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Lors
de sa 27e édition qui se déroulera du 28
janvier au 5 février 2005, le festival
international du court métrage de
Clermont-Ferrand prévoit de présenter
une sélection de petits films
vietnamiens, tournés en 2004 à Hanoi.
Pour le programme "Ateliers
Varan", figurent trois documentaires
parmi dix films. Il s'agit de : Trong
phuong Thành Công co làng Thành Công (Dans
le quartier de Thành Công, il y a le
village de Thành Công) de Phan Thi Vàng
Anh (33'), Cha da vê (Papa est
rentré) de Doàn Gia Mân (40') et Sông
o phô (Vivre en ville) de Lê Tuân
Han (22'). Ce projet est réalisé avec le
soutien du Studio national des films
documentaires et scientifiques de Hanoi,
la Fondation Ford, le ministère des
Affaires étrangères, l'Ambassade de
France, le Conseil régional du
Nord-Pas-de-Calais, la Fondation Jean-Luc
Lagardère, Air France, l'Agence
intergouvernementale de la francophonie et
l'UNESCO.
Quant au programme "TPD", cinq
fictions réalisées dans le cadre du
projet "10 mois / 10 courts métrages"
par le TPD (Centre d'aide pour le développement
des talents du cinéma vietnamien). Ils
comprennent : Hanh phuc do (Bonheur
rouge) de Luong Dinh Dung (18'), Nhung
cai bong (L'ombre) de Nguyên Khac Son
et Trân Thi Phuong Nhung (12'), Mua
thu nam (La cinquième saison) de Nguyên
Hoàng Diêp (24'), Môt cuôc chiên
khac (Un autre combat) de Nguyên Manh
Hà (21') et Trên manh sân rêu phu (La
cour commune) de Vuong Minh Viêt (16').
Le TPD bénéficie du soutien du British
Council, des Ambassades de France et du
Danemark.
80 courts métrages
français projetés à Hanoi et à
HCM-Ville
En partenariat avec l'École cinématographique
de Hô Chi Minh-Ville, le Consulat général
de France et le département cinématographique
de l'Université de Paris 8, le festival
va accueillir Lê Thao Huyên, étudiante
en cinéma à Hô Chi Minh-Ville qui réalisera
un reportage sur la manifestation, dans le
cadre de ses études. Elle sera accompagnée
à Clermont-Ferrand de Lewis Eizykman, étudiant
diplômé DESS réalisation. Un second séjour
à Paris avant son retour au Vietnam, lui
permettra de préparer le montage de son
reportage.
En collaboration avec l'Ambassade et le
Consulat général de France au Vietnam,
le ministère des Affaires étrangères et
Unifrance, le festival de Clermont-Ferrand
présente chaque année depuis 1997, une sélection
de courts métrages à Hanoi et à Hô Chi
Minh-Ville. Près de 10.000 spectateurs
ont pu, à ce jour, découvrir quelque 80
courts métrages français.
Diêu An/CVN
( 20/01/05 )
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Phu
Tho : Le temple de la Mère des
Vietnamiens âu Co |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=22776
La légende de âu Co et de Lac Long Quân,
constitue le mythe fondateur du peuple
vietnamien. Le temple dédié à la Mère
âu Co vient d'être inauguré, avant
l'anniversaire des rois fondateurs Hùng.
Le ministère de la Culture et de
l'Information et les responsables
provinciaux de Phu Tho, ont inauguré le
18 janvier, le temple de âu Co, la Mère
des Vietnamiens, après plus de trois ans
de travaux. Il est érigé au sommet de la
montagne Van, à 147 m d'altitude, dans
l'ensemble des vestiges des rois
fondateurs Hùng, dans la province de Phu
Tho, à environ 90 km au nord de Hanoi. La
statue de la Mère des Vietnamiens est
conservée dans le temple qui donnait sur
le Sud-Ouest. D'ici, on peut admirer le
panorama de la province. Sous la montagne
Van, se trouve le lac Long Quân.
Cet ouvrage, de 25 milliards de dôngs
d'investissement, a débuté en septembre
2001. Il comprend un temple, deux ailes
sur les côtés et une stèle. Le temple
est construit en bois lim (bois de fer) et
les murs sont gravés de motifs de la
culture dongsonnienne, comme l'oiseau lac
(oiseau aquatique) ainsi que des scènes
de la vie quotidienne des Viêts
d'autrefois. Pour pénétrer dans le
temple, il faut gravir 500 marches en
pierre.
Un ouvrage
historique
L'histoire de la fée et du dragon conte
la naissance du peuple vietnamien, de Van
Lang jusqu'au Vietnam d'aujourd'hui. La légende
raconte que le roi Lac Long Quân (de son
surnom Sùng Lam), s'est marié avec âu
Co, dans la grotte de Lang Xuong. âu Co déposa
en ce lieu un paquet de cent oeufs, qui
donnèrent naissance à cent enfants.
Cinquante suivirent Lac Long Quân, père
du peuple vietnamien, vers la région côtière,
cinquante accompagnèrent âu Co vers les
montagnes. L'aîné devint, lui, le roi Hùng,
le premier roi du pays Van Lang. Il établit
la capitale à Phong Châu. Dix-huit générations
de rois Hùng régnèrent successivement
sur le pays durant 2.655 ans. Les enfants
qui suivirent âu Co s'installèrent à Hiên
Luong, district de Ha Hoà, bourgade de
Son Tây (actuelle commune de Hiên
Luong). En effet, la nature y était
accueillante, belle et luxuriante. âu Co
et sa progéniture pratiquèrent la
riziculture, la sériciculture, le
tissage.
Lê Hoàng/CVN
( 20/01/05 )
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Tây
Nguyên : Trois épopées publiées en édition
bilingue |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=22714
Trois nouvelles épopées du Tây Nguyên
viennent d'être publiées. C'est le fruit
des efforts de l'Institut des études
culturelles, dans le but de préserver les
patrimoines non-matériels des ethnies
minoritaires des hauts plateaux du Centre.
