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Huit courts métrages vietnamiens au festival de Clermont-Ferrand
 
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Lors de sa 27e édition qui se déroulera du 28 janvier au 5 février 2005, le festival international du court métrage de Clermont-Ferrand prévoit de présenter une sélection de petits films vietnamiens, tournés en 2004 à Hanoi.
Pour le programme "Ateliers Varan", figurent trois documentaires parmi dix films. Il s'agit de : Trong phuong Thành Công co làng Thành Công (Dans le quartier de Thành Công, il y a le village de Thành Công) de Phan Thi Vàng Anh (33'), Cha da vê (Papa est rentré) de Doàn Gia Mân (40') et Sông o phô (Vivre en ville) de Lê Tuân Han (22'). Ce projet est réalisé avec le soutien du Studio national des films documentaires et scientifiques de Hanoi, la Fondation Ford, le ministère des Affaires étrangères, l'Ambassade de France, le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, la Fondation Jean-Luc Lagardère, Air France, l'Agence intergouvernementale de la francophonie et l'UNESCO.
Quant au programme "TPD", cinq fictions réalisées dans le cadre du projet "10 mois / 10 courts métrages" par le TPD (Centre d'aide pour le développement des talents du cinéma vietnamien). Ils comprennent : Hanh phuc do (Bonheur rouge) de Luong Dinh Dung (18'), Nhung cai bong (L'ombre) de Nguyên Khac Son et Trân Thi Phuong Nhung (12'), Mua thu nam (La cinquième saison) de Nguyên Hoàng Diêp (24'), Môt cuôc chiên khac (Un autre combat) de Nguyên Manh Hà (21') et Trên manh sân rêu phu (La cour commune) de Vuong Minh Viêt (16'). Le TPD bénéficie du soutien du British Council, des Ambassades de France et du Danemark.

80 courts métrages français projetés à Hanoi et à HCM-Ville
En partenariat avec l'École cinématographique de Hô Chi Minh-Ville, le Consulat général de France et le département cinématographique de l'Université de Paris 8, le festival va accueillir Lê Thao Huyên, étudiante en cinéma à Hô Chi Minh-Ville qui réalisera un reportage sur la manifestation, dans le cadre de ses études. Elle sera accompagnée à Clermont-Ferrand de Lewis Eizykman, étudiant diplômé DESS réalisation. Un second séjour à Paris avant son retour au Vietnam, lui permettra de préparer le montage de son reportage.
En collaboration avec l'Ambassade et le Consulat général de France au Vietnam, le ministère des Affaires étrangères et Unifrance, le festival de Clermont-Ferrand présente chaque année depuis 1997, une sélection de courts métrages à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville. Près de 10.000 spectateurs ont pu, à ce jour, découvrir quelque 80 courts métrages français.

Diêu An/CVN
( 20/01/05 )


Phu Tho : Le temple de la Mère des Vietnamiens âu Co

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La légende de âu Co et de Lac Long Quân, constitue le mythe fondateur du peuple vietnamien. Le temple dédié à la Mère âu Co vient d'être inauguré, avant l'anniversaire des rois fondateurs Hùng.

Le ministère de la Culture et de l'Information et les responsables provinciaux de Phu Tho, ont inauguré le 18 janvier, le temple de âu Co, la Mère des Vietnamiens, après plus de trois ans de travaux. Il est érigé au sommet de la montagne Van, à 147 m d'altitude, dans l'ensemble des vestiges des rois fondateurs Hùng, dans la province de Phu Tho, à environ 90 km au nord de Hanoi. La statue de la Mère des Vietnamiens est conservée dans le temple qui donnait sur le Sud-Ouest. D'ici, on peut admirer le panorama de la province. Sous la montagne Van, se trouve le lac Long Quân.
Cet ouvrage, de 25 milliards de dôngs d'investissement, a débuté en septembre 2001. Il comprend un temple, deux ailes sur les côtés et une stèle. Le temple est construit en bois lim (bois de fer) et les murs sont gravés de motifs de la culture dongsonnienne, comme l'oiseau lac (oiseau aquatique) ainsi que des scènes de la vie quotidienne des Viêts d'autrefois. Pour pénétrer dans le temple, il faut gravir 500 marches en pierre.

Un ouvrage historique
L'histoire de la fée et du dragon conte la naissance du peuple vietnamien, de Van Lang jusqu'au Vietnam d'aujourd'hui. La légende raconte que le roi Lac Long Quân (de son surnom Sùng Lam), s'est marié avec âu Co, dans la grotte de Lang Xuong. âu Co déposa en ce lieu un paquet de cent oeufs, qui donnèrent naissance à cent enfants. Cinquante suivirent Lac Long Quân, père du peuple vietnamien, vers la région côtière, cinquante accompagnèrent âu Co vers les montagnes. L'aîné devint, lui, le roi Hùng, le premier roi du pays Van Lang. Il établit la capitale à Phong Châu. Dix-huit générations de rois Hùng régnèrent successivement sur le pays durant 2.655 ans. Les enfants qui suivirent âu Co s'installèrent à Hiên Luong, district de Ha Hoà, bourgade de Son Tây (actuelle commune de Hiên Luong). En effet, la nature y était accueillante, belle et luxuriante. âu Co et sa progéniture pratiquèrent la riziculture, la sériciculture, le tissage.

Lê Hoàng/CVN
( 20/01/05 )


Tây Nguyên : Trois épopées publiées en édition bilingue

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Trois nouvelles épopées du Tây Nguyên viennent d'être publiées. C'est le fruit des efforts de l'Institut des études culturelles, dans le but de préserver les patrimoines non-matériels des ethnies minoritaires des hauts plateaux du Centre.

