations unies pour le développement
(PNUD). En juin 2000, Microsoft avait
offert 43.000 dollars pour l'installation
d'une salle d'informatique dans un
orphelinat de Binh Duong.
Vuong Linh/CVN
(22/6/05 ) |
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Vietnam
- Etats-Unis : "Une coopération
prometteuse", selon l'ambassadeur américain |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=26278
L'ambassadeur américain au Vietnam,
Michael W. Marine (photo ci-contre), a
affirmé qu'il était optimiste quant
aux perspectives de développement des
relations de coopération
multisectorielle entre le Vietnam et
les États-Unis.
L'année 2005 est symbolique et marque
un jalon important dans les relations
entre les deux pays, avec le 10e
anniversaire de la normalisation des
relations bilatérales et le 30e
anniversaire de la fin de la guerre au
Vietnam. Selon l'ambassadeur,
"depuis la normalisation des
relations bilatérales, en 1995, les
deux pays ont établi des liens
importants dans le commerce,
l'investissement, la santé, l'éducation,
la culture et la sécurité. Ces
relations sont en voie de développement
et je suis très optimiste à ce
sujet".
En tant que nouveau partenaire économique,
le Vietnam promet de belles perspectives
pour une coopération de plus en plus
large avec les États-Unis. La
population vietnamienne est nombreuse,
jeune, dynamique et portée sur les études.
"Encouragés par la bonne mise en
oeuvre de l'Accord commercial bilatéral,
les États-Unis ont soutenu les efforts
du Vietnam pour que son adhésion à
l'OMC intervienne cette année. Nous
avons de bonnes bases pour croire que
les échanges commerciaux bilatéraux
continueront de s'accroître, et que de
plus en plus d'investisseurs américains
souhaiteront profiter des nouvelles
opportunités au Vietnam", a
souligné M. Marine.
Les investissements américains au
Vietnam restent modestes par rapport aux
potentialités et aux avantages des deux
pays. "Pour attirer les
investissements américains, le
gouvernement vietnamien doit réduire
les frais d'investissement", selon
l'ambassadeur. En examinant leurs
possibilités d'investissements, les
compagnies américaines doivent en effet
tenir compte des coûts de la
bureaucratie, des taxes et dépenses
imprévues, des procédures et règlements
complexes, de la corruption.
Actuellement, le Vietnam s'efforce de régler
ces problèmes, mais il doit accélérer
et intensifier ses efforts.
À présent, les compagnies américaines
au Vietnam opèrent dans la production
gazo-pétrolière et l'aviation.
"Nous souhaitons que les compagnies
américaines aient plus d'opportunités
dans les secteurs commerciaux, y compris
les services financiers, les télécommunications
et les activités de distribution",
a poursuivi l'ambassadeur.
"En tant qu'ambassadeur, je
m'efforcerais de renforcer les relations
bilatérales en approfondissant la compréhension
mutuelle et en élargissant l'envergure
de notre coopération. Je chercherais
des mesures efficaces pour encourager
les deux gouvernements à continuer de répondre
au désir de réformes du peuple
vietnamien. Je crois que les efforts déployés
par le gouvernement vietnamien pour régler
les problèmes de corruption, gaspillage
et autres fléaux sociaux sont bien appréciés".
Par ailleurs, les deux pays ont coopéré
efficacement dans les soins, le
traitement et la prévention contre le
VIH/sida. "Le président du
Programme américain d'aide urgente aux
séropositifs a inclu le Vietnam dans la
liste des 15 pays prioritaires et nous
envisageons d'octroyer 25 millions de
dollars au Vietnam cette année", a
assuré M. Marine.
Hoang Anh/CVN
(22/6/05 )
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"Les
résultats obtenus ces dernières années
sont encourageants mais sont encore en deçà
des potentialités", a dit le
vice-Premier ministre Vu Khoan en parlant
des relations économiques vietnamo-américaines.
Le 10e anniversaire de l'établissement
des relations diplomatiques Vietnam - États-Unis
(12 juillet)a donné lieu à un numéro spécial
du journal Dâu Tu, dans lequel M. Vu
Khoan a évalué le développement des
relations de coopération bilatérale
depuis 10 ans. Il a déclaré qu'" au
départ, elles se limitèrent au domaine
humanitaire. Maintenant, elles se développent
dans l'économie, l'éducation, les
sciences et techniques,... et débutent même
dans le domaine militaire (rencontre entre
officiers vietnamiens et américains), la
lutte contre le terrorisme, la drogue et
la criminalité internationale".
La coopération économique et
commerciale, selon M. Khoan, est toujours
considérée comme " le noyau "
de ces relations. C'est d'ailleurs là
aussi que les résultats sont " les
plus significatifs ". L'Accord
commercial bilatéral, signé en juillet
2000 et entré en vigueur en décembre
2001, et une série d'autres documents
(accords sur le textile, l'aviation
civile, la marine marchande,
l'agriculture, et accord-cadre de coopération
économique, scientifique) ont jeté les
bases juridiques à une intensification
des relations commerciales, a-t-il constaté.
Pour dynamiser la coopération bilatérale,
M. Khoan a considéré que les
gouvernements des deux pays devront
encourager les échanges de délégations
de haut rang, notamment parlementaires,
bien appliquer les accords paraphés,
perfectionner les négociations sur l'entrée
à l'OMC, signer d'autres nouveaux accords
sur l'élargissement des relations de coopération
dans d'autres secteurs, dont
l'investissement. "Il est nécessaire
d'intensifier dans l'avenir la promotion
d'investissement aux États-Unis, de
continuer à perfectionner le système législatif,
de répondre aux standards et engagements
internationaux et de garantir la
transparence et le droit de propriété
intellectuelle. Ce qui accroîtra d'autant
la confiance des investisseurs étrangers
à notre égard", a assuré M. Khoan.
