«Il faut jeter un pont
entre la Suisse et le Vietnam».
Convaincu, Jean-Thien-y Huot, ex-banquier reconverti dans le consulting, a reçu mardi M.
Doan Duy Thanh, président de la Chambre de commerce viet-namienne, accompagné
d'une délégation. Au-delà de la simple visite de courtoisie, les personnalités sont
venues pour nouer des contacts avec des entreprises suisses et à terme drainer des
investissements vers leur pays. Huit sociétés genevoises ont répondu à l'invitation
orchestrée par la Chambre de commerce et d'industrie de Genève.
Et deux d'entre elles ont ouvert leurs portes aux hôtes
viet-namiens: |
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la boulangerie indus-trielle Zogg
et la Société genevoise d'instruments de physique (SIP). «La première pourrait bien
vendre son savoir-faire dans le secteur de la chocolaterie», assure Serge Page,
directeur commercial de l'entreprise Zogg. Quant à la SIP? «Certes, la société
genevoise de machine-outil doit prioritairement sortir de son endettement. Mais son
directeur Gérard Fatio s'est montré très ouvert à notre proposition et il a accueilli
avec enthousiasme la délégation». Si les hôtes asiatiques quitteront certainement
l'entreprise sans contrat ferme, |
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l'avenir reste
prometteur. «Plusieurs stratégies commerciales peuvent être mises en place: dans un
premier temps, la SIP acheminerait des machines archaïques mais encore utilisables par
les industriels asiatiques.»
Robert Kuster, délégué à la promotion economique au Départemènt de
l'économie publique, salue cette initiative privée. Ajoutant toutefois quelques
réserves quant aux perspectives qu'elle pourrait offrir: «Le Viet-nam est en pleine
reconstruction. Il a besoin de produits d'équipement de base. Ce que l'industrie
genevoise, trop spécialisée, ne saurait fournir».
Ad.G |
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La délégation vietnamienne a notamment
visité la SIP, entreprise intéressée par leur visite, porteuse de collaborations
possibles, malgré la re-structuration qui l'attend.
Pierre Abensur |
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