Les trois premières chansons épiques, éditées en vietnamien et dans le dialecte des ethnies minoritaires du Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre), ont été présentées à Hanoi, par l'Institut des études culturelles. Il s'agit des épopées, Lêng nghich da thân cua Yang (Le héros Lêng joue avec la pierre tutélaire de Yang-840 pages), Cuop chiêng cô Bon Tiang (Voler le vieux gong du village Tiang-1.200 pages), et Udai-Uja (les deux vies d'un héros sous deux noms différents -1.200 pages). Les deux premières sont en langue de l'ethnie Mnông et la dernière, en celle de l'ethnie Raglai.
Ces trois épopées proviennent du recueil Kho tang su thi Tây Nguyên
(Trésor d'épopées du Tây Nguyên). Ce recueil s'inscrit dans le cadre du projet d'investigation, de collecte, de conservation et d'interprétation des épopées du Tây Nguyên. Ce projet, financé par la Fondation Ford, est entrepris depuis 2001 et se terminera en 2007. Il concerne cinq provinces des hauts plateaux du Centre: Dak Lak, Dak Nông, Gia Lai, Kon Tum et Lâm Dông ainsi que des localités avoisinantes comme Binh Phuoc, Binh Thuân, Phu Yên. Pour la première phase qui s'étalera de mars 2001 à mars 2005, les travaux se concentrent sur les enquêtes, la collecte des épopées et des artistes des ethnies minoritaires, l'enregistrement, la prise de photos et le tournage des présentations. La deuxième phase de 2005 à 2007 sera consacrée aux activités d'interprétation, à la rédaction et à la publication.
Selon le professeur-docteur Ngô Duc Thinh, directeur de l'Institut des études culturelles et responsable du projet, 496 épopées de différentes ethnies, racontées par des narrateurs locaux, ont été enregistrées. "Mais faute de financement, seul 75 ont été choisies, afin de figurer dans le recueil du Trésor des épopées du Tây Nguyên", a-t-il expliqué. Toujours selon lui, d'ici la fin de l'année, 15 autres épopées seraient publiées.
Les épopées ont été découvertes par les Français, L.Sabastier et D.Antomarchi, durant les années 1950. Ils ont collecté et traduit en français, celles de Dam San et de Dam Di, dans le but de présenter au monde les patrimoines littéraires oraux des ethnies minoritaires du Tây Nguyên.
Durant les années 1960, de nombreuses épopées des ethnies minoritaires dont la plupart appartiennent aux Êdê, ont été traduites en vietnamien et publiées dans le livre Les longs poèmes du Tây Nguyên. Toutefois, les années 1980 à 1990 ont été considérées comme l'époque d'or de la collecte des épopées, avec notamment la découverte de l'énorme ensemble des récits poétiques de l'ethnie Mnông, Ot Ndron.

Viêt Van/CVN
( 18/01/05 )


Un film vietnamien fait salle comble en France
 
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Présenté le 8 décembre dernier en avant-première française, le film "Mê Thao - thoi vang bong" (Mê Thao - il fut un temps), une production du studio Giai Phong (Libération), a fait salle comble à Paris, Lyon, Nimes et Orléans.
Adapté du récit "Chùa Dàn" (pagode Dàn) du feu écrivain Nguyên Tuân, ce film dépeint l'atmosphère du nord du pays au début du XXe siècle, sous la botte française. Il s'articule autour de la vie tragique d'un chef de hameau nommé Mê Thao.
Ce film, projeté en France durant 6 semaines, a reçu un accueil enthousiaste des spectateurs qu'ils soient vietnamiens d'origine ou français. Ils ont été séduits autant par la mise en scène, le contenu que le talent des acteurs. Les Vietnamiens de la diaspora ont retrouvé avec émotion les étangs de lotus, les voies communales et les vieilles maisons de briques qu'ils avaient encore en mémoire malgré des années loin du pays natal. Ils ont revu avec plaisir des scènes particulièrement nostalgiques et familières - par exemple les relations et conflits entre les différentes classes sociales -, le tout rythmé par des morceaux de musique traditionnelle. Un film qui transmet aussi des messages et une certaine philosophie de la vie.
Ce succès est surprenant pour un film vietnamien. En effet, les films étrangers restent rarement aussi longtemps en salle en France. Ainsi, une quinzaine de films passent sur les écrans français chaque semaine et plus de 80 films étrangers sont proposés actuellement aux Parisiens.
"Saison des goyaves" du réalisateur Dang Nhât Minh, "Immeuble" de Viêt Linh, "Les scieurs de bois" avaient été projetés plus de 8 semaines en France. Ce qui en dit long sur la compétitivité des films vietnamiens sur le marché français.
AVI/CVN
( 13/01/05 )


L'art de présenter les valeurs traditionnelles

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À l'étranger, le Vietnam évoque plus souvent des images de guerre plutôt qu'une musique et des arts scéniques traditionnels. La question est de savoir comment présenter au monde la riche culture artistique de notre pays.