M. Vu Khoan estime que les dirigeants des
deux pays devront veiller à résoudre les
problèmes dans l'exécution de certains
projets, et qu'une attention particulière
devra aussi être accordée à la création
de conditions favorables pour que les
entrepreneurs vietnamiens et américains
puissent échanger facilement des
informations.
Hà Anh/CVN
( 17/06/05 )
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Phan
Van Khai part pour Washington |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=26221
À l'invitation du président américain
George W. Bush, le Premier ministre Phan
Van Khai a quitté Hanoi hier pour une
visite officielle aux États-Unis du 19 au
25 juin.
La délégation qui accompagne le chef du
gouvernement vietnamien comprend, entre
autres, Vu Khoan, vice-Premier ministre ;
Nguyên Sinh Hùng, ministre des Finances
; Doàn Manh Giao, ministre et chef du
bureau gouvernemental ; Uông Chu Luu,
ministre de la Justice ; Cao Duc Phat,
ministre de l'Agriculture et du Développement
rural ; et des vice-ministres de la Défense,
du Plan et de l'Investissement, du
Commerce ; ainsi que 80 hommes d'affaires.
Avant son départ, le 16 juin, M. Khai
avait accordé un entretien au quotidien
américain The Washington Post. Il avait
souligné les cinq demandes qu'il comptait
présenter au président américain. Primo
: que les deux pays créent un cadre pour
leurs relations bilatérales au XXIe siècle.
Secundo : que le président américain déclare
son soutien pour la future adhésion du
Vietnam à l'OMC. Tertio : que les deux
pays établissent des relations
commerciales normalisées durables (un des
critères qui permettront au Vietnam de
devenir membre de l'OMC). Quarto : que les
États-Unis reconnaissent l'économie du
marché du Vietnam et suppriment
l'application de l'amendement Jackson
Vanick pour ce pays. Quinto : que les deux
pays règlent certains problèmes en
suspens concernant les séquelles de la
guerre.
Une visite servant
de " symbole "
Le chef du gouvernement est aux États-Unis
pour renforcer les relations bilatérales
dans l'intérêt des deux peuples, pour la
paix, la stabilité et le développement
dans la région et dans le monde.
Le vice-ministre des Affaires étrangères
Lê Van Bàng, qui était le premier
ambassadeur du Vietnam aux États-Unis et
qui accompagne le Premier ministre, a
qualifié la visite d'" une valeur
symbolique " et d'" un fort
message d'une relation bilatérale de
niveau supérieur ".
Le programme prévoit des activités
" concrètes " en matière de
coopération bilatérale et "
importantes " pour les deux parties,
selon M. Bàng qui a fait savoir qu'une déclaration
commune sur l'encadrement des relations
amicales et de la coopération des deux
pays " est envisagée ".
M.Khai s'entretiendra avec le président
Bush des mesures destinées à promouvoir
les relations bilatérales pour en faire
des relations d'amitié et de partenariat
constructif, sur la base d'égalité, de
respect mutuel, et des questions
internationales qui les intéressent. Il
contactera des représentants des autorités,
du parlement, des entreprises, des vétérans,
de la presse et des intellectuels américains.
M.Khai rencontrera les sénateurs John
McCain et John Kerry à Washington et des
leaders d'importants secteurs tels que
Microsoft, Boeing, GAP, Nike, etc.
Opportunités de
coopération économique
M. Khai visitera la ville de Seattle (État
de Washington) qui est liée à la ville
de Hai Phong par jumelage. D'importantes
marchandises vietnamiennes passent par le
port de Seattle qui, d'après M. Bàng,
est en quelque sorte " une porte
d'accès " pour le Vietnam aux États-Unis.
À New York, M.Khai rencontrera la
communauté d'investisseurs et leur
parlera des orientation économiques du
Vietnam. Il sonnera la cloche pour démarrer
la journée d'activité de la Bourse de
New York. Il s'agira d'un acte symbolique
pour attirer l'attention des investisseurs
américains sur le marché vietnamien qui
est une destination sûre.
Les deux pays disposent de grands
potentialités de coopération dans le
commerce, que la signature de l'Accord de
coopération commerciale a permis
d'exploiter. Les échanges commerciaux
sont passés de 1,5 milliard de dollars en
2001 à 6,4 milliards l'an dernier, ce qui
est 20 fois supérieur à ceux de 1995.
"Les relations bilatérales économiques
restent encore en deçà des potentialités",
a estimé Nguyên Tâm Chiên, ambassadeur
du Vietnam à Washington.
Le Vietnam n'étant pas encore membre de
l'OMC, ses exportations vers les États-Unis
se heurtent aux quotas. Elles font même
l'objet de traitements illégaux, comme
dans l'affaire des poissons-chats et le
procès anti-dumping injuste mené par la
partie américaine. Ceci a freiné considérément
le développement économique et
commercial bilatéral. "Nous
souhaitons que, dans l'intérêt commun,
les États-Unis réservent au Vietnam les
"Relations commerciales normales et
permanentes" (NDLR : Permanent normal
trade relations en anglais) qui
favoriseront son adhésion à l'OMC",
a espéré M. Chiên. Des contrats et des
accords importants seraient signés (voir
p.8).
Le voyage de M.Khai à Boston se
concentrera sur la coopération en matière
d'éducation, de sciences et de compétitivité
à venir du Vietnam.
