PANORAMA
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Lundi
16 août 2004 14h23 |
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Fêtes de Genève: les Genevois ne sont pas les
champions du tri (16/08/2004) |
Bilan: 225 tonnes de déchets, soit environ 10% de
plus qu’en 2003. |
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DANIÈLE
CHAMBAS |
Photo Eric Aldag
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Les Fêtes de Genève ont attiré 2,1 millions
de visiteurs qui ont mangé, bu et jeté leurs détritus… pas
toujours dans les containers adéquats mais surtout par terre.
Au désespoir de la Ville, qui avait pourtant aligné sagement
ses poubelles, grandes et petites, tout le long des quais. Jeter
dans le bon container, c’est-à-dire trier le verre, le PET,
l’alu, les matières organiques, les huiles usées ainsi que
les cartons et papiers, n’est visiblement pas encore une
priorité pour les participants aux Fêtes. Au total: 225 tonnes
de déchets collectées, soit 205 tonnes à incinérer et
seulement 20 qui ont pu être recyclées.
«Parmi toutes les manifestations organisées dans la ville,
les Fêtes de Genève sont celles où l’on trie le moins»,
remarque Boris Woelflé, chef du Service levée et nettoiement
du domaine public, qui totalise 300 personnes, dont 200 pour «poutzer»
et 100 (y compris les chauffeurs de camions) pour lever les
ordures. Il ajoute: «Durant les manifestations de très grande
affluence, telles que la Lake Parade et le feu d’artifice, il
faudrait vider les containers toutes les heures. Mission
impossible.» Quant au matériel utilisé, la liste est pour le
moins impressionnante.
Lake Parade et feu d’artifice: 120 tonnes de déchets
Après la Lake Parade, le grand nettoyage débute le
dimanche à 5 h avec quelque cinquante tonnes d’ordures
jonchant les quais. Il s’agit d’abord de les balayer avec
deux engins de la Ville, sept de l’Etat et deux autres
appartenant à la commune de Carouge. Puis, dix laveuses entrent
en action. Enfin, sept camions-poubelles trient et transportent
les détritus jusqu’aux Cheneviers, aidés par deux autres véhicules,
ainsi que des compagnies privées qui viennent avec leurs
propres engins.
En ce qui concerne le feu d’artifice, seul le Service
voirie de la Ville intervient, secondé par deux ou trois
entreprises privées. Dès 4 h le dimanche, 80 personnes répètent
le ballet du week-end précédent pour que tout soit «propre en
ordre» à 11 h. Un travail énorme puisque, cette année,
environ 70 tonnes de déchets ont été évacuées.
Mis à part ces deux manifestations d’envergure, les
visiteurs ont laissé sur place quelque 105 tonnes d’ordures
durant les onze jours des Fêtes, plus les pré-Fêtes qui ont débuté
au Jardin anglais le 12 juillet. Soit une augmentation
d’environ 10% par rapport à l’édition précédente qui
n’avait duré que onze jours mais avait attiré un peu plus de
visiteurs. Malgré ce bilan peu encourageant, Boris Woelflé relève
avec satisfaction que 90% des stands utilisent de la vaisselle
biodégradable qui, si elle finit au feu ou dans le lac, ne
pollue pas.
Une Brigade «poutze» a été mise en place cette année au
Jardin anglais et au Village tropical. «Nous avons dû être très
vigilants, à la fois auprès des personnes qui tiennent des
stands comme auprès des visiteurs. Il s’agit de ne pas se décourager
même si, souvent, les gens répondent se ficher du tri»,
explique Michel Cuénod, responsable de cette brigade.
Un bilan de l’état des pelouses sera établi dès le 16 août.
«A première vue, les dégâts sont moindres et la facture ne
devrait pas dépasser 50 000 francs», explique Luc Revillod,
adjoint de direction au SEVE. En effet, les massifs floraux, très
bien protégés, sont en pleine forme. Quant aux pelouses, si
l’herbe cachée sous les planchers a flétri, elle va reverdir
très rapidement. Et seuls quelques mètres carrés de gazon
devront être ressemés.