Tuông (théâtre classique royal), chèo (opéra folklorique), cai luong (théâtre rénové du Sud), marionnettes ou quan ho (chants alternés), le Vietnam a une longue tradition des spectacles de la scène, héritages ancestraux dont le pays tire fierté. À juste titre d'ailleurs puisque l'UNESCO vient de reconnaître le nha nhac de la Cour impériale de Huê comme patrimoine immatériel du monde. Conscient de ce potentiel, le Vietnam a désormais pour ambition de mettre sous les yeux du monde son patrimoine artistique.
Preuve de cette volonté, tout au long de l'année, une centaine de troupes ont sillonné le globe dans le cadre d'échanges culturels ou à l'invitation des organisations internationales. Ainsi, l'Ambassadeur allemand pour l'UNESCO a convié une troupe de nha nhac à se produire dans son pays, pour initier le public allemand à la musique vietnamienne.
Pourtant, les arts traditionnels vietnamiens sont reconnus depuis longtemps. D'ailleurs, le professeur Trân Van Khê a déployé de grands efforts pour les introduire dans le dictionnaire français de la musique. De même, il a écrit une présentation de 15 pages sur la musique traditionnelle destinée au amateurs hongrois. Tant d'autres professeurs, artistes et musiciens vietnamiens ont eux aussi oeuvré à cette reconnaissance internationale. Mais, force est d'admettre que ces tentatives n'ont pas permis aux arts vietnamiens de sortir de leur cercle fermé.

Technotogies modernes, outils pour vulgariser la musique
Il est vrai que la promotion des arts souffre de lacunes. D' abord, celle ci n'est pas vraiment régulière, elle est plus le fruit d'invitations que d'une véritable politique de représentation mondiale. Selon Nora Thwates, épouse de l'Ambassadeur d'Australie au Vietnam et présidente de l'Association des passionnés de la culture vietnamienne, seules les marionnettes ont réellement un impact à l'étranger. "Nous nous intéressons autant aux marionnettes qu'au tuông. Mais, nous ne disposons que de documents sur le premier alors que pour le second, rien", se plaint Nora Thwates.
Le professeur Nguyên Thuyêt Phong, un Vietnamien résidant aux États-Unis, avoue également que dans son pays d'accueil, il est plus facile de trouver des CD, VCD ou DVD de musique vietnamienne contemporaine que traditionnelle.
Selon le professeur Trân Van Khê, qui a consacré presque toute sa vie à essayer de promouvoir la musique traditionnelle à l'étranger, il faut davantage communiquer sur les identités culturelles du Vietnam à travers le monde. Outre les représentations de spectacles à l'étranger, il faut profiter des technologies modernes de l'information comme les CD, VCD, DVD ou bien internet pour exporter notre culture.
Pour l'Ambassadeur de Roumanie au Vietnam, Marin Buhoarax, le Vietnam dispose de conditions favorables pour promouvoir ces arts. En s'appuyant sur les réseaux de ses services culturels dans les pays étrangers ainsi qu'en proposant aux ambassades implantées dans le pays des spectacles, le Vietnam pourrait s'offrir des scènes aux quatre coins de la planète, sans compter les échanges de délégations culturelles.
Dans le futur, l'État devrait élaborer des programmes de promotion de ces arts traditionnels pour que le monde apprenne à découvrir le Vietnam sous un autre angle, celui de la musique et de la scène.

Synthèse de Thu Hà
( 11/01/05 )


Beaux-arts : Regard sur l'évolution d'une association vietnamienne
 
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Le peintre Trân Khanh Chuong a été réélu président de l'Association des beaux-arts du Vietnam, à l'occasion de son 6e Congrès, organisé les 23 et 24 décembre à Hanoi.
"Durant ces cinq dernières années, les beaux-arts vietnamiens ont connu un nouvel essor : les thèmes se sont renouvelés et le langage plastique, influencé par des courants artistiques étrangers, s'est modifié", a affirmé Trân Khanh Chuong,
Regroupant plus de 1.450 membres, cette association organise annuellement près de 300 expositions dans le pays ou à l'étranger, contribuant à faire connaître les beaux-arts vietnamiens dans la région et dans le monde. La qualité des oeuvres s'améliore. Les peintres utilisent de nouvelles matières et techniques. Les beaux-arts influencent largement la production artisanale et industrielle, le théâtre et le cinéma, qui enregistrent des changements notables. La sculpture de mémoriaux a connu des bouleversements en ce qui concerne la dimension et l'expression artistique. À part les matières traditionnelles comme la soie, la laque ou l'huile, les matières durables comme le cuivre, la pierre ou le métal sont utilisées.
Cependant, il manque encore d'oeuvres d'une grande créativité. La tendance à la commercialisation, à la copie du style artistique étranger devient monnaie courante. L'Association des beaux-arts du Vietnam devrait, dans l'avenir, s'attacher de plus près à la vie de la société.

Thuy Nga/CVN
( 27/12/04 )


Trân Van Khê : "La musique traditionnelle a coulé dans mes veines"

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Le professeur Trân Van Khê, âgé de 84 ans, est revenu dans son pays natal après avoir vécu 55 ans en France. Dans ses bagages, de précieux objets musicaux à offrir au pays. Portrait d'un homme dont l'âme et le coeur n'ont vécu que pour la musique traditionnelle.

Trân Van Khê ne pouvait échapper à un destin musical. Sa famille pratique cet art depuis quatre générations dans la province de Tiên Giang (delta du Mékong) et dès sa naissance, il fût plongé dans un environnement propice. "La musique traditionnelle a toujours coulé dans mes veines", confie-t-il. Ses premiers rapports aux mélodies classiques, il les connaît dans le ventre de sa mère sur lequel son oncle se penche pour y jouer des airs de flûte. À l'âge de 6 ans, il fait connaissance avec le dàn nguyêt (luth à caisse ronde et à deux cordes). Un an plus tard, il apprend à jouer au dàn nhi (viole de jambe à deux cordes). Puis, l'adolescence venant, c'est au tour du dàn tranh (cithare à 16 cordes) et aux tambours de passer entre ses mains. Majeur, après un détour par les musiques occidentales, le jeune étudiant Trân décide de retourner à ses racines et plonge dans les différents styles traditionnels. Touche à tout, curieux et infatigable, le musicien explore de nombreux genres, étudiant tour à tour le nha nhac de la cour impériale de Huê, le châu van du Nord, le hat bôi sudiste, sans oublier le chèo, le
tuông,
le cai luong, le quan ho, etc. En 1951, il en finit avec ses études en passant avec succès une thèse de doctorat en musique traditionnelle dans la prestigieuse université parisienne de la Sorbonne (France).
"Vivre pour et dans la musique traditionnelle m'était prédestiné" affirme-t-il. Trân Van Khê s'installe en France où il reste pendant 55 ans. Il passe son temps à étudier et perfectionner son art. Ambassadeur exceptionnel des sonorités vietnamiennes, il sillonne les salles de son pays d'accueil et du monde entier pour faire découvrir les mélodies du Vietnam, exportant par là même la culture et l'art de vivre de son peuple.