Les trois premières chansons épiques, éditées
en vietnamien et dans le dialecte des
ethnies minoritaires du Tây Nguyên
(hauts plateaux du Centre), ont été présentées
à Hanoi, par l'Institut des études
culturelles. Il s'agit des épopées, Lêng
nghich da thân cua Yang (Le héros Lêng
joue avec la pierre tutélaire de Yang-840
pages), Cuop chiêng cô Bon Tiang (Voler
le vieux gong du village Tiang-1.200
pages), et Udai-Uja (les deux vies d'un héros
sous deux noms différents -1.200 pages).
Les deux premières sont en langue de
l'ethnie Mnông et la dernière, en celle
de l'ethnie Raglai.
Ces trois épopées proviennent du recueil
Kho tang su thi Tây Nguyên
(Trésor d'épopées du Tây Nguyên). Ce
recueil s'inscrit dans le cadre du projet
d'investigation, de collecte, de
conservation et d'interprétation des épopées
du Tây Nguyên. Ce projet, financé par
la Fondation Ford, est entrepris depuis
2001 et se terminera en 2007. Il concerne
cinq provinces des hauts plateaux du
Centre: Dak Lak, Dak Nông, Gia Lai, Kon
Tum et Lâm Dông ainsi que des localités
avoisinantes comme Binh Phuoc, Binh Thuân,
Phu Yên. Pour la première phase qui s'étalera
de mars 2001 à mars 2005, les travaux se
concentrent sur les enquêtes, la collecte
des épopées et des artistes des ethnies
minoritaires, l'enregistrement, la prise
de photos et le tournage des présentations.
La deuxième phase de 2005 à 2007 sera
consacrée aux activités d'interprétation,
à la rédaction et à la publication.
Selon le professeur-docteur Ngô Duc
Thinh, directeur de l'Institut des études
culturelles et responsable du projet, 496
épopées de différentes ethnies, racontées
par des narrateurs locaux, ont été
enregistrées. "Mais faute de
financement, seul 75 ont été choisies,
afin de figurer dans le recueil du Trésor
des épopées du Tây Nguyên",
a-t-il expliqué. Toujours selon lui,
d'ici la fin de l'année, 15 autres épopées
seraient publiées.
Les épopées ont été découvertes par
les Français, L.Sabastier et
D.Antomarchi, durant les années 1950. Ils
ont collecté et traduit en français,
celles de Dam San et de Dam Di, dans le
but de présenter au monde les patrimoines
littéraires oraux des ethnies
minoritaires du Tây Nguyên.
Durant les années 1960, de nombreuses épopées
des ethnies minoritaires dont la plupart
appartiennent aux Êdê, ont été
traduites en vietnamien et publiées dans
le livre Les longs poèmes du Tây Nguyên.
Toutefois, les années 1980 à 1990 ont été
considérées comme l'époque d'or de la
collecte des épopées, avec notamment la
découverte de l'énorme ensemble des récits
poétiques de l'ethnie Mnông, Ot
Ndron.
Viêt Van/CVN
( 18/01/05 )
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Présenté
le 8 décembre dernier en avant-première
française, le film "Mê Thao - thoi
vang bong" (Mê Thao - il fut un
temps), une production du studio Giai
Phong (Libération), a fait salle comble
à Paris, Lyon, Nimes et Orléans.
Adapté du récit "Chùa Dàn"
(pagode Dàn) du feu écrivain Nguyên Tuân,
ce film dépeint l'atmosphère du nord du
pays au début du XXe siècle, sous la
botte française. Il s'articule autour de
la vie tragique d'un chef de hameau nommé
Mê Thao.
Ce film, projeté en France durant 6
semaines, a reçu un accueil enthousiaste
des spectateurs qu'ils soient vietnamiens
d'origine ou français. Ils ont été séduits
autant par la mise en scène, le contenu
que le talent des acteurs. Les Vietnamiens
de la diaspora ont retrouvé avec émotion
les étangs de lotus, les voies communales
et les vieilles maisons de briques qu'ils
avaient encore en mémoire malgré des années
loin du pays natal. Ils ont revu avec
plaisir des scènes particulièrement
nostalgiques et familières - par exemple
les relations et conflits entre les différentes
classes sociales -, le tout rythmé par
des morceaux de musique traditionnelle. Un
film qui transmet aussi des messages et
une certaine philosophie de la vie.
Ce succès est surprenant pour un film
vietnamien. En effet, les films étrangers
restent rarement aussi longtemps en salle
en France. Ainsi, une quinzaine de films
passent sur les écrans français chaque
semaine et plus de 80 films étrangers
sont proposés actuellement aux Parisiens.
"Saison des goyaves" du réalisateur
Dang Nhât Minh, "Immeuble" de
Viêt Linh, "Les scieurs de
bois" avaient été projetés plus de
8 semaines en France. Ce qui en dit long
sur la compétitivité des films
vietnamiens sur le marché français.
AVI/CVN
( 13/01/05 )
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L'art
de présenter les valeurs traditionnelles |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=22565
À l'étranger, le Vietnam évoque plus
souvent des images de guerre plutôt
qu'une musique et des arts scéniques
traditionnels. La question est de savoir
comment présenter au monde la riche
culture artistique de notre pays.
Tuông (théâtre classique royal),
chèo (opéra folklorique), cai
luong (théâtre rénové du Sud),
marionnettes ou quan ho (chants
alternés), le Vietnam a une longue
tradition des spectacles de la scène, héritages
ancestraux dont le pays tire fierté. À
juste titre d'ailleurs puisque l'UNESCO
vient de reconnaître le nha nhac de
la Cour impériale de Huê comme
patrimoine immatériel du monde. Conscient
de ce potentiel, le Vietnam a désormais
pour ambition de mettre sous les yeux du
monde son patrimoine artistique.