Les relations se
resserrent
M.Khai profite de sa visite pour appeler
les Viêt kiêu des États-Unis, qui représentent
la moitié de la communauté des
Vietnamiens d'outre-mer, à " bien
s'intéger " dans leur pays de résidence
et à une " plus grande proximité
" avec leur pays natal. Le
vice-ministre des AE, Lê Van Bàng, a
affirmé que le gouvernement vietnamien
s'engage à créer des conditions
favorables à leur intention, concernant
le rapatriement, l'état-civil,
l'obtention de visas, l'achat de biens
immobiliers, l'investissement, etc. Par
contre, " la poignée de Viêt kiêu
des États-Unis qui dressent des obstacles
dans les relations américano-vietnamiennes,
n'arrivent pas à renverser la vapeur
", a affirmé Lê Dung, porte-parole
du ministère des AE.
"Ces dix dernières années, les
relations Vietnam - États-Unis ont obtenu
des résultats encourageants dans
plusieurs domaines", a fait remarquer
l'ambassadeur vietnamien à Washington,
Nguyên Tâm Chiên. Les visites de plus
en plus régulières de délégations de
haut rang ont favorisé les contacts et échanges
d'information. La coopération dans la
recherche des MIA (Missing In Action)
constitue un des points les plus positifs.
Celle dans l'éducation, les sciences, les
technologies... ont récolté aussi des résultats
significatifs. Elle s'est élargie dans la
lutte contre le terrorisme, l'usage et le
trafic de drogue, le déminage, etc. La
coopération s'est établie également
dans la défense. Par le biais du développement
touristique, les deux pays ont créé des
lignes aériennes directes. Le Vietnam
accueille annuellement plus de 300.000
touristes américains. La coopération décentralisée
entre localités, universités et
associations s'intensifie progressivement.
"Au cous de ces 30 années, avec
comme mots d'ordre +dépasser le passé et
regarder vers l'avenir+, nous avons
normalisé nos relations qui étaient
auparavant marquées par l'hostilité,
pour faire de grands pas ensemble dans
divers domaines, dans l'intérêt des deux
peuples, contribuant grandement à la
paix, au développement dans la région et
le monde", a assuré M. Chiên.Le
message de la visite de M.Khai, c'est que
"le Vietnam est un pays en voie de réforme,
de développement et d'intégration
internationale; le pays souhaite renforcer
la coopération avec les États-Unis pour
l'avenir", selon M. Bàng.
Hiêu Vy/CVN
(20/6/05 )
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=26249
Le vice-Premier ministre Vu Khoan, qui
accompagne le chef du gouvernement Phan
Van Khai, en visite officielle aux États-Unis,
estime que Vietnamiens et Américains se
doivent de renforcer leurs relations bilatérales
pour contribuer à la stabilité et à la
prospérité de l'Asie-Pacifique.
Interviewé le 20 juin par la chaîne de télévision
américaine CNN, le vice-Premier ministre
Vu Khoan a espéré que le chef du
gouvernement vietnamien, Phan Van Khai, et
le président américain, George W.Bush,
auront un entretien franc mais cordial
portant sur les relations tous azimuts
entre les deux pays. Il s'est déclaré
convaincu que les deux dirigeants
travaillent à établir des relations de
partenariat stable dans l'intérêt, d'une
part, du Vietnam et des États-Unis, et de
l'autre, de la région d'Asie-Pacifique.
À la demande d'évaluer l'impact produit
par l'adhésion du Vietnam à
l'Organisation mondiale du commerce (OMC)
sur son économie dans les années qui
viennent, le vice-Premier ministre Vu
Khoan a dit que cela est très important
pour le Vietnam, d'autant plus que le développement
de son économie dépend organiquement des
relations le réunissant avec d'autres
pays. Il a annoncé que le Vietnam a
terminé les négociations bilatérales
avec dix pays, dont l'Union européenne et
le Japon. Vietnamiens et Américains ont
fait des progrès considérables lors du
dernier round des négociations en la matière,
a constaté Vu Khoan qui a espéré que
les deux pays arriveront sans tarder à résoudre
les questions en suspens. Les portes de
l'OMC sont grandes ouvertes pour le
Vietnam, a-t-il estimé.
Interrogé sur la visite du Premier
ministre Phan Van Khai, Vu Khoan a affirmé
qu'elle revêt une signification très
importante parce que c'est la première
fois qu'un Premier ministre vietnamien se
rend en visite aux États-Unis, ce qui,
a-t-il souligné, prouve que les relations
américano-vietnamiennes entrent dans une
nouvelle phase.
En conclusion, Vu Khoan a une fois de plus
réaffirmé la politique du Vietnam qui
veut dépasser le passé et regarder vers
l'avenir. Il est temps que le Vietnam et
les États-Unis construisent des relations
de partenariat, a déclaré Vu Khoan.
TTX/CVN
( 21/06/05 )
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Un
professeur américain aux côtés des étudiants Viêt kiêu |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=40&TOPIC_ID=52&REPLY_ID=22390
Le jeune américain Gerard Sasges, vit depuis quatre ans
au Vietnam.
Il est directeur d'un Centre de recherche, relevant d'un
programme éducatif, de l'Université de Californie.
Parlant couramment vietnamien, il aime boire de la bière
pression, de l'alcool de riz dans de petits restaurants,
installés sur les trottoirs de Hanoi. À l'Université,
il donne des cours sur la société vietnamienne moderne,
à des étudiants américains. Cette année, dix-huit de
ses vingt-et-un étudiants sont des Américains de souche
vietnamienne. "Je les aide à avoir une vision plus
vivante du pays et de l'homme vietnamiens
d'aujourd'hui", confie t-il. "Les Viêt kiêu de
la 2e ou de la 3e génération aux États-Unis,
constituent le trait d'union, entre la communauté
vietnamienne à l'étranger et le pays natal. Je souhaite
qu'ils apprennent le vietnamien, s'imprègnent de la
culture vietnamienne et ne seront pas américanisés".
