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500 millions de dôngs pour les enfants défavorisés

La Banque de l'Agriculture et du développement vient d'offrir 500 millions de dôngs au Fonds national de protection des enfants. Cette somme servira à redonner, en 2005, le sourire et la vue à plus de 400 enfants d'une vingtaine de villes et de provinces. Ce chiffre a porté à 1,5 milliard de dôngs le total accordé par la Banque, depuis 2003.

Nam Dinh et Shijiazhuang signent un accord d'amitié
Un accord d'amitié vient d'être signé entre la ville de Nam Dinh (Nord) et celle de Shijiazhuang, province chinoise du Hebei. Les deux villes se sont engagées à développer leurs échanges et à coopérer dans différents secteurs : économie, commerce, sciences et technologies, culture, éducation, santé, construction urbaine, gestion administrative. Cet accord a été conclu à l'occasion d'une visite de la délégation des responsables de Nam Dinh à Shijiazhuang, le 27 décembre.

Kon Tum : 4.521 ha de terrain remis aux minorités
La province de Kon Tum, sur les hauts plateaux du Centre, a octroyé 4.521 ha de terrain aux habitants des minorités ethniques. Ceux-ci serviront à construire des logements et à développer certaines cultures. Cette décision s'inscrit dans
le cadre des politiques en faveur des minorités éthniques. Ainsi Kon Tum ambitionne pour fin 2005 de fournir des terres à tous les habitants nécessiteux.

Les Vietnamiens modifient leurs habitudes alimentaires
L'alimentation des Vietnamiens a enregistré un net changement, selon des enquêtes menées par l'Institut de nutrition. Ainsi, la consommation de viande et d'huile a doublé, par rapport à 1987. Concernant le lait, le chiffre a triplé. La consommation des fruits enregistre une hausse importante, soit 15 fois plus. De nos jours, les Vietnamiens ont de plus en plus tendance à préférer un régime riche à base de viande, d'oeuf, de lait.

( 29/12/04 )


Les villages de métier changent la physionomie

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En trois ans seulement (2001-2003), Thai Binh a vu la naissance de 80 nouveaux villages de métier, portant leur total à 152 dans toute la province. Tous enregistrent un développement accéléré.

Les villages de métier traditionnel dans la province de Thai Binh (Nord) ont attiré plus de 30 % des travailleurs ruraux et contribuent pour plus de 20 % à la croissance économique de la province. Autrefois de nature essentiellement agricole, la province a mis en place des politiques ouvertes favorisant le développement des métiers traditionnels, comme la création de nouvelles activités industrielles. Chaque année, Thai Binh accorde en ce sens un budget de 3 à 7 milliards de dôngs à la formation de nouveaux métiers, et au traitement de la pollution environnementale.

Des sommes significatives
À l'heure actuelle, les villages de métier rapportent chaque année près de 1.800 milliards de dôngs à la province, soit environ 80 % de sa valeur industrielle totale, faisant de Thai Binh une des sept provinces dont le chiffre d'affaires du secteur des petites industries est le plus élevé du pays. Tous les districts et chefs-lieux de la province enregistrent un chiffre d'affaires minimum du secteur des petites industries de 100 milliards de dôngs par an. C'est le cas des districts de Hung Hà: 336 milliards de dôngs, la ville de Thai Binh (270 milliards de dôngs), Thai Thuy (210 milliards de dôngs). Les villages de métier emploient 112.000 travailleurs dont plus de 80.000 travailleurs réguliers et près de 47.000 autres saisonniers. Thai Binh compte maintenant 150 entreprises, 50 coopératives de petite industrie et des dizaines de milliers de groupes de production qui participent à l'activité des villages de métier. Ces derniers ont vraiment changé la physionomie de la campagne. Dans les districts et communes où les métiers traditionnels se développent rapidement comme Nam Cao, Thai Phuong, Hung Hà (textile), Dông Sâm (travail de l'argent), les maisons confortables poussent comme des champignons et les routes sont asphaltées. "Dans notre commune, près de 5.000 personnes travaillent dans le textile. Le salaire mensuel est de 500.000 dôngs", déclare M.Nguyên Quang Vinh, président de la commune de Nam Cao (district de Kiên Xuong). Chaque année, Nam Cao produit plus de 6 millions de mètres de tissus, réalisant un chiffre d'affaires de plus de 65 milliards de dôngs. Environ 95 % de la production est exportée vers le Laos et la Thaïlande. À l'heure actuelle, les revenus annuels par habitant à Nam Cao sont les plus élevés de la province avec plus de 6 millions de dôngs. Autre exemple, la commune de Phuong La (district de Hung Hà) où l'on recense 13 entreprises et des dizaines de groupes de production qui fabriquent annuellement 130 millions de serviettes pour un chiffre d'affaires de plus de 200 milliards de dôngs par an. À Phuong La rassemble également plusieurs "compagnies milliardaires" : l'entreprise textile Hông Quân, la compagnie d'exportation Binh Minh, la brasserie Huong Sen. Les villages de métiers enregistrent également d'excellents résultats à l'exportation : la commune de Minh Lang (district de Vu Thu) exporte pour 2 millions de dollars par an de broderies vers le Japon, la Corée du Sud, la Grande-Bretagne; le village de Thai Thuy où sont employés 4.000 travailleurs, exporte pour plus d'un million de dollars par an de produits de vannerie; le village de Dông Xâm (district de Kiên Xuong) vend à l'étranger pour plus d'un million de dollars de produits d'orfèvrerie par an.
Développer les villages de métier traditionnel constitue un des cinq programmes de pointe de la province de Thai Binh, permettant de réaliser les objectifs de l'œuvre d'industrialisation et de modernisation de la campagne. D'ici 2005, Thai Binh souhaite atteindre une croissance de 18 % par an en terme de valeur de production industrielle.