Preuve de cette volonté, tout au long de
l'année, une centaine de troupes ont
sillonné le globe dans le cadre d'échanges
culturels ou à l'invitation des
organisations internationales. Ainsi,
l'Ambassadeur allemand pour l'UNESCO a
convié une troupe de nha nhac à
se produire dans son pays, pour initier le
public allemand à la musique
vietnamienne.
Pourtant, les arts traditionnels
vietnamiens sont reconnus depuis
longtemps. D'ailleurs, le professeur Trân
Van Khê a déployé de grands efforts
pour les introduire dans le dictionnaire
français de la musique. De même, il a écrit
une présentation de 15 pages sur la
musique traditionnelle destinée au
amateurs hongrois. Tant d'autres
professeurs, artistes et musiciens
vietnamiens ont eux aussi oeuvré à cette
reconnaissance internationale. Mais, force
est d'admettre que ces tentatives n'ont
pas permis aux arts vietnamiens de sortir
de leur cercle fermé.
Technotogies
modernes, outils pour vulgariser la
musique
Il est vrai que la promotion des arts
souffre de lacunes. D' abord, celle ci
n'est pas vraiment régulière, elle est
plus le fruit d'invitations que d'une véritable
politique de représentation mondiale.
Selon Nora Thwates, épouse de
l'Ambassadeur d'Australie au Vietnam et présidente
de l'Association des passionnés de la
culture vietnamienne, seules les
marionnettes ont réellement un impact à
l'étranger. "Nous nous intéressons
autant aux marionnettes qu'au tuông.
Mais, nous ne disposons que de documents
sur le premier alors que pour le second,
rien", se plaint Nora Thwates.
Le professeur Nguyên Thuyêt Phong, un
Vietnamien résidant aux États-Unis,
avoue également que dans son pays
d'accueil, il est plus facile de trouver
des CD, VCD ou DVD de musique vietnamienne
contemporaine que traditionnelle.
Selon le professeur Trân Van Khê, qui a
consacré presque toute sa vie à essayer
de promouvoir la musique traditionnelle à
l'étranger, il faut davantage communiquer
sur les identités culturelles du Vietnam
à travers le monde. Outre les représentations
de spectacles à l'étranger, il faut
profiter des technologies modernes de
l'information comme les CD, VCD, DVD ou
bien internet pour exporter notre culture.
Pour l'Ambassadeur de Roumanie au Vietnam,
Marin Buhoarax, le Vietnam dispose de
conditions favorables pour promouvoir ces
arts. En s'appuyant sur les réseaux de
ses services culturels dans les pays étrangers
ainsi qu'en proposant aux ambassades
implantées dans le pays des spectacles,
le Vietnam pourrait s'offrir des scènes
aux quatre coins de la planète, sans
compter les échanges de délégations
culturelles.
Dans le futur, l'État devrait élaborer
des programmes de promotion de ces arts
traditionnels pour que le monde apprenne
à découvrir le Vietnam sous un autre
angle, celui de la musique et de la scène.
Synthèse de Thu Hà
( 11/01/05 )
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Le
peintre Trân Khanh Chuong a été réélu
président de l'Association des beaux-arts
du Vietnam, à l'occasion de son 6e Congrès,
organisé les 23 et 24 décembre à Hanoi.
"Durant ces cinq dernières années,
les beaux-arts vietnamiens ont connu un
nouvel essor : les thèmes se sont
renouvelés et le langage plastique,
influencé par des courants artistiques étrangers,
s'est modifié", a affirmé Trân
Khanh Chuong,
Regroupant plus de 1.450 membres, cette
association organise annuellement près de
300 expositions dans le pays ou à l'étranger,
contribuant à faire connaître les
beaux-arts vietnamiens dans la région et
dans le monde. La qualité des oeuvres
s'améliore. Les peintres utilisent de
nouvelles matières et techniques. Les
beaux-arts influencent largement la
production artisanale et industrielle, le
théâtre et le cinéma, qui enregistrent
des changements notables. La sculpture de
mémoriaux a connu des bouleversements en
ce qui concerne la dimension et
l'expression artistique. À part les matières
traditionnelles comme la soie, la laque ou
l'huile, les matières durables comme le
cuivre, la pierre ou le métal sont utilisées.
Cependant, il manque encore d'oeuvres
d'une grande créativité. La tendance à
la commercialisation, à la copie du style
artistique étranger devient monnaie
courante. L'Association des beaux-arts du
Vietnam devrait, dans l'avenir, s'attacher
de plus près à la vie de la société.
Thuy Nga/CVN
( 27/12/04 )
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Trân
Van Khê : "La musique traditionnelle
a coulé dans mes veines" |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=22261
Le professeur Trân Van Khê, âgé de 84
ans, est revenu dans son pays natal après
avoir vécu 55 ans en France. Dans ses
bagages, de précieux objets musicaux à
offrir au pays. Portrait d'un homme dont
l'âme et le coeur n'ont vécu que pour la
musique traditionnelle.
Trân Van Khê ne pouvait échapper à un
destin musical. Sa famille pratique cet
art depuis quatre générations dans la
province de Tiên Giang (delta du Mékong)
et dès sa naissance, il fût plongé dans
un environnement propice. "La musique
traditionnelle a toujours coulé dans mes
veines", confie-t-il. Ses premiers
rapports aux mélodies classiques, il les
connaît dans le ventre de sa mère sur
lequel son oncle se penche pour y jouer
des airs de flûte. À l'âge de 6 ans, il
fait connaissance avec le dàn nguyêt (luth
à caisse ronde et à deux cordes). Un an
plus tard, il apprend à jouer au dàn
nhi (viole de jambe à deux cordes).
Puis, l'adolescence venant, c'est au tour
du dàn tranh (cithare à 16
cordes) et aux tambours de passer entre
ses mains. Majeur, après un détour par
les musiques occidentales, le jeune étudiant
Trân décide de retourner à ses racines
et plonge dans les différents styles
traditionnels. Touche à tout, curieux et
infatigable, le musicien explore de
nombreux genres, étudiant tour à tour le
nha nhac de la cour impériale de
Huê, le châu van du Nord, le hat
bôi sudiste, sans oublier le chèo,
le
tuông, le cai luong, le quan
ho, etc. En 1951, il en finit avec ses
études en passant avec succès une thèse
de doctorat en musique traditionnelle dans
la prestigieuse université parisienne de
la Sorbonne (France).