Heureux qui comme Ulysse après un long voyage
Maître de musique traditionnelle vietnamienne, directeur de recherche au CNRS, professeur à l'Université de la Sorbonne, Trân Van Khê est aussi membre d'honneur du Conseil international de la musique de l'UNESCO, correspondant de l'Académie européenne des sciences, des lettres et des arts et pour finir, membre de la Société française d'ethnomusicologie. Bardé de connaissances et de titres, il est un des rares étrangers reconnus comme citoyens d'honneur par la République française et peut à ce titre bénéficier de tous les privilèges sociaux de l'Hexagone. Mais lui a préféré revenir sur la terre qui l'a vue naître 84 ans plus tôt. Si certains se contenteraient de profiter d'une retraite méritée, le musicien a choisi de partager ses connaissances et expériences avec les nouvelles générations de musiciens.
Il considère son retour comme celui "d'un poisson à l'eau". Alors, dans ses bagages, le vieil homme a emporté 462 objets précieux comme des instruments musicaux ethniques, des partitions et des livres, des disques, des cassettes et vidéos, etc. Son trésor n'est ni plus ni moins que le résultat d'un demi-siècle consacré à la recherche scientifique et musicale, à la découverte d'autres cultures et d'autres manières de jouer. En les confiant à ceux qui devront assumer sa mémoire et son savoir, comment ne pas y voir aussi une preuve de la générosité et de l'amour de cet homme pour son pays.
Lorsqu'il évoque le futur, Trân Van Khê a un projet bien arrêté. Il confie volontiers qu'il souhaite transmettre ses connaissances aux chercheurs et étudiants qui ambitionnent de découvrir la musique ou l'"ethnographie musicale". Il souhaite également donner ses conseils et avis sur les méthodes pour étudier et développer la musique traditionnelle dans les écoles et auprès du peuple. Car c'est grâce à des gens comme lui, que cet art antique a traversé les siècles, vietnamienne pour aujourd'hui encore être un joyau de la culture vietnamienne.

Synthèse de Thu Hà
( 27/12/04 )


Adoption de la Déclaration de Hanoi sur le dialogue inter-culturel
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La Déclaration de Hanoi sur le dialogue entre les cultures et civilisations, pour la paix et le développement durable, a été adoptée le 21 décembre à Hanoi lors d'une conférence de la région Asie-Pacifique. Cette manifestation, de deux jours, a été organisée par le gouvernement vietnamien, en coordination avec l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture). Comprenant 34 clauses, ce texte met l'accent sur la nécessité d'instaurer un dialogue inter-culturel dans la région Asie-Pacifique. Il propose également diverses orientations et un plan d'actions afin de mettre en oeuvre et approfondir cette Déclaration ainsi que celles adoptées lors des dernières conférences de l'UNESCO sur ce thème.
( 22/12/04 )


Un demi-siècle de recherches offert pour le pays
 
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Trân Van Khê vient de faire don à Hô Chi Minh-Ville de 460 colis comprenant des objets musicaux de grande valeur. Il s'agit d'instruments musicaux ethniques, de partitions et de livres, de disques, de cassettes et de vidéos, etc. Cette collection est le fruit de ses recherches scientifiques et musicales durant son demi-siècle passé en France et dans d'autres pays.
Dans le but de présenter et de valoriser la culture nationale, ainsi que de concrétiser son souhait de vivre et de travailler au Vietnam au terme de sa vie, Trân Van Khê a décidé de faire don de l'ensemble de ses objets et documents à la mégapole du Sud. "Ces trésors intellectuels n'ont aucune valeur commerciale. Mais pour moi, ils sont très précieux. Concernant les futures générations, ils contribueront à favoriser leurs recherches sur la musique traditionnelle", a confié le professeur Trân Van Khê.
Le Service municipal de la culture et de l'information prévoit d'enregistrer les documents audiovisuels sur CD et DVD afin de mieux en préserver les données. Il a également demandé au Comité populaire municipal de rechercher un local afin d'exposer la collection. Ce lieu permettra de créer des conditions favorables à l'organisation d'échanges avec des chercheurs, des étudiants et élèves qui aiment la musique.