Selon lui, le Vietnam s'est industrialisé et modernisé
rapidement. "Mais le développement social modifie la
conception, les valeurs culturelles, le comportement de
l'homme. Il faut donc trouver des solutions à cette
question, en vue de préserver les valeurs culturelles
traditionnelles, dans la phase de développement du
pays", explique le jeune américain. Il cite un
exemple. Dans les villages vietnamiens, à l'occasion de
l'anniversaire de la mort d'une personne, outre son
entourage, les voisins, les villageois sont des invités
importants. Ils s'entraident, partagent la joie et la
tristesse dans la vie quotidienne. Une fois que ces ruraux
habiteront dans des appartements en ville, il est probable
que l'anniversaire de la mort d'un membre de leur famille
sera organisé différemment. Les voisins ne seront pas
invités.
Rêve de donner des cours aux étudiants
vietnamiens
Passionné par la culture vietnamienne,
il a choisi l'histoire du Nord du Vietnam, de 1884 à
1937, sous le régime colonialiste français, comme thème
de son doctorat. "C'est une période marquée par les
grands changements de la politique française au Vietnam.
Dans cette conjoncture, les particularités de la société,
l'homme et la culture se manifestent nettement",
souligne t-il, pour expliquer son choix.
Il souhaite donner un jour, des cours en anglais sur l'époque
de la colonisation française au Vietnam, à des étudiants
vietnamiens et américains, dans une université
vietnamienne. "Mes confrères vietnamiens à
l'Université des sciences sociales et humaines croient
que mon rêve pourra se réaliser dans une dizaine d'années".
Déjà, dans certaines universités vietnamiennes, les
enseignants donnent des cours sur l'histoire des pays
européens, la civilisation des différents pays, en
anglais.
Viêt Anh/CVN
( 02/01/04 )
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Des
études de niveau international au Vietnam |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=40&TOPIC_ID=52&REPLY_ID=22293
Désormais, en restant au Vietnam, vous êtes
assurés de bénéficier de l'enseignement
d'écoles prestigieuses dans le monde. Des
formations efficaces et des frais
moindres, tels sont les quelques avantages
de ce modèle proposé.
C'est la première fois que le programme
de formation universitaire (licence),
analogue à celui de l'Université américaine
Troy State (UTS) est mis au point au
Vietnam. Il est le fruit d'une coopération
entre l'UTS, l'Université nationale et
l'Institut polytechnique de Hanoi. L'UTS,
créée en 1887, est une des universités
parmi les plus prestigieuses aux États-Unis,
appréciée pour ses programmes et ses méthodes
de formation.
La première promotion s'est ouverte en
octobre dernier, à Hanoi. Elle propose un
certain nombre de formations :
informatique, marketing, commerce
international, communication, gestion des
ressources humaines. À l'issue de leurs
études, les étudiants recevront un diplôme
délivré par l'UTS.
Les personnes qui désirent suivre ce
programme ne sont pas obligées de passer
des examens, mais devront subir un test.
Une promotion dure trois ans et demi et se
divise en deux phases, dont chacune
comprend cinq trimestres. Après la fin de
la 1ere phase, disposant de connaissances
générales, les étudiant peuvent
poursuivre la deuxième, destinée à
former dans des domaines spécialisés, à
l'UTS aux États-Unis ou dans les filiales
de l'UTS, implantées dans une dizaine de
pays.
Si les étudiants suivent la totalité de
leur formation au Vietnam, les frais d'études
sont moins élevés, alors qu'ils bénéficient
d'une formation aussi efficace que ceux
qui poursuivent leurs études aux États-Unis.
Ainsi, le coût est de 13.000 dollars au
Vietnam pour l'ensemble du programme,
contre 80.000 dollars aux États-Unis. Les
étudiants peuvent prétendre à une
bourse, s'ils obtiennent d'excellents résultats
lors du concours d'admission, ou lors de
leurs études. Ils peuvent également bénéficier
d'une aide au cas où ils rencontrent des
difficultés financières.
Une autre adresse s'offre à ceux qui
veulent mieux connaître le domaine des
technologies informatiques aux normes de
Houston Cummunity College System
(HCCS-Etats-Unis). C'est Saigon Tech, une
filiale de HCCS, implantée à Hô Chi
Minh-Ville. L'enseignement étant assuré
en anglais, les candidats doivent disposer
d'au moins 550 points de TOEFL. Sinon, ils
suivront un an d'anglais, avant
d'entreprendre des études en
informatique. Après avoir achevé leur
programme à Saigon Tech, ils peuvent
poursuivre leurs études à HCCS ou dans
n'importe quelle université aux États-Unis.
Apprendre l'anglais
dans un espace autochtone
Vous désirez apprendre l'anglais dans un
"environnement autochtone".
Cleverlearn Vietnam est parfaitement adapté.
Ce centre relève du réseau Cleverlearn
New York, qui a ouvert sa filiale à Hô
Chi Minh-Ville. Il envisage une prochaine
ouverture à Hanoi. Cleverlearn applique
une méthode d'enseignement moderne,
associée à des cours en classe et d'une
pratique très efficaces, sans oublier
l'appui d'outils pédagogiques modernes.
Il propose des promotions de différents
niveaux : CleverClass (anglais général),
CleverBusiness (anglais commercial),
CleverKids (anglais pour les enfants de 7
à 12 ans), CleverTeens (pour les minimes)
et CleverTests (entraînements pour passer
les examens de TOEFL, TSL, IELST).