"Vivre pour et dans la musique
traditionnelle m'était prédestiné"
affirme-t-il. Trân Van Khê s'installe en
France où il reste pendant 55 ans. Il
passe son temps à étudier et
perfectionner son art. Ambassadeur
exceptionnel des sonorités vietnamiennes,
il sillonne les salles de son pays
d'accueil et du monde entier pour faire découvrir
les mélodies du Vietnam, exportant par là
même la culture et l'art de vivre de son
peuple.
Heureux qui comme
Ulysse après un long voyage
Maître de musique traditionnelle
vietnamienne, directeur de recherche au
CNRS, professeur à l'Université de la
Sorbonne, Trân Van Khê est aussi membre
d'honneur du Conseil international de la
musique de l'UNESCO, correspondant de
l'Académie européenne des sciences, des
lettres et des arts et pour finir, membre
de la Société française
d'ethnomusicologie. Bardé de
connaissances et de titres, il est un des
rares étrangers reconnus comme citoyens
d'honneur par la République française et
peut à ce titre bénéficier de tous les
privilèges sociaux de l'Hexagone. Mais
lui a préféré revenir sur la terre qui
l'a vue naître 84 ans plus tôt. Si
certains se contenteraient de profiter
d'une retraite méritée, le musicien a
choisi de partager ses connaissances et
expériences avec les nouvelles générations
de musiciens.
Il considère son retour comme celui
"d'un poisson à l'eau". Alors,
dans ses bagages, le vieil homme a emporté
462 objets précieux comme des instruments
musicaux ethniques, des partitions et des
livres, des disques, des cassettes et vidéos,
etc. Son trésor n'est ni plus ni moins
que le résultat d'un demi-siècle consacré
à la recherche scientifique et musicale,
à la découverte d'autres cultures et
d'autres manières de jouer. En les
confiant à ceux qui devront assumer sa mémoire
et son savoir, comment ne pas y voir aussi
une preuve de la générosité et de
l'amour de cet homme pour son pays.
Lorsqu'il évoque le futur, Trân Van Khê
a un projet bien arrêté. Il confie
volontiers qu'il souhaite transmettre ses
connaissances aux chercheurs et étudiants
qui ambitionnent de découvrir la musique
ou l'"ethnographie musicale". Il
souhaite également donner ses conseils et
avis sur les méthodes pour étudier et développer
la musique traditionnelle dans les écoles
et auprès du peuple. Car c'est grâce à
des gens comme lui, que cet art antique a
traversé les siècles, vietnamienne pour
aujourd'hui encore être un joyau de la
culture vietnamienne.
Synthèse de Thu Hà
( 27/12/04 )
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Adoption de la Déclaration de Hanoi sur le dialogue
inter-culturel
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37
La Déclaration de Hanoi sur le dialogue entre les
cultures et civilisations, pour la paix et le développement
durable, a été adoptée le 21 décembre à Hanoi lors
d'une conférence de la région Asie-Pacifique. Cette
manifestation, de deux jours, a été organisée par le
gouvernement vietnamien, en coordination avec l'Unesco
(Organisation des Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture). Comprenant 34 clauses, ce texte
met l'accent sur la nécessité d'instaurer un dialogue
inter-culturel dans la région Asie-Pacifique. Il propose
également diverses orientations et un plan d'actions afin
de mettre en oeuvre et approfondir cette Déclaration
ainsi que celles adoptées lors des dernières conférences
de l'UNESCO sur ce thème.
( 22/12/04 )
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Trân
Van Khê vient de faire don à Hô Chi
Minh-Ville de 460 colis comprenant des
objets musicaux de grande valeur. Il
s'agit d'instruments musicaux ethniques,
de partitions et de livres, de disques, de
cassettes et de vidéos, etc. Cette
collection est le fruit de ses recherches
scientifiques et musicales durant son
demi-siècle passé en France et dans
d'autres pays.
Dans le but de présenter et de valoriser
la culture nationale, ainsi que de concrétiser
son souhait de vivre et de travailler au
Vietnam au terme de sa vie, Trân Van Khê
a décidé de faire don de l'ensemble de
ses objets et documents à la mégapole du
Sud. "Ces trésors intellectuels
n'ont aucune valeur commerciale. Mais pour
moi, ils sont très précieux. Concernant
les futures générations, ils
contribueront à favoriser leurs
recherches sur la musique
traditionnelle", a confié le
professeur Trân Van Khê.
Le Service municipal de la culture et de
l'information prévoit d'enregistrer les
documents audiovisuels sur CD et DVD afin
de mieux en préserver les données. Il a
également demandé au Comité populaire
municipal de rechercher un local afin
d'exposer la collection. Ce lieu permettra
de créer des conditions favorables à
l'organisation d'échanges avec des
chercheurs, des étudiants et élèves qui
aiment la musique.
L'amour pour le pays
natal est sa motivation
Le professeur-docteur Trân Van Khê est
maître de musique traditionnelle du
Vietnam, Directeur de recherche au CNRS,
professeur à l'Université de la Sorbonne
(Paris), membre d'honneur du Conseil
international de la musique de l'UNESCO.
Il est également membre correspondant de
l'Académie européenne des sciences, des
lettres et des arts et de la Société
française d'ethnomusicologie.
En plus de 55 ans de travail, Trân Van Khê
a pu collectionner une centaine d'encyclopédies
musicales dont celles de France, de
Grande-Bretagne, des États-Unis,
d'Italie, près de 200 livres qui
rapportent plus de 200 conférences
organisées dans 68 pays, considérés
comme de précieux documents
ethnographiques, 2.000 livres et revues
musicologiques et de musique vietnamienne,
un grand nombre de photos et plus de 800
cassettes et vidéos, pour enregistrer le
contenu de ses rencontres avec des
artistes populaires connus au Vietnam et
dans d'autres pays.