L'amour pour le pays natal est sa motivation
Le professeur-docteur Trân Van Khê est maître de musique traditionnelle du Vietnam, Directeur de recherche au CNRS, professeur à l'Université de la Sorbonne (Paris), membre d'honneur du Conseil international de la musique de l'UNESCO. Il est également membre correspondant de l'Académie européenne des sciences, des lettres et des arts et de la Société française d'ethnomusicologie.
En plus de 55 ans de travail, Trân Van Khê a pu collectionner une centaine d'encyclopédies musicales dont celles de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis, d'Italie, près de 200 livres qui rapportent plus de 200 conférences organisées dans 68 pays, considérés comme de précieux documents ethnographiques, 2.000 livres et revues musicologiques et de musique vietnamienne, un grand nombre de photos et plus de 800 cassettes et vidéos, pour enregistrer le contenu de ses rencontres avec des artistes populaires connus au Vietnam et dans d'autres pays.
Passionné de musique traditionnelle vietnamienne, il a cherché à la faire connaître dans le monde afin qu'elle figure dans les dictionnaires musicaux mondiaux et pour que "l'on aime plus le peuple vietnamien à travers sa musique et sa culture". Expliquant sa motivation, le professeur Trân Van Khê s'est épanché : "Je ne le fais pas dans mon intérêt ni pour mon renom, mais pour l'amour de mon pays natal ".

Thu Hà/CVN
( 20/12/04 )


Des Japonais passionnés par le patrimoine de Hôi An

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Depuis dix-sept ans, une quarantaine d'experts et quelque 1.000 volontaires japonais sont venus dans l'ancienne cité de Hôi An. But : participer à la préservation de ce patrimoine mondial.

"Tous les héritages que nos ancêtres japonais laissèrent à Hôi An il y a près de cinq siècles, méritent notre concours à cette oeœuvre de préservation", affirme Kikuchi Seiichi, expert de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Ce Japonais de 37 ans vit à Hôi An depuis la fin de l'année dernière. Chaque jour, il arpente d'anciens ouvrages architecturaux, comme le pont Pagode, les temples Triêu Châu et Phuoc Kiên. Les habitants de l'ancienne cité se sont ainsi habitués à voir cet étranger qui ne cesse de prendre des mesures et des notes, de l'aube à la tombée de la nuit.
La maison de culte de la famille Truong, située au carrefour des rues Phan Châu Trinh et Lê Loi, date du XVIIe siècle. Pour établir un plan de restauration, Kikuchi Seiichi a étudié pendant trois mois ses matériaux de construction. Sous son contrôle, deux mois plus tard, l'édifice a été remis en état. À l'heure actuelle, l'expert japonais examine des vieilles maisons dans la rue Nguyên Thai Hoc pour élaborer un projet de réhabilitation. La contribution de Kikuchi Seiichi est un exemple parmi tant d'autres, du travail effectué à Hôi An par les Japonais depuis 1987.
Pour Sawako Utsumi, chercheuse à l'Université de Chiba, Hôi An est devenue familière. Depuis 1993, elle y vient deux fois par an pour photographier des façades et des enseignes, étudier le commerce et le quotidien des habitants. Parmi ses 200 photos d'archives, figure bon nombre de clichés de trois vieilles maisons sises 13, 17 et 19 rue Bach Dang. On peut y voir tous leurs petits changements. "Mes photos montrent une évolution complexe de la vie des habitants de Hôi An, notamment en ce qui concerne les activités commerciales", explique-t-elle. Ce travail l'a aidée à soutenir avec succès sa thèse de doctorat. Une thèse qui a fait des émules et entraîné d'autres Japonais à Hôi An.

Douze ouvrages restaurés avec 4 milliards de dôngs
Des étudiants volontaires venus du pays du Soleil-Levant s'adonnent tous les jours à la restauration de vieux édifices. Nagumo, Fukukawa, Mashahiko, Tomuda, Katsuhira ... les ingénieurs et ouvriers vietnamiens sont désormais habitués à ces prénoms. "Les méthodes proposées par les Japonais sont vraiment performantes, souligne Trân Anh, directeur du Centre de préservation des vestiges de Hôi An. La restauration va, par exemple, de pair avec la recherche, ce qui permet de modifier les plans si nécessaire". Pour le démontage des ouvrages en bois, le numérotage détaillé des pièces n'avait jamais été appliqué à Hôi An avant l'arrivée des experts japonais.
À ce jour, le Japon a accordé au total 4 milliards de dôngs pour réhabiliter douze vestiges classés par l'Etat. Sans oublier vingt maisons privées dont les toits ont été remis en état. "Sans aide des Japonais, je saurais pas quand ma vieille demeure serait restaurée, alors que ma capacité financière reste modeste", confie le vieux habitant Ly Si Binh. Le Japon intervient également dans le domaine de l'archéologie. Lors de fouilles à Hôi An, des experts et volontaires japonais ont découvert de nombreuses jarres funéraires datant de la civilisation Sa Huynh il y a 2.000 ans. De 1993-1995, un programme de recherche a été réalisé avec le soutien de la fondation Toyota. C'est ainsi que le musée de la culture de Sa Huynh a vu le jour dans la rue Trân Phu. Quelque 200 objets antiques y sont exposés.
Six grandes conférences internationales ont été tenues sous l'égide du Japon, pour démontrer la valeur historique et culturelle de Hôi An. Ces rencontres ont contribué largement au classement de la ville par l'Unesco comme patrimoine mondial en 1999. Un an plus tard, l'institution décernait le prix "Projet exceptionnel de coopération dans la préservation de l'ancienne cité de Hôi An", au Vietnam et au Japon. Un prix qui témoigne des liens étroits entre ces deux pays.

* Au XVe siècle, Hôi An était un grand port maritime. Des navires de tous les pays y faisaient escale : des chinois, hollandais, britanniques, japonais, portugais, français, indonésiens, etc. Ces bateaux venaient acheter de la soie, de la porcelaine, du thé, du poivre, de la laque, des noix d'arec et des plantes médicinales. Les Japonais se sont installés très tôt à Hôi An. Ils avaient même leur rue, la rue Trân Phu actuellement. Ils ont laissé un héritage architectural précieux.