Thuc Hiên/CVN
( 28/12/04 )
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Le
Vietnam, nouvel eldorado pour les spécialistes
étrangers |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=40&TOPIC_ID=52&REPLY_ID=22230
Le Vietnam, en pleine intégration économique
internationale, a un besoin croissantde spécialistes
étrangers, notamment à Hanoi et Hô Chi
Minh-Ville. Tous les secteurs économiques
sont concernés et toutes les nationalités
bienvenues.
Dan Allen Joslin travaille à Hô Chi
Minh-Ville dans une société à capitaux
entièrement vietnamiens spécialisée
dans le recrutement de personnel pour les
entreprises et la fourniture de conseils
administratifs. Directeur chargé du développement
des affaires commerciales, Dan y est
l'unique Tây (Occidental) du service. Une
dizaine d'autochtones sont sous les ordres
de ce jeune homme de 29 ans qui parle
couramment le vietnamien et qui peut même
déclamer des poésies traditionnelles.
Dan est Américain, de Californie plus précisément.
L'histoire de son implantation au Vietnam
mérite d'être contée. En 1997, son père
décède. Sa famille se retrouve face à
de grosses difficultés financières. Étudiant
en 2e année d'une école de Commerce
international, Dan doit laisser tomber ses
études universitaires. Sa vie lui pèse,
il a envie d'"aller ailleurs pour
changer d'atmosphère !". Sur le
planisphère, il pointe du doigt un petit
pays d'Extrême-Orient en pleine
renaissance après des décennies de
guerre. Un choix pas aussi fortuit que
cela. Dan avait en effet déjà entendu
parler plus d'une fois du Vietnam par une
de ses camarades appartenant à la
diaspora. C'est grâce à elle qu'il
apprit que ce pays avait lancé une
politique d'ouverture, que son économie
prenait son essor et que son peuple était
très hospitalier. Piqué par la curiosité,
il achète un billet d'avion aller-retour.
Un pays qui s'ouvre au monde, ça offre
plein de perspectives ! Un jour, il débarque
à l'aéroport de Tân Son Nhât (Hô Chi
Minh-Ville), avec seulement 400 dollars en
poche. Il ne connaît personne et, bien sûr,
n'a que son anglais nasillard pour
communiquer. Son projet est simple : s'aérer
la tête, découvrir le pays et revenir à
la maison une fois son maigre pécule épuisé.
"Et puis la chance m'a souri dans un
restaurant de pho !", raconte-t-il.
Assis à côté d'un Vietnamien - la
promiscuité qui règne dans les gargotes
facilite ce genre de contact -, une
conversation s'engage, dans la langue de
Roosevelt bien sûr. Dan lui explique sa
situation précaire, son désir de trouver
un petit boulot. Bon prince, le Vietnamien
l'emmène dans sa ferme à Lái Thiêu
(province de Binh Duong, voisine de Hô
Chi Minh-Ville). Et voilà le jeune Américain
qui s'improvise jardinier, enseignant
aussi l'anglais à son bienfaiteur. En échange,
il est nourri-logé-blanchi et se plonge
dans l'apprentissage du vietnamien. Mais,
après quatre mois de vie au grand air,
Dan doit se résoudre à plier bagages
pour rentrer aux États-Unis. La date
d'expiration de son visa est proche. Il
reprend ses études universitaires, avec
toujours en tête ses merveilleuses journées
à Lái Thiêu et la bonté de sa famille
d'accueil. Et avec aussi la ferme
intention de retourner au Vietnam une fois
son diplôme en poche, il revient en
effet, mais plus pour manier la pioche et
sarcler les laitues ! Il travaille d'abord
comme prof d'anglais dans une association
vietnamo-américaine. Il accumule un peu
d'argent et décide d'ouvrir sa propre
compagnie d'import-export à Hô Chi
Minh-Ville. Bingo ! Ses affaires tournent
bien, mais, après deux ans, il doit
mettre la clé sous la porte pour des
raisons familiales. Retour à la case départ.
Back to California. Mais, trois ans plus
tard, Dan est de nouveau au Vietnam. Et
cette fois-là, c'est pour de bon.
D'abord, il travaille dans une agence de
pub. Salaire loin d'être mirobolant, mais
suffisant pour payer son loyer et ses
repas quotidiens. En 2003, Dan est embauché
dans la société où il travaille
actuellement. Son salaire grimpe en flèche,
son train de vie aussi : bel appartement
bien situé et viré hors de la mégalopole
chaque week-end. Mais, l'important pour
lui, c'est le cadre de travail. "Je
bosse dans une ambiance sympa, avec des
collègues vietnamiens joyeux, dynamiques
et intelligents, c'est vraiment un privilège
!", s'enthousiasme-t-il. Dan envisage
de continuer à y travailler encore deux
ans, puis de créer sa propre société. Sûr
qu'il a posé ses valises au Vietnam pour
longtemps. Et il compte même y fonder une
famille avec une femme locale.
Suzuki, correctrice
de documents
FSoft est une compagnie de logiciels qui
relève de FPT, le géant au Vietnam dans
le domaine des technologies informatiques.
Il s'agit d'une des rares entreprises
vietnamiennes à recruter son personnel étranger
sur concours. Employée à FSoft, Suzuki
Ayano est appréciée pour sa douceur, sa
capacité de travail et... sa compétence
en vietnamien. Il faut dire que cette
jeune Japonaise est diplômée de l'École
supérieure de langues étrangères de
Tokyo (Département de langue et culture
vietnamiennes). En 1999, elle décide d'être
volontaire pour l'Agence japonaise de coopération
internationale (JICA). Pendant deux ans et
demi, elle donne des cours de japonais à
l'École supérieure de langues étrangères
de Hanoi. Depuis le début de l'année,
Suzuki travaille à FSoft. Cette société
considère en effet le Japon comme un
marché prometteur en terme de
sous-traitance de logiciels. Cependant, la
plupart des programmeurs ne connaissent
pas le japonais. Alors, FSoft a créé un
groupe de correction des documents
traduits afin que les partenaires nippons
reçoivent des documents dans un japonais
parfait. Ce groupe - dont Suzuki fait
partie - constitue l'un des services clés
de la compagnie, sorte de pont entre FSoft
et ses clients nippons. Toutes sortes de
textes sont passés au crible :
correspondances, contrats, documents
techniques. Le travail de Suzuki est
fondamental. "Je me considère comme
un membre à part entière de FSoft. J'ai
réellement de la chance d'avoir trouvé
un travail qui corresponde à ma spécialité
et à mes goûts", confie-t-elle.