Passionné de musique traditionnelle
vietnamienne, il a cherché à la faire
connaître dans le monde afin qu'elle
figure dans les dictionnaires musicaux
mondiaux et pour que "l'on aime plus
le peuple vietnamien à travers sa musique
et sa culture". Expliquant sa
motivation, le professeur Trân Van Khê
s'est épanché : "Je ne le fais pas
dans mon intérêt ni pour mon renom, mais
pour l'amour de mon pays natal ".
Thu Hà/CVN
( 20/12/04 )
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Des
Japonais passionnés par le patrimoine de
Hôi An |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=21949
Depuis dix-sept ans, une quarantaine
d'experts et quelque 1.000 volontaires
japonais sont venus dans l'ancienne cité
de Hôi An. But : participer à la préservation
de ce patrimoine mondial.
"Tous les héritages que nos ancêtres
japonais laissèrent à Hôi An il y a près
de cinq siècles, méritent notre concours
à cette oeœuvre de préservation",
affirme Kikuchi Seiichi, expert de
l'Agence japonaise de coopération
internationale (JICA). Ce Japonais de 37
ans vit à Hôi An depuis la fin de l'année
dernière. Chaque jour, il arpente
d'anciens ouvrages architecturaux, comme
le pont Pagode, les temples Triêu Châu
et Phuoc Kiên. Les habitants de
l'ancienne cité se sont ainsi habitués
à voir cet étranger qui ne cesse de
prendre des mesures et des notes, de
l'aube à la tombée de la nuit.
La maison de culte de la famille Truong,
située au carrefour des rues Phan Châu
Trinh et Lê Loi, date du XVIIe siècle.
Pour établir un plan de restauration,
Kikuchi Seiichi a étudié pendant trois
mois ses matériaux de construction. Sous
son contrôle, deux mois plus tard, l'édifice
a été remis en état. À l'heure
actuelle, l'expert japonais examine des
vieilles maisons dans la rue Nguyên Thai
Hoc pour élaborer un projet de réhabilitation.
La contribution de Kikuchi Seiichi est un
exemple parmi tant d'autres, du travail
effectué à Hôi An par les Japonais
depuis 1987.
Pour Sawako Utsumi, chercheuse à
l'Université de Chiba, Hôi An est
devenue familière. Depuis 1993, elle y
vient deux fois par an pour photographier
des façades et des enseignes, étudier le
commerce et le quotidien des habitants.
Parmi ses 200 photos d'archives, figure
bon nombre de clichés de trois vieilles
maisons sises 13, 17 et 19 rue Bach Dang.
On peut y voir tous leurs petits
changements. "Mes photos montrent une
évolution complexe de la vie des
habitants de Hôi An, notamment en ce qui
concerne les activités
commerciales", explique-t-elle. Ce
travail l'a aidée à soutenir avec succès
sa thèse de doctorat. Une thèse qui a
fait des émules et entraîné d'autres
Japonais à Hôi An.
Douze ouvrages
restaurés avec 4 milliards de dôngs
Des étudiants volontaires venus du pays
du Soleil-Levant s'adonnent tous les jours
à la restauration de vieux édifices.
Nagumo, Fukukawa, Mashahiko, Tomuda,
Katsuhira ... les ingénieurs et ouvriers
vietnamiens sont désormais habitués à
ces prénoms. "Les méthodes proposées
par les Japonais sont vraiment
performantes, souligne Trân Anh,
directeur du Centre de préservation des
vestiges de Hôi An. La restauration va,
par exemple, de pair avec la recherche, ce
qui permet de modifier les plans si nécessaire".
Pour le démontage des ouvrages en bois,
le numérotage détaillé des pièces
n'avait jamais été appliqué à Hôi An
avant l'arrivée des experts japonais.
À ce jour, le Japon a accordé au total 4
milliards de dôngs pour réhabiliter
douze vestiges classés par l'Etat. Sans
oublier vingt maisons privées dont les
toits ont été remis en état. "Sans
aide des Japonais, je saurais pas quand ma
vieille demeure serait restaurée, alors
que ma capacité financière reste
modeste", confie le vieux habitant Ly
Si Binh. Le Japon intervient également
dans le domaine de l'archéologie. Lors de
fouilles à Hôi An, des experts et
volontaires japonais ont découvert de
nombreuses jarres funéraires datant de la
civilisation Sa Huynh il y a 2.000 ans. De
1993-1995, un programme de recherche a été
réalisé avec le soutien de la fondation
Toyota. C'est ainsi que le musée de la
culture de Sa Huynh a vu le jour dans la
rue Trân Phu. Quelque 200 objets antiques
y sont exposés.
Six grandes conférences internationales
ont été tenues sous l'égide du Japon,
pour démontrer la valeur historique et
culturelle de Hôi An. Ces rencontres ont
contribué largement au classement de la
ville par l'Unesco comme patrimoine
mondial en 1999. Un an plus tard,
l'institution décernait le prix
"Projet exceptionnel de coopération
dans la préservation de l'ancienne cité
de Hôi An", au Vietnam et au Japon.
Un prix qui témoigne des liens étroits
entre ces deux pays.
* Au XVe siècle, Hôi
An était un grand port maritime. Des
navires de tous les pays y faisaient
escale : des chinois, hollandais,
britanniques, japonais, portugais, français,
indonésiens, etc. Ces bateaux venaient
acheter de la soie, de la porcelaine, du
thé, du poivre, de la laque, des noix
d'arec et des plantes médicinales. Les
Japonais se sont installés très tôt à
Hôi An. Ils avaient même leur rue, la
rue Trân Phu actuellement. Ils ont laissé
un héritage architectural précieux.