Linh Huong/CVN
( 12/12/04 )


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Photos : "Terre et hommes" s'exposent à Hô Chi Minh-Ville

Une exposition de photos intitulée "Terre et hommes" se déroule, du 8 au 12 décembre, à l'hôtel New World Saigon à Hô Chi Minh-Ville. Près de 70 photos prises par Lê Phuc, secrétaire général de l'Association vietnamienne des photographes (AVP), proviennent du livre illustré présenté à l'exposition. Ces oeuvres reflètent l'interférence entre l'espace et le temps, la terre et les hommes, pour créer une symbiose durable. La manifestation est organisée par l'AVP, le journal Sài gon giai phong, l'Association des photographes de Hô Chi Minh-Ville, la sarl internationale Fuji Film Minh Viêt et l'hôtel New World Saigon.

Rock : Onze groupes au Festival des étudiants-élèves 2004
Onze groupes musicaux participeront au festival de rock des étudiants et des élèves 2004, qui aura lieu le 11 décembre au parc aquatique de Hanoi. Outre les étudiants et élèves vietnamiens, le festival attirera aussi ceux venus de France, de Russie, des États-Unis, de Corée du Sud, de Japon, etc. Entre autres, le but du festival est d'offrir aux victimes de l'agent orange les recettes. Enfin, douze millions de dôngs récompenseront les meilleurs groupes.

3e concours d'opéra et de piano
Le 3e concours d'interprétation d'opéra et de piano se déroulera le 12 décembre à Hanoi. Il réunira 39 candidats dont la plus jeune est née en 1985 et le plus âgé en 1968. Huit récompenses seront remises aux lauréats. De plus, le jury décernera deux autres prix, respectivement pour la meilleure interprétation de chanson vietnamienne et le meilleur pianiste. Tous les candidats devront jouer eux-mêmes du piano.

Principaux objectifs d'ici à 2020
Lors de la conférence du 8 décembre consacrée au développement des sports nationaux d'ici à 2020, le Vietnam demandera à assumer la responsabilité d'organiser trois grands événements. Il s'agit du festival Indoor Asian Games, des XXVIes SEA Games en 2010 et de l'ASIAD (Olympiades d'Asie) en 2014. Pour les objectifs à court terme, le Vietnam ambitionne la 14e ou 15e place lors du classement final, à l'ASIAD 2006 au Qatar, la 10e place à l'ASIAD 2014. Concernant des événements comme les Olympiades, le pays a pour objectif d'obtenir des médailles et de finir parmi les trois premiers aux SEA Games. Enfin, les conférenciers ont discuté de trois centres de formation sportive : à Hanoi, Dà Nang (Centre) et Hô Chi Minh-Ville.

( 10/12/04 )


Principaux objectifs d'ici à 2020
Lors de la conférence du 8 décembre consacrée au développement des sports nationaux d'ici à 2020, le Vietnam demandera à assumer la responsabilité d'organiser trois grands événements. Il s'agit du festival Indoor Asian Games, des XXVIes SEA Games en 2010 et de l'ASIAD (Olympiades d'Asie) en 2014. Pour les objectifs à court terme, le Vietnam ambitionne la 14e ou 15e place lors du classement final, à l'ASIAD 2006 au Qatar, la 10e place à l'ASIAD 2014. Concernant des événements comme les Olympiades, le pays a pour objectif d'obtenir des médailles et de finir parmi les trois premiers aux SEA Games. Enfin, les conférenciers ont discuté de trois centres de formation sportive : à Hanoi, Dà Nang (Centre) et Hô Chi Minh-Ville.

( 10/12/04 )


Une soirée de jazz belge au coeur de la capitale

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Les mélomanes de Hanoi ont pu apprécier le jazz belge, lors d'une soirée de la bande Slang, organisée le 4 décembre. Ce spectacle s'inscrivait dans le cadre du festival européen du jazz qui s'est déroulé à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville, du 26 novembre au 4 décembre.

Le trio Slang qui se compose de François Garny (contrebasse, vocal), Manu Hermia (flûte, clavier), Michel Seba (percussion, batterie) a permis aux mélomanes dont la plupart sont étrangers, de passer une excellente soirée, avec ces musiciens. Les artistes belges ont présenté aux spectateurs, deux nouveaux CD, mélanges de blues et de musique afro-américaine. Le trio a surpris les spectateurs par son talent créatif au niveau des sons des différents instruments. La sueur coulant sur le visage des artistes prouvait tout l'amour qu'ils portent à leur art qu'ils essaient de faire partager au public.
Le festival s'est clôturé le 4 décembre par des représentations des groupes français, danois, suisse et de la chanteuse vietnamienne Siu Black.
Cette dernière, comme d'habitude, était dans une forme éblouissante. Pour la première fois, des artistes vietnamiens participaient au festival européen du jazz comme le chanteur Tung Duong, le saxophoniste Trân Manh Tuân.
Ce festival est un événement annuel qui se déroule depuis quatre ans à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville. Il est organisé par le Département des représentations artistiques et l'Espace afin de promouvoir les échanges culturels et de faire connaître aux Vietnamiens, le jazz. Les participants sont des groupes connus comme Jazz Ahead (Autriche et Allemagne), Slang (Belgique), Ginman De Luxe (Danemark), Mezcal Jazz Unit Duo Diaz-Carbou (France), Michiel Borstlap (Pays-Bas), Patrik Boman Seven Piece Machine (Suède), François Lindemann Sextet (Suisse).