En principe, FSoft ne dévoile pas les
salaires de ses employés. Mais le chef du
bureau du personnel Pham Phuong Dat laisse
sous-entendre que les étrangers sont
mieux payés que leurs collègues
vietnamiens car ils doivent dépenser plus
que les autochtones : loyer, nourriture,
voyages de retour au pays natal, visa...
Selon Dat, pour travailler avec des
partenaires étrangers, FSoft a besoin de
se frotter à d'autres cultures et de
faire appel à des spécialistes
internationaux. Aussi, la compagnie
est-elle prête à embaucher des experts
indiens, français, japonais, biélorusses
et américains. À bon entendeur salut.
Tiênphong/CVN
( 26/12/04 )
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Les
projets "vietnamiens" d'un jeune Américain |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=22077
"Tout ce qui appartient au Vietnam a imprégné petit
à petit mon sang", confie Markus Taussig, un Américain
qui parle vietnamien avec l'accent des Hanoïens.
En 1993, Markus Taussig était étudiant en dernière année
de l'Université d'Oberlin, dans l'État de l'Ohio. Il
choisit le Vietnam comme thème de sa recherche de fin d'études.
Avec un sac à dos et une paire de sandales en caoutchouc
- du type de celles utilisées jadis par les militaires
vietnamiens -, ce jeune américain partit à la découverte
de Hô Chi Minh-Ville et des provinces environnantes. Lors
des ses pérégrinations en ville et à la campagne,
Markus n'oubliait jamais deux choses : un dictionnaire
anglais - vietnamien et un carnet dans lequel il notait
tous les mots en vietnamien qu'il apprenait au contact des
locaux. Le soir, il revenait à bicyclette à l'Université
de Hô Chi Minh-Ville pour y suivre un cours de
vietnamien.
Pour gagner sa vie, Markus exerça divers métiers :
professeur d'anglais, collaborateur pour des agences étrangères
de communication, des journaux vietnamiens, guide
touristique...
De retour dans son pays, Markus continua ses études,
obtenant en 1997 une maîtrise de la Faculté des
relations internationales de l'Université John Hopkins à
Washington. Puis, il décida de retourner à Hô Chi
Minh-Ville. Pour obtenir la bourse Full Bright, il élabora
un projet baptisé "Programme de développement économique
dans le secteur privé". "Je promis au
responsable du Bureau de représentation de la Banque
mondiale à Hô Chi Minh-Ville de collecter toutes les
données pendant trois semaines, alors qu'à ce moment-là
je n'avais aucune information !", se rappelle Markus.
Après des jours de missions dans les provinces du delta
du Mékong, il tapa son rapport : "L'origine de la
croissance insuffisante au Vietnam. Résultat d'une enquête
sur 95 grandes entreprises vietnamiennes". Ce
document traite de façon très détaillée du développement
du pays et des potentiels des entreprises privées au
Vietnam. Puis, Markus créa son site web : www.homepage.mac.com/markustaussig,
où les internautes trouvent des informations sur ses
projets "vietnamiens", réalisés en
coordination avec des organisations internationales.
Actuellement, ce jeune américain mène de front deux
recherches. L'une sur les facteurs qui influencent la décision
d'un entrepreneur lorsqu'il décide de monter une société.
L'autre sur l'application de la loi sur l'entreprise et
les expériences d'autres pays. Passionné par le Vietnam,
il semble bien que Markus soit parti pour y rester
longtemps.
Viêt Anh/CVN
( 19/12/04 )
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Plus d'un million de dollars pour les services
commerciaux
Le Département américain de l'Agriculture vient
d'accorder plus d'un million de dollars au projet de développement
des services commerciaux ruraux dans les provinces d'An
Giang, Kiên Giang et Bên Tre (delta du Mékong). Le
projet devrait être mis en œuvre par l'Organisation
internationale de coopération et de développement
agricoles et l'Association des petites et moyennes
entreprises rurales du Vietnam. Ce projet permet de
rehausser la qualité du diagnostic sur les épizooties
dans les élevages aquatiques.
(
13/12/04 )
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L'accord
commercial bilatéral entre le Vietnam et
les États-Unis est entré en vigueur le
10 décembre 2001. Depuis, il a donné aux
entreprises vietnamiennes l'opportunité
d'exploiter ce gigantesque marché.
Les exportations du Vietnam vers les États-Unis
se sont fortement accrues, a constaté
Nguyên Van Binh, expert au Département
du marché américain relevant du ministère
du Commerce. L'an dernier, malgré les
quotas, la valeur des exportations
d'articles de textile-habillement du
Vietnam vers les États-Unis a atteint 2,5
milliards de dollars. Plusieurs autres
marchandises prennent de plus en plus la
direction de ce marché : café, produits
aquatiques... Grâce à son statut de pays
favorisé, une forte croissance a été
enregistrée pour certains produits
(chaussures, fruits et légumes, articles
en bois, objets en céramiques). Pourtant,
en raison de la faible capacité de
production du pays, la quantité de
marchandises exportées reste modeste.