Linh Huong/CVN
( 12/12/04 )
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39
Photos : "Terre et hommes" s'exposent à Hô Chi
Minh-Ville
Une exposition de photos intitulée "Terre et
hommes" se déroule, du 8 au 12 décembre, à l'hôtel
New World Saigon à Hô Chi Minh-Ville. Près de 70 photos
prises par Lê Phuc, secrétaire général de
l'Association vietnamienne des photographes (AVP),
proviennent du livre illustré présenté à l'exposition.
Ces oeuvres reflètent l'interférence entre l'espace et
le temps, la terre et les hommes, pour créer une symbiose
durable. La manifestation est organisée par l'AVP, le
journal Sài gon giai phong, l'Association des
photographes de Hô Chi Minh-Ville, la sarl internationale
Fuji Film Minh Viêt et l'hôtel New World Saigon.
Rock : Onze groupes au Festival des
étudiants-élèves 2004
Onze groupes musicaux participeront au festival de rock
des étudiants et des élèves 2004, qui aura lieu le 11 décembre
au parc aquatique de Hanoi. Outre les étudiants et élèves
vietnamiens, le festival attirera aussi ceux venus de
France, de Russie, des États-Unis, de Corée du Sud, de
Japon, etc. Entre autres, le but du festival est d'offrir
aux victimes de l'agent orange les recettes. Enfin, douze
millions de dôngs récompenseront les meilleurs groupes.
3e concours d'opéra et de piano
Le 3e concours d'interprétation d'opéra et de piano se déroulera
le 12 décembre à Hanoi. Il réunira 39 candidats dont la
plus jeune est née en 1985 et le plus âgé en 1968. Huit
récompenses seront remises aux lauréats. De plus, le
jury décernera deux autres prix, respectivement pour la
meilleure interprétation de chanson vietnamienne et le
meilleur pianiste. Tous les candidats devront jouer eux-mêmes
du piano.
Principaux objectifs d'ici à 2020
Lors de la conférence du 8 décembre consacrée au développement
des sports nationaux d'ici à 2020, le Vietnam demandera
à assumer la responsabilité d'organiser trois grands événements.
Il s'agit du festival Indoor Asian Games, des XXVIes SEA
Games en 2010 et de l'ASIAD (Olympiades d'Asie) en 2014.
Pour les objectifs à court terme, le Vietnam ambitionne
la 14e ou 15e place lors du classement final, à l'ASIAD
2006 au Qatar, la 10e place à l'ASIAD 2014. Concernant
des événements comme les Olympiades, le pays a pour
objectif d'obtenir des médailles et de finir parmi les
trois premiers aux SEA Games. Enfin, les conférenciers
ont discuté de trois centres de formation sportive : à
Hanoi, Dà Nang (Centre) et Hô Chi Minh-Ville.
( 10/12/04 )
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Principaux objectifs d'ici à 2020
Lors de la conférence du 8 décembre consacrée au développement
des sports nationaux d'ici à 2020, le Vietnam demandera
à assumer la responsabilité d'organiser trois grands événements.
Il s'agit du festival Indoor Asian Games, des XXVIes SEA
Games en 2010 et de l'ASIAD (Olympiades d'Asie) en 2014.
Pour les objectifs à court terme, le Vietnam ambitionne
la 14e ou 15e place lors du classement final, à l'ASIAD
2006 au Qatar, la 10e place à l'ASIAD 2014. Concernant
des événements comme les Olympiades, le pays a pour
objectif d'obtenir des médailles et de finir parmi les
trois premiers aux SEA Games. Enfin, les conférenciers
ont discuté de trois centres de formation sportive : à Hanoi,
Dà Nang (Centre) et Hô Chi Minh-Ville.
( 10/12/04 )
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Une
soirée de jazz belge au coeur de la
capitale |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=21782
Les mélomanes de Hanoi ont pu apprécier
le jazz belge, lors d'une soirée de la
bande Slang, organisée le 4 décembre. Ce
spectacle s'inscrivait dans le cadre du
festival européen du jazz qui s'est déroulé
à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville, du 26
novembre au 4 décembre.
Le trio Slang qui se compose de François
Garny (contrebasse, vocal), Manu Hermia
(flûte, clavier), Michel Seba
(percussion, batterie) a permis aux mélomanes
dont la plupart sont étrangers, de passer
une excellente soirée, avec ces
musiciens. Les artistes belges ont présenté
aux spectateurs, deux nouveaux CD, mélanges
de blues et de musique afro-américaine.
Le trio a surpris les spectateurs par son
talent créatif au niveau des sons des
différents instruments. La sueur coulant
sur le visage des artistes prouvait tout
l'amour qu'ils portent à leur art qu'ils
essaient de faire partager au public.
Le festival s'est clôturé le 4 décembre
par des représentations des groupes français,
danois, suisse et de la chanteuse
vietnamienne Siu Black.
Cette dernière, comme d'habitude, était
dans une forme éblouissante. Pour la
première fois, des artistes vietnamiens
participaient au festival européen du
jazz comme le chanteur Tung Duong, le
saxophoniste Trân Manh Tuân.
Ce festival est un événement annuel qui
se déroule depuis quatre ans à Hanoi et
à Hô Chi Minh-Ville. Il est organisé
par le Département des représentations
artistiques et l'Espace afin de promouvoir
les échanges culturels et de faire connaître
aux Vietnamiens, le jazz. Les participants
sont des groupes connus comme Jazz Ahead
(Autriche et Allemagne), Slang (Belgique),
Ginman De Luxe (Danemark), Mezcal Jazz
Unit Duo Diaz-Carbou (France), Michiel
Borstlap (Pays-Bas), Patrik Boman Seven
Piece Machine (Suède), François
Lindemann Sextet (Suisse).
Huong Giang
( 06/12/04 )
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Vietnam
- Corée du Sud : La culture est un pilier
des relations bilatérales |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=21843
La semaine d'amitié Vietnam - Corée du
Sud se déroule du 6 au 14 décembre à
Hanoi. Co-organisée par l'Association
d'amitié Vietnam-Corée du Sud
et l'ambassade de ce pays, cette
manifestation célèbre le 12e
anniversaire de l'établissement des
relations diplomatiques entre les deux
pays.