Huong Giang
( 06/12/04 )


Vietnam - Corée du Sud : La culture est un pilier des relations bilatérales

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La semaine d'amitié Vietnam - Corée du Sud se déroule du 6 au 14 décembre à Hanoi. Co-organisée par l'
Association d'amitié Vietnam-Corée du Sud et l'ambassade de ce pays, cette manifestation célèbre le 12e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Plusieurs activités culturelles et artistiques sont organisées. Une pièce de théâtre sera jouée les 8 et 9 à l'Opéra de Hanoi par les artistes de la troupe Whangjinie. Au parc des expositions Giang Vo à Hanoi, des expositions de produits électroniques fabriqués au Vietnam et des représentations d'arts traditionnels reconnus "héritages culturels immatériels" seront organisées. Le public vietnamien peut faire connaissance avec les arts traditionnels de la Corée comme la musique sinawi, la danse populaire de l'éventail et les chants folkloriques des régions Kyong-ji et de Sung-mu. À cette occasion, une exposition de photos consacrée aux relations bilatérales se déroulera du 10 au 12 décembre. Les fans de cinéma auront l'occasion de rencontrer leurs idoles : Chang Nara et Ahn-Jae-wook célèbres qui jouent dans des séries diffusées sur la télévision du Vietnam.
Le échanges culturels entre les deux pays se multiplient. "Nous espérons que les représentations artistiques des troupes sud-coréennes contribueront à présenter la culture sud-coréenne au Vietnam et à renforcer la compréhension mutuelle", a expliqué l'ambassadeur Yoo Tae-Hyun, dans son article écrit pour le quotidien Lao Dông (Travail).
Depuis 12 ans, les deux pays ont resserré leurs liens dans les domaines politique, économique, social et culturel. La valeur du commerce bilatéral a sextuplé en 11 ans, pour atteindre 3,1 milliards de dollars en 2003. Selon les prévisions, cette valeur devrait être portée à 4 milliards de dollars cette année. "La visite du président Roh Moo-Hyun du 10 au 12 octobre de cette année, a permis de développer les relations de partenariat pour le XXIe siècle", selon l'ambassadeur Yoo Tae-Hyun.
Cette année, la République de Corée est devenue le 4e investisseur au Vietnam avec 4,4 milliards de dollars et est à l'origine de la création de plus de 200.000 emplois.

Lan anh/cvn
( 08/12/04 )


Le centre culturel de Kinh Bac en prévision

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La province de Bac Ninh, à 25 km au Nord de Hanoi, prévoit de construire au début de 2005, dans son chef-lieu, un centre culturel de Kinh Bac, son ancien nom.

Il s'agit du plus grand projet de la localité, qui coûtera environ 180 milliards de dôngs. Le centre couvrira une superficie de plus de 9 ha. Il comprendra un amphithéâtre de 1.200 places, un jardin, une place, un lac, un ensemble de maisons, destinées à présenter les réalisations enregistrées par la province de Bac Ninh, dans les domaines économique, industriel, agricole ainsi que dans les sciences et les technologies.
L'Institut de recherches architecturales du ministère de la Construction se charge du design technique, et de la consultation pour l'élaboration du projet.
Rappelons que Bac Ninh est une région culturelle, au folklore traditionnel, qui abrite un grand nombre de pagodes, temples, maisons communales et tombeaux. En particulier, s'y trouvent les pagodes But Thap, Phât Tich, Dâu, les temples Phù Dông et Cô Phap, la maison communale de Dinh Bang, le temple des huit rois de la dynastie des Ly.
En particulier, la région de Kinh Bac est aussi très connue de sa fête de Lim, organisée annuellement au 13e jour du 1er mois lunaire. Il s'agit d'une fête typique des chants alternés, appelés le quan ho.

AVI/CVN
( 09/12/04 )


Séminaire sur l'enseignement du français en Asie-Pacifique à Nha Trang

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L'Agence universitaire de la francophonie, le Centre du français d'Asie-Pacifique et les ambassades de France au Vietnam, Laos et Cambodge organisent, du 22 au 26 novembre, dans la ville de Nha Trang - province centrale de Khanh Hoa -, le 5e séminaire international sur l'enseignement du français en Asie-Pacifique.

Cet événement regroupe une centaine de professeurs et chercheurs venant d'universités chinoises, japonaises, françaises, thaïlandaises... où est enseigné le français. Les conférenciers évaluent la qualité de l'enseignement de la langue dans la région et partagent des expériences. Ils élaborent également une stratégie d'enseignement du français en Asie-Pacifique. À Nha Trang, ils ont eu l'occasion de visiter des écoles où le français est enseigné.
CVN
( 26/11/04 )


Nai Cuu, un village d'enseignants

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À l'occasion de la Journée des enseignants vietnamiens (20 novembre), les fleurs jonchent les chemins du village de Nai Cuu, district de Triêu Phong, province centrale de Quang Tri. Raison : Nai Cuu totalise environ 400 enseignants.

Situé à environ 3 km du chef-lieu de Thành Cô, le village de Nai Cuu comprend environ 2.500 habitants, dont plus de 400 enseignants, sans compter des dizaines de professeurs et docteurs qui travaillent dans les universités et instituts de recherche. Baptisé le village des enseignants, Nai Cuu a une tradition du métier de l'enseignement depuis 300 ans. Son premier enseignant s'appelait Trân Gia Thuy et était ministre sous la dynastie des Lê postérieur. Depuis, de nombreux descendants de la famille Trân et habitants de ce village ont fait leurs études dans les écoles normales supérieures. Actuellement, il y a en moyenne un enseignant pour 1,5 famille dans le village.
Selon Hoàng Van Hanh, chef du village, la population vit de la rizière et reste pauvre. Pour sortir de la misère, les habitants de Nai Cuu doivent s'efforcer de faire des études. Après le baccalauréat, la plupart des lycéens de Nai Cuu participent souvent aux concours d'entrée aux écoles normales supérieures. D'après de nombreux enseignants de ce village, l'enseignement constitue un métier noble et une tradition de Nai Cuu. Quand un enfant du village devient un enseignant, c'est une récompense pour les habitants de Nai Cuu, dont le caractère n'est pas d'envier une vie prospère mais une vie simple.
" J'ai dû emprunter de l'argent pour nourrir mon enfant qui fait des études à l'Université de Dà Nang (Centre). J'espère que, dans l'avenir, mon enfant deviendra un enseignant ", dit un paysan.