Thiên Thuât/CVN
( 29/12/04 )


An Giang : Les soldats au coude à coude avec la population
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Les militaires chargés de la garde des frontières sont opérationnels jour et nuit pour lutter contre la contrebande. Ils sont aussi très solidaires avec la population locale, dont la vie quotidienne est souvent difficile.
Le poste frontalier no925 se trouve à Vinh Xuong, une commune reculée, à l'écart des grands axes. En contact étroit avec les locaux, ils sont toujours disponibles pour les aider si nécessaire. Tout récemment, ils ont aidé les habitants de Vinh Xuong à moissonner 100 ha de rizières menacées par les crues. Le service de médecine militaire a donné 200 consultations sans compter la distribution de médicaments. Les soldats ont aussi réparé des maisons et incité 24 familles à abandonner le transport de marchandises de contrebande.
Situation identique au poste de Tinh Biên où les soldats, parallèlement à la surveillance de la frontière, restent solidaires avec une centaine de familles khmères de la commune de Xuân Tô. Dans la pagode de la commune, le bronze Châu Chi Phuong ne tarit pas d'éloges sur les militaires : "Les soldats aident les habitants à récolter le riz et les enfants à étudier. Ce sont vraiment des hommes issus du peuple et pour le peuple".

Hung Hai/CVN
( 22/12/04


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Lai Châu : De nouvelles communes électrifiées

La compagnie générale de l'électricité du Vietnam (EVN), envisage de démarrer prochainement, la construction d'un réseau de lignes électriques de moyenne et basse tension, ainsi que des centres de transformateurs, dans 24 communes de la province montagneuse de Lai Châu (Nord). Ce projet cherche à réaliser l'objectif d'une couverture du réseau électrique national, pour 71 des 86 communes et chefs-lieux de la province de Lai Châu en 2005.

( 24/12/04 )


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La Corée du Sud aide les petits handicapés

Le Fonds de protection des enfants de Corée du Sud a fait don de plus de 16.000 dollars au Vietnam pour la construction d'un Centre de réadaptation fonctionnelle dans le district de Hoà Vang, dans la ville de Dà Nang (Centre). Cette somme porte à 30.000 dollars le total des dons accordés, depuis le début de l'année par la Corée du Sud, pour la construction de ce centre. Mis en service en juillet, ce centre a permis d'accueillir 80 enfants victimes de malformation ou de l'agent orange.
( 24/12/04 )


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Appui canadien aux projets communautaires

L'Ambassadeur du Canada à Hanoi, M. Richard Lecoq, a annoncé aujourd'hui le déblocage de fonds de 1.674.123.000 dôngs (l'équivalent de 140.000 dollars canadiens) pour la mise en oeuvre de six projets par l'entremise du Fonds canadien pour les initiatives locales. Environ 5.000 personnes de 9 provinces du Vietnam en bénéficieront. "La contribution financière à ces projets aidera à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires dans trois provinces des hauts plateaux du Centre (Dak Nong, Dak Lak, Lâm Dông) et dans certains secteurs des provinces de Diên Biên, Cao Bang, Bình Thuân, Hâu Giang, Vinh Long et Cà Mau", a dit l'Ambassadeur Lecoq.
 ( 24/12/04 )


Un coeur débordant d'humanisme

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M. Phi Van Tinh, 52 ans, originaire de Dông Hung (Thai Binh, Nord) a adopté 239 enfants. Certains l'ont quitté pour fonder leur propre famille, d'autres sont restés avec lui.

De 1975 à 1991, Phi Van Tinh était agent de police. Mais comme la vie n'était guère facile à cette époque, il décida en 1994 d'ouvrir une usine de produits artisanaux pour l'exportation nommée Thang Long.
Toutefois, le destin de cet homme ne vaut pas d'être raconté pour sa vie professionnelle mais pour une oeuvre humanitaire unique. Le sort voulait trouver quelqu'un de généreux afin de lui confier des enfants défavorisés. C'est à lui qu'il s'en remis.