Plusieurs activités culturelles et
artistiques sont organisées. Une pièce
de théâtre sera jouée les 8 et 9 à
l'Opéra de Hanoi par les artistes de la
troupe Whangjinie. Au parc des expositions
Giang Vo à Hanoi, des expositions de
produits électroniques fabriqués au
Vietnam et des représentations d'arts
traditionnels reconnus "héritages
culturels immatériels" seront
organisées. Le public vietnamien peut
faire connaissance avec les arts
traditionnels de la Corée comme la
musique sinawi, la danse populaire de l'éventail
et les chants folkloriques des régions
Kyong-ji et de Sung-mu. À cette occasion,
une exposition de photos consacrée aux
relations bilatérales se déroulera du 10
au 12 décembre. Les fans de cinéma
auront l'occasion de rencontrer leurs
idoles : Chang Nara et Ahn-Jae-wook célèbres
qui jouent dans des séries diffusées sur
la télévision du Vietnam.
Le échanges culturels entre les deux pays
se multiplient. "Nous espérons que
les représentations artistiques des
troupes sud-coréennes contribueront à présenter
la culture sud-coréenne au Vietnam et à
renforcer la compréhension
mutuelle", a expliqué l'ambassadeur
Yoo Tae-Hyun, dans son article écrit pour
le quotidien Lao Dông (Travail).
Depuis 12 ans, les deux pays ont resserré
leurs liens dans les domaines politique,
économique, social et culturel. La valeur
du commerce bilatéral a sextuplé en 11
ans, pour atteindre 3,1 milliards de
dollars en 2003. Selon les prévisions,
cette valeur devrait être portée à 4
milliards de dollars cette année.
"La visite du président Roh Moo-Hyun
du 10 au 12 octobre de cette année, a
permis de développer les relations de
partenariat pour le XXIe siècle",
selon l'ambassadeur Yoo Tae-Hyun.
Cette année, la République de Corée est
devenue le 4e investisseur au Vietnam avec
4,4 milliards de dollars et est à
l'origine de la création de plus de
200.000 emplois.
Lan anh/cvn
( 08/12/04 )
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Le
centre culturel de Kinh Bac en prévision |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39&TOPIC_ID=50&REPLY_ID=21874
La province de Bac Ninh, à 25 km au Nord
de Hanoi, prévoit de construire au début
de 2005, dans son chef-lieu, un centre
culturel de Kinh Bac, son ancien nom.
Il s'agit du plus grand projet de la
localité, qui coûtera environ 180
milliards de dôngs. Le centre couvrira
une superficie de plus de 9 ha. Il
comprendra un amphithéâtre de 1.200
places, un jardin, une place, un lac, un
ensemble de maisons, destinées à présenter
les réalisations enregistrées par la
province de Bac Ninh, dans les domaines économique,
industriel, agricole ainsi que dans les
sciences et les technologies.
L'Institut de recherches architecturales
du ministère de la Construction se charge
du design technique, et de la consultation
pour l'élaboration du projet.
Rappelons que Bac Ninh est une région
culturelle, au folklore traditionnel, qui
abrite un grand nombre de pagodes,
temples, maisons communales et tombeaux.
En particulier, s'y trouvent les pagodes
But Thap, Phât Tich, Dâu, les temples Phù
Dông et Cô Phap, la maison communale de
Dinh Bang, le temple des huit rois de la
dynastie des Ly.
En particulier, la région de Kinh Bac est
aussi très connue de sa fête de Lim,
organisée annuellement au 13e jour du 1er
mois lunaire. Il s'agit d'une fête
typique des chants alternés, appelés le quan
ho.
AVI/CVN
( 09/12/04 )
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Séminaire
sur l'enseignement du français en
Asie-Pacifique à Nha Trang |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=14&NEWSPAPER_ID=34&TOPIC_ID=14&REPLY_ID=21581
L'Agence universitaire de la francophonie,
le Centre du français d'Asie-Pacifique et
les ambassades de France au Vietnam, Laos
et Cambodge organisent, du 22 au 26
novembre, dans la ville de Nha Trang -
province centrale de Khanh Hoa -, le 5e séminaire
international sur l'enseignement du français
en Asie-Pacifique.
Cet événement regroupe une centaine de
professeurs et chercheurs venant
d'universités chinoises, japonaises, françaises,
thaïlandaises... où est enseigné le
français. Les conférenciers évaluent la
qualité de l'enseignement de la langue
dans la région et partagent des expériences.
Ils élaborent également une stratégie
d'enseignement du français en
Asie-Pacifique. À Nha Trang, ils ont eu
l'occasion de visiter des écoles où le
français est enseigné.
CVN
( 26/11/04 ) |
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Nai
Cuu, un village d'enseignants |
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=40&TOPIC_ID=52&REPLY_ID=21756
À l'occasion de la Journée des
enseignants vietnamiens (20 novembre), les
fleurs jonchent les chemins du village de
Nai Cuu, district de Triêu Phong,
province centrale de Quang Tri. Raison :
Nai Cuu totalise environ 400 enseignants.
Situé à environ 3 km du chef-lieu de Thành
Cô, le village de Nai Cuu comprend
environ 2.500 habitants, dont plus de 400
enseignants, sans compter des dizaines de
professeurs et docteurs qui travaillent
dans les universités et instituts de
recherche. Baptisé le village des
enseignants, Nai Cuu a une tradition du métier
de l'enseignement depuis 300 ans. Son
premier enseignant s'appelait Trân Gia
Thuy et était ministre sous la dynastie
des Lê postérieur. Depuis, de nombreux
descendants de la famille Trân et
habitants de ce village ont fait leurs études
dans les écoles normales supérieures.
Actuellement, il y a en moyenne un
enseignant pour 1,5 famille dans le
village.