L'enseignement, un métier de père en fils
La famille de l'instituteur Hoàng Danh est connue dans ce village. Trois de ses cinq enfants sont enseignants, sortis des écoles supérieures de pédagogie. Ils ont été désignés comme les meilleurs professeurs à l'échelle provinciale. La famille de cet instituteur totalise 12 personnes, dont 11 sont enseignants. D'après M. Hoàng Danh, toutes les familles du village de Nai Cuu ont des enfants qui sont professeurs et enseignent dans de nombreuses écoles dans tout le pays.
Le professeur Trân Uoc, quant à lui, possède cinq fils qui sont tous instituteurs. Il aime bien le métier d'enseignement. D'après lui, ce métier est simple et permet de donner des connaissances aux élèves. Dans le passé, il s'est soucié de l'avenir de ses enfants quand ils ont participé aux concours d'entrée des écoles normales supérieures. Cependant, ses fils ont pu entrer dans ces écoles et sont devenus de bons enseignants.
Dans le passé, pendant les années difficiles, le siège de la coopérative agricole de Nai Cuu était transformé en salles de classe et en logements destinés aux enseignants. Actuellement, le village est doté d'une caisse de promotion d'étude pour stimuler ses enfants. Un élève lauréat au niveau provincial et national, ou qui a réussi les concours d'entrée à l'université, bénéficie d'une récompense de 100.000 dôngs. Le professeur de cet élève recevra également une somme identique.
Chaque année, la journée des enseignants vietnamiens (20 novembre) devient une fête du village de Nai Cuu. Des fleurs jonchent les chemins du village. Les enfants offrent des fleurs à leurs parents et grands-parents - les enseignants. Ces images émouvantes reflètent la tradition du village de Nai Cuu.

Viêt Phuong/CVN
( 05/12/04 )


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Une ancienne maison à Hôi An primée par l'UNESCO

La maison de culte de la famille Truong, construite au XIXe siècle et située dans l'anciennce cité de Hôi An, province centrale de Quang Nam, vient d'obtenir le prix "Award of Merit", par le biais du projet de préservation de l'architecture des anciennes maisons au Vietnam de l'UNESCO. Né en 1997, le projet est le fruit d'une coopération entre le Vietnam et le Japon, entre le Département des vestiges culturels et une école supérieure japonaise.

Photographie : Hanoi acueuillera le 3e concours international
L'Association des artistes photographes vietnamiens a donné le coup d'envoi mercredi à Hanoi, au 3e concours et à l'exposition de photographies d'art 2005 baptisés "VN-05, Coupe VAPA-Nikon". Ils sont placés sous le patronage de la Fédération internationale de la photographie d'art (FIPA) et du groupe Nikon Singapour. Le Comité d'organisation va enregistrer les photos des participants, du 24 novembre 2004 au 31 mai 2005. De nombreux prix d'un total de plus de 400 millions de dôngs seront décernés aux lauréats. Selon les organisateurs, des photographes d'une quarantaine de pays devraient prendre part à ces deux événements.

Hanoi : Une centaine de couples au mariage collectif
Pour la première fois, une centaine de couples participeront à un mariage collectif, organisé au Parc des expositions et des foires à Hanoi, le 11 décembre. À cette occasion, 200 stands présenteront aux futurs mariés, les produits, services et informations, afin de réussir un mariage. Une condition est exigée. Les personnes doivent se marier pour la première fois. Les coûts de location des robes, l'ao dài, le maquillage et la voiture sont gratuits.

Hanoi : Les peintres peuvent espérer devenir riches
Sur la liste des meilleures villes asiatiques, le titre honorifique décerné par l'hebdomadaire américain Time, en ce qui concerne le domaine pictural, revient à Hanoi. Le journaliste Kay Johnson a écrit dans son article, qu'un tableau qui se vendait une centaine de dollars il y a dix ans, n'est accessible aujourd'hui qu'à 30.000 dollars, soit 300 fois plus. Ce qui contribue à stimuler la création des jeunes artistes.

Vietnam-Japon : Des produits en céramique exposés
La compagnie d'import-export des produits artisanaux et l'artisan japonais M. Araki, ont inauguré le 24 novembre, la 10e exposition d'articles modernes en céramique. Des milliers de modèles typiques des artisans nippons et vietnamiens talentueux sont exposés au 16 Ngô Quyên, Hanoi, jusqu'au 29 novembre.

( 26/11/04)

Rencontre internationale de linguistes à Hanoi
 
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Echanges d'expériences dans les recherches sur les langues asiatiques, du Japon au Moyen-Orient et de la Syrie à l'Indonésie, telle était la finalité d'un séminaire (6e du genre) organisé à Hanoi, et qui prend fin aujourd'hui. Une cinquantaine de linguistes, venus de Russie, de Chine, du Laos, du Cambodge, de Thaïlande, du Japon, de France, de RFA, des États-Unis et de Taïwan, ont participé à cette rencontre. 115 rapports scientifiques y ont été présentés, traitant de linguistique descriptive, comparative, appliquée, etc.
 ( 26/11/04 )


 

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