Toujours selon Nguyên Van Binh, le
chiffre d'affaires des exportations
vietnamiennes vers le marché américain
ne dépasse pas une centaine de milliards
de dollars par an, parce que plusieurs
articles vietnamiens ne bénéficient pas
encore d'un traitement égal à ceux
provenant d'autres pays. Pour créer un
terrain favorable aux marchandises
vietnamiennes, le Vietnam devrait adhérer
à l'OMC (Organisation mondiale du
commerce) et persuader les États-Unis
d'appliquer de manière systématique
l'accord qui a été signé avec le
Vietnam.
Le marché
vietnamien largement ouvert
Pendant les trois premières années de réalisation
de l'accord, le Vietnam a respecté ses
engagements. Il a accordé des conditions
favorables aux entreprises américaines
dans le secteur de l'import-export. Pour
l'audit, le ministère des Finances s'est
vu charger d'attribuer des licences pour
la création de compagnies d'audit américaines,
dont le nombre se basait sur les besoins
du marché vietnamien. En ce qui concerne
les services de télécommunication, deux
ans après la mise en vigueur de l'accord,
les compagnies américaines ont été
autorisées à créer des coentreprises
avec des partenaires vietnamiens, dans
lesquelles l'apport de fonds de la partie
américaine ne dépassait pas la moitié
du capital statutaire. En matière de
construction et d'assemblage, pendant
leurs trois premières années d'activité,
elles ne sont autorisées qu'à fournir
des services aux entreprises à capital étranger
implantées au Vietnam. L'année
prochaine, le marché de l'assurance ainsi
que le secteur bancaire et financier
seront plus ouverts aux compagnies américaines.
En ce qui concerne l'assurance, les
compagnies américaines pourront créer
une coentreprise avec un partenaire
vietnamien doté d'une licence pour
exercer dans le domaine de l'assurance. Le
capital américain sera limité à 50 % du
capital statutaire de la coentreprise.
Dans le secteur bancaire et financier, à
partir de l'an 2005, les sociétés américaines
seront autorisées à mener elles-mêmes
des activités financières au Vietnam.
Auparavant, c'est-à-dire pendant les
trois premières années d'application de
l'accord, elles ne pouvaient participer au
marché vietnamien qu'en créant une
coentreprise avec un partenaire
vietnamien.
Thuy Tiên/CVN
( 10/12/04 )
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Le
vol No869 de la Compagnie aérienne United
Airlines qui transporte 347 passagers, va
atterrir aujourd'hui à Hô Chi
Minh-Ville, en provenance de San
Francisco. "Ce vol signifie
beaucoup", selon le journal américain
The Mercury News, du 7 décembre.
Il est le symbole le plus récent du fait
que les relations entre les États-Unis et
le Vietnam ne cessent de se développer
dans tous les domaines, du commerce à la
lutte contre le terrorisme et le trafic de
drogue. Quelques entrepreneurs et
adjudicateurs américains d'origine
vietnamienne, basés dans la Silicon
Valley (au sud-ouest de San Francisco,
Californie), considèrent ce vol comme un
signe qui prouve que c'est le moment
d'investir au Vietnam, selon le journal.
Sam Nhin, un Vietnamien domicilié aux États-Unis
depuis 1979, qui travaille actuellement
pour la compagnie WestCoast Precision déclare
que son voyage vise à étudier la
possibilité d'ouvrir une succursale au
Vietnam. "C'est une bonne occasion
d'estimer le soutien que le gouvernement
vietnamien pourrait accorder à la
protection des fonds des
investisseurs", a-t-il expliqué. Les
représentants du Vietnamese Silicon
Valley Network, une organisation qui
regroupe des hommes d'affaires vietnamiens
du monde entier, sont également présents
sur ce vol. Ce seront les premiers experts
américains d'origine vietnamienne à
animer un colloque sur les technologies
qui permettront d'attirer les
investisseurs vers la jeune technologie du
Vietnam.
Selon Graham Atkinson, vice président
d'United Airlines, le vol reliant San
Francisco à Hô Chi Minh-Ville tous les
jours avec un arrêt à Hong Kong entre
dans le cadre de son projet de développement
vers l'Asie. La compagnie aérienne américaine
a prévu d'ouvrir des vols vers trois
nouvelles destinations asiatiques l'année
prochaine.
Selon Frances Zwenig, directeur du Conseil
des entrepreneurs États-Unis - ASEAN,
"ce vol ouvrira plusieurs opportunités
commerciales pour l'état de Californie,
surtout pour les PME". Le chiffre
d'affaires commercial entre les deux pays
devrait atteindre 4,8 milliards de dollars
cette année.
À ce jour, les États-Unis occupent la
deuxième place après le Japon en terme
du nombre de touristes qui visitent le
Vietnam.
Duc Dung/CVN
( 10/12/04 )
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Vietnam-Etats-Unis
: Loretta Sanchez persona non grata |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37&TOPIC_ID=49&REPLY_ID=21776
La visite de Loretta Sanchez, membre de la
Chambre des représentants des États-Unis,
ne sert pas les relations Vietnam-États-Unis,
a souligné le porte-parole du ministère
des Affaires étrangères, Lê Dung.
Répondant le 3 décembre, aux questions
des correspondants des agences de presse
AP et DPA, sur les raisons pour lesquelles
le gouvernement vietnamien a refusé de délivrer
un visa à Loretta Sanchez et sur une éventuelle
influence de ce refus sur les relations
bilatérales, Lê Dung a déclaré :
"Récemment, le Bureau et la
Commission des Affaires extérieures de
l'Assemblée nationale du Vietnam, ont
informé la partie américaine du souhait
de Loretta Sanchez, de se rendre au
Vietnam.