Père de 239 enfants
Tout commence en 1992 lors d'une mission à Hanoi. Alors qu'il déambule dans les rues de la capitale, il rencontre par hasard un enfant cireur de chaussures. En un éclair, il décide de le prendre sous sa protection en le faisant travailler chez lui. Rapidement, il fait la même offre à un second enfant puis à un troisième et ainsi de suite. Dans presque tous les cas, il s'agit d'enfants des rues rencontrés à Hanoi. Grâce à M. Tinh, ils reçoivent une éducation, sont scolarisés et peuvent reprendre une vie normale avec une famille autour d'eux et des amis de leur âge.
À bon vin, point d'enseigne. Que ce soit du Nord ou du Sud, il les a tous accueillis, sans aucune discrimination. Parfois, c'est lui qui propose à des enfants de le suivre, d'autres fois, ce sont des organisations sociales qui viennent lui demander de l'aide, comme en 1994 où le Service du travail, des invalides et de la société de Thai Binh lui a présenté un groupe de 25 enfants muets.
Au centre, les enfants sont nourris, éduqués et surtout, ils reçoivent une formation professionnelle dans diverses branches : menuiserie, sculpture, élevage d'animaux, mécanique, construction, électronique civil, couture, etc. Le père Tinh assure, lui même, des cours dans les métiers où il possède des connaissances. Pour les autres, il fait appel à des gens qui partagent ses idéaux et participent au bon fonctionnement du centre en y assurant des cours gratuits.
Une question reste en suspens : d'où vient l'argent pour élever tant d'enfants ? C'est alors que M. Tinh se révèle être aussi un homme d'affaires aguerri qui a très bien réussi sa vie professionnelle. Mais là où beaucoup se contenterait de profiter de leur fortune, lui a fait le choix d'aider. Ainsi les profits réalisés par son hôtel ou sa société de consultation de travail lui permettent d'entretenir tout ce petit monde. D'autre part, les années de service au sein des forces armées lui ont permis de créer un centre de formation pour devenir garde-corps. Un métier pour les jeunes de son pays natal. Une autre source de revenus pour son centre.

Diverses vies
La plupart des adoptés de M.Tinh sont des enfants des rues (147), des orphelins (53), des handicapés (39) ou des enfants abandonnés. Prenons le cas de Ha Thi Thuy. Avant d'être adoptée, elle souffrait de troubles psychologiques. Maintenant, elle est en pleine forme. Quand à Pham Thi Hông (Vu Thu, Thai Binh), elle mendiait au bac de Tân Dê à l'âge de 12 ans. En 1994, M. Tinh croise sa route par hasard en voulant prendre le bac. Souffrant d'une inflammation de la peau, il la conduit à l'hôpital puis décide de l'adopter. Malgré la reconnaissance qu'elle lui porte, la petite refuse de s'entretenir sur sa famille. Jusqu'au 1er jour du Têt 1996 où elle accepte enfin de dire la vérité. Lorsqu'il la ramène dans son foyer, personne n'en croit ses yeux, tout le monde pensait qu'elle était morte. Elle préférera cependant rester au centre et continuera à mener des études jusqu'en 1999. Il y a deux ans, elle a quitté le père Tinh pour travailler dans une entreprise privée.
Pour Lê Van Thinh, l'histoire est bien différente. Originaire de Dinh Hoa (Thai Nguyên, Nord), sa mère est morte lorsqu'il était très jeune et son père s'est remarié. Abandonné, il vécut dans les rues de Thai Binh et pensait devenir un voleur. Mais, il fut finalement accueilli dans le centre, lui permettant ainsi d'échapper à son destin. Un autre cas concerne Mai Thanh Tung, orphelin. En 1993, à l'âge de 12 ans, il est envoyé au centre par le Comité de la population, des familles et des enfants alors que cela fait déjà cinq ans qu'il traîne dans les rues. En 1996, le père Tinh le pousse à s'inscrire à l'école de mécanique de Dông Anh (banlieue de Hanoi). Maintenant, il est marié et a un emploi à Hanoi. Le mariage, simple mais heureux, a été organisé par M. Tinh.
"La majorité des enfants de la rue risquent de devenir des malfaiteurs. Au centre, ils ont la chance de vivre normalement, tant sur le plan matériel que mental. Après une longue période où ils furent privés de l'affection des autres, ils recommencent ici à apprendre des sentiments comme l'affection, le respect, le partage. Ils réussissent à surmonter leurs complexes. ", raconte M. Tinh.
S'il avait consacré sa vie à chercher la fortune, M. Tinh aurait certainement terminé sa vie très riche. Pourtant, le seul souhait de cet homme est de voir ses enfants aller à l'école, travailler et vivre légalement grâce à leur savoir et au travail de leurs mains.

Quang Hung/CVN
( 26/12/04 )


 

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33 Lê Thanh Tông, Hanoi , Vietnam.