Selon Hoàng Van Hanh, chef du village, la
population vit de la rizière et reste
pauvre. Pour sortir de la misère, les
habitants de Nai Cuu doivent s'efforcer de
faire des études. Après le baccalauréat,
la plupart des lycéens de Nai Cuu
participent souvent aux concours d'entrée
aux écoles normales supérieures. D'après
de nombreux enseignants de ce village,
l'enseignement constitue un métier noble
et une tradition de Nai Cuu. Quand un
enfant du village devient un enseignant,
c'est une récompense pour les habitants
de Nai Cuu, dont le caractère n'est pas
d'envier une vie prospère mais une vie
simple.
" J'ai dû emprunter de l'argent pour
nourrir mon enfant qui fait des études à
l'Université de Dà Nang (Centre). J'espère
que, dans l'avenir, mon enfant deviendra
un enseignant ", dit un paysan.
L'enseignement, un métier
de père en fils
La famille de l'instituteur Hoàng Danh
est connue dans ce village. Trois de ses
cinq enfants sont enseignants, sortis des
écoles supérieures de pédagogie. Ils
ont été désignés comme les meilleurs
professeurs à l'échelle provinciale. La
famille de cet instituteur totalise 12
personnes, dont 11 sont enseignants. D'après
M. Hoàng Danh, toutes les familles du
village de Nai Cuu ont des enfants qui
sont professeurs et enseignent dans de
nombreuses écoles dans tout le pays.
Le professeur Trân Uoc, quant à lui,
possède cinq fils qui sont tous
instituteurs. Il aime bien le métier
d'enseignement. D'après lui, ce métier
est simple et permet de donner des
connaissances aux élèves. Dans le passé,
il s'est soucié de l'avenir de ses
enfants quand ils ont participé aux
concours d'entrée des écoles normales
supérieures. Cependant, ses fils ont pu
entrer dans ces écoles et sont devenus de
bons enseignants.
Dans le passé, pendant les années
difficiles, le siège de la coopérative
agricole de Nai Cuu était transformé en
salles de classe et en logements destinés
aux enseignants. Actuellement, le village
est doté d'une caisse de promotion d'étude
pour stimuler ses enfants. Un élève lauréat
au niveau provincial et national, ou qui a
réussi les concours d'entrée à
l'université, bénéficie d'une récompense
de 100.000 dôngs. Le professeur de cet élève
recevra également une somme identique.
Chaque année, la journée des enseignants
vietnamiens (20 novembre) devient une fête
du village de Nai Cuu. Des fleurs jonchent
les chemins du village. Les enfants
offrent des fleurs à leurs parents et
grands-parents - les enseignants. Ces
images émouvantes reflètent la tradition
du village de Nai Cuu.
Viêt Phuong/CVN
( 05/12/04 )
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http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=39
Une ancienne maison à Hôi An primée par l'UNESCO
La maison de culte de la famille Truong, construite au
XIXe siècle et située dans l'anciennce cité de Hôi An,
province centrale de Quang Nam, vient d'obtenir le prix
"Award of Merit", par le biais du projet de préservation
de l'architecture des anciennes maisons au Vietnam de
l'UNESCO. Né en 1997, le projet est le fruit d'une coopération
entre le Vietnam et le Japon, entre le Département des
vestiges culturels et une école supérieure japonaise.
Photographie : Hanoi acueuillera le
3e concours international
L'Association des artistes photographes vietnamiens a donné
le coup d'envoi mercredi à Hanoi, au 3e concours et à
l'exposition de photographies d'art 2005 baptisés
"VN-05, Coupe VAPA-Nikon". Ils sont placés sous
le patronage de la Fédération internationale de la
photographie d'art (FIPA) et du groupe Nikon Singapour. Le
Comité d'organisation va enregistrer les photos des
participants, du 24 novembre 2004 au 31 mai 2005. De
nombreux prix d'un total de plus de 400 millions de dôngs
seront décernés aux lauréats. Selon les organisateurs,
des photographes d'une quarantaine de pays devraient
prendre part à ces deux événements.
Hanoi : Une centaine de couples au
mariage collectif
Pour la première fois, une centaine de couples
participeront à un mariage collectif, organisé au Parc
des expositions et des foires à Hanoi, le 11 décembre.
À cette occasion, 200 stands présenteront aux futurs
mariés, les produits, services et informations, afin de réussir
un mariage. Une condition est exigée. Les personnes
doivent se marier pour la première fois. Les coûts de
location des robes, l'ao dài, le maquillage et la voiture
sont gratuits.
Hanoi : Les peintres peuvent espérer
devenir riches
Sur la liste des meilleures villes asiatiques, le titre
honorifique décerné par l'hebdomadaire américain Time,
en ce qui concerne le domaine pictural, revient à Hanoi.
Le journaliste Kay Johnson a écrit dans son article,
qu'un tableau qui se vendait une centaine de dollars il y
a dix ans, n'est accessible aujourd'hui qu'à 30.000
dollars, soit 300 fois plus. Ce qui contribue à stimuler
la création des jeunes artistes.
Vietnam-Japon : Des produits en céramique
exposés
La compagnie d'import-export des produits artisanaux et
l'artisan japonais M. Araki, ont inauguré le 24 novembre,
la 10e exposition d'articles modernes en céramique. Des
milliers de modèles typiques des artisans nippons et
vietnamiens talentueux sont exposés au 16 Ngô Quyên,
Hanoi, jusqu'au 29 novembre.
( 26/11/04)
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Rencontre internationale de linguistes à Hanoi
http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=16&NEWSPAPER_ID=37
Echanges d'expériences dans les recherches sur les
langues asiatiques, du Japon au Moyen-Orient et de la
Syrie à l'Indonésie, telle était la finalité d'un séminaire
(6e du genre) organisé à Hanoi, et qui prend fin
aujourd'hui. Une cinquantaine de linguistes, venus de
Russie, de Chine, du Laos, du Cambodge, de Thaïlande, du
Japon, de France, de RFA, des États-Unis et de Taïwan,
ont participé à cette rencontre. 115 rapports
scientifiques y ont été présentés, traitant de
linguistique descriptive, comparative, appliquée, etc.
( 26/11/04 )
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