"Ces dernières années, les
relations bilatérales se sont développées
dans tous les domaines, par l'entremise de
nombreux organismes, notamment l'Assemblée
nationale. Plusieurs élus américains ont
visité le Vietnam et vice versa. Dans la
perspective d'accroître les rapports de
coopération équitables dans l'intérêt
commun et le respect mutuel, l'Assemblée
nationale soutient les échanges, les
dialogues francs, ouverts et empreints de
bonne volonté. C'est dans cette
disposition d'esprit qu'elle a accueilli
plusieurs délégations d'élus américains,
dont notamment Loretta Sanchez.
"Pourtant, il est regrettable qu'après
les deux visites en 1999 et en 2000 au
Vietnam, cette dernière ait continué de
faire des déclarations non objectives et
qui ne manifestent pas de bonnes
dispositions à l'égard du Vietnam, entraînant
la désapprobation de l'opinion publique
vietnamienne. Aussi, l'Assemblée
nationale et les Vietnamiens estiment que
la visite de Loretta Sanchez en ce moment
n'entre pas dans l'intérêt des relations
Vietnam-États-Unis".
Pour sa part, Tôn Nu Thi Ninh, vice-présidente
de la Commission des relations extérieures
de l'Assemblée nationale, dans une
interview accordée à l'Agence
vietnamienne d'Information, estime que le
refus de délivrer le visa d'entrée à
Mme Sanchez ne va pas donner une mauvaise
image, sur l'ouverture du Vietnam.
"La plupart des Américains
souhaitent tourner la page et développer
des relations avec les pays d'Asie du
Sud-Est, dont le Vietnam. Le fait qu'une
poignée de personnes tâchent de
s'opposer à ces relations, ne peut porter
atteinte au grand intérêt qu'est
l'intensification de la coopération équitable
et mutuellement avantageuse entre les deux
pays", a affirmé Tôn Nu Thi Ninh
qui a ajouté : "Lors de ma visite
aux États-Unis ce mois-ci, je suis prête
à contacter Loretta Sanchez si elle le
juge nécessaire, afin de contribuer à réduire
les différences et à trouver des points
d'entente".
AVI/CVN
( 06/12/04 )
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Le
Vietnam est sur la bonne voie |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=40&TOPIC_ID=52&REPLY_ID=21602
En tant qu'ambassadeur américain au
Vietnam depuis deux mois, Michael Marine a
eu, le 24 novembre, une première
rencontre avec la presse locale.
"Durant mon mandat, ma priorité
portera sur l'économie et le commerce qui
servent de base aux relations bilatérales",
a déclaré l'ambassadeur. Selon lui,
suite à la conclusion de l'accord
commercial bilatéral, les États-Unis
sont devenus le 3e partenaire commercial
du Vietnam. "Je ferai des efforts
pour favoriser l'arrivée des
investisseurs, entrepreneurs américains
au Vietnam", a-t-il affirmé. Dans un
proche avenir, il se penchera sur la réalisation
du programme d'aide, en faveur de la lutte
anti-sida au Vietnam, que le président américain
a adopté l'an dernier. La somme investie
a été portée de 9 millions de dollars
à 18 millions en 2003 et à 25 millions
cette année. "Je suivrai
attentivement la réalisation des projets
d'aides publiques au développement, afin
qu'ils soient efficaces. Jusqu'ici, les
APD réservées au Vietnam atteignent 60
millions de dollars". Le diplomate américain
désire également resserrer la coopération,
en ce qui concerne l'exécutif, la lutte
contre la criminalité, le trafic de
drogue ainsi que dans le domaine
militaire. Concernant la future adhésion
du Vietnam à l'Organisation mondiale du
commerce (OMC), "les États-Unis
soutiennent fortement le Vietnam, afin
qu'il y adhère le plus rapidement
possible", a déclaré M. Marine.
Abordant le rôle des peuples dans les
relations bilatérales, l'ambassadeur
estime que plus les touristes se rendent
au Vietnam, plus il est mieux connu des Américains.
Selon lui, les 1,4 million de Vietnamiens
résidant aux États-Unis constituent également
un trait d'union entre les deux pays.
"J'ai rencontré des entrepreneurs,
des volontaires américains dans les
endroits que j'ai eu l'occasion de visiter
au Vietnam. Leurs contributions à l'essor
des relations bilatérales sont plus
importantes, que ce que font nos deux
gouvernements", fait remarquer
l'ambassadeur.
Différent de ses prédécesseurs MM.
Peterson et Burghardt, Michael Marine
n'avait pas séjourné pendant une longue
durée au Vietnam, avant d'occuper son
poste. Pourtant, en l'espace de trois ans,
de 1988 à 1990, il a effectué sept
visites à Hanoi. "J'ai donc une idée
des changements au Vietnam qui m'ont
souvent surpris". "Je trouve que
les Vietnamiens font des efforts et que
votre pays est sur la bonne voie",
a-t-il conclu.
Viêt Anh/CVN
( 26/11/04)
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Bientôt une ligne directe HCM-Ville - San Francisco
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=38
Le transporteur aérien américain United Airlines prévoit
pour décembre prochain l'ouverture d'une nouvelle ligne
directe Hô Chi Minh-Ville - San Francisco, selon Mark
Schwab, vice-président de United Airlines en
Asie-Pacifique. Le premier vol (en Boeing 747-400) sera
effectué le 11 décembre avec transit à Hongkong. Grâce
à cet horaire matinal de départ (6h00 locales), les
businessmen auront une pleine journée de travail à
Hongkong et à San Francisco. La semaine dernière, United
Airlines a inauguré son bureau de représentation à Hô
Chi Minh-Ville
(
23/11/04 )
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