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Lundi
9 août 2004 1h17 |
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Avec 2,1 millions de
visiteurs, on frise le record de 2003, malgré trois soirs de
pluie. |
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DANIELE
CHAMBAS |
Photo CABRERA GEORGES / 7 août 2004
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Onze jours de Fêtes! A l’heure du
traditionnel bilan, les organisateurs sont satisfaits. Certes,
il y a eu trois soirées pluvieuses mais grâce aux pré-Fêtes
qui ont débuté le 12 juillet au Jardin anglais, le nombre de
visiteurs — 2,1 millions – est presque identique à celui
de 2003, une année record. Aucun doute, les Genevois aiment
leurs Fêtes et le prouvent! Il faut dire qu’avec
250 concerts programmés sur huit scènes, dont celle du
Village Tropical qui a cartonné, il y en avait vraiment pour
tous les goûts. Bien entendu, les organisteurs ont regretté la
défection de Lara Fabian. D’autre part, l’orchestre qui
avait répété avec Sacha Distel a rendu un émouvant hommage
au chanteur vendredi soir.
Au chapitre des points forts: les feux d’artifice de samedi
ont attiré quelque 600 000 Genevois et touristes, en
particulier de France voisine. La République socialiste du
Vietnam, l’hôte d’honneur installé autour de la fontaine,
a particulièrement séduit grâce aux superbes représentations
de sa troupe nationale de danse et de musique, à la qualité de
son artisanat et à l’accueil de ses représentants. «Ils ont
apporté une magnifique note de culture, d’amour et de beauté»
relevait Christian Rey, président de Genève tourisme.
Absente du programme des Fêtes depuis trois ans, la parade aérienne
a déçu les spectateurs qui se trouvaient sur le pont du
Mont-Blanc et alentours car ils n’ont quasiment rien vu.
D’ailleurs, les places assises qui avaient été vendues
seront, heureusement, remboursées. Par contre, les Genevois qui
avaient pu se rendre sur le quai de Cologny ont apprécié un
programme de qualité, même s’il ne comportait pas de
passages de patrouilles militaires. Quant à la Lake Parade du
premier week-end, lègèrement relookée, elle garde ses fans
puisque 400 000 jeunes y ont participé. «Si l’aspect esthétique
des chars est meilleur cette année, la partie musicale doit être
améliorée», précisait M. Rey.
L’événement majeur de l’année
François Bryand, directeur de Genève tourisme, confirma le
rôle essentiel des Fêtes considérées comme l’événement
majeur de l’année. Non seulement en termes de nuitées mais
participant au rayonnement international de notre ville et à sa
promotion. «Autrefois, l’été était calme à Genève. Désormais
les mois de juillet et d’août sont les meilleurs de l’année.»
Si la clientèle du Moyen-Orient a préféré passer l’été
sous d’autres cieux, les organisateurs promettent de tenter de
trouver très rapidement une solution afin de pallier cette défection.
Une bonne nouvelle pour 2005: les pré-Fêtes du Jardin anglais
sont reconduites et peut-être étendues à la rive droite.
Quant à l’hôte d’honneur, ce sera l’Ecosse.
Une course record
Plus d’une centaine de participants
pour la course des garçons de café.
Cécile
Denayrouse
Un record à en croire les organisateurs. Jamais les éditions
précédentes n’avaient enregistré autant de coureurs. Et
pour cause! Hier, ils étaient plus d’une centaine à prendre
part à la course, et chaque année de plus en plus de femmes
tentent leur chance.
Pour cette édition 2004, les participants avaient du mérite:
marcher le plus vite possible, en tenue de travail, sans
renverser son plateau, et le tout sous un soleil de plomb… de
la fontaine du Jardin anglais à Baby Plage et retour. A voir le
nombre de spectateurs qui les encourageaient, les Genevois appréciaient
la performance. Seuls deux participants ont abandonné. Portés
par l’enthousiasme, les premiers arrivés ont pourtant été
disqualifiés pour avoir couru, ce qui est formellement interdit
par le règlement. «Notre course devient un support important
au fil des années, se réjouit Jean-Luc Piguet, vice-président
de la Société des cafetiers restaurateurs. Dans toutes les
brochures ayant trait aux Fêtes de Genève, on peut voir des
photos de cet événement, qui parallèlement devient de plus en
plus apprécié».
Pour la catégorie plus de 35 ans, les vainqueurs sont Célia
Deandrade et Claude Alcouffe. Chez les moins de 35 ans, ce sont
Séverine Puendet et Laurent Blanot. Le premier prix? Un voyage
d’une semaine pour deux personnes. A noter: la performance de
Vincent Glauser, inscrit à la dernière minute comme unique
participant dans la catégorie junior, qui gagne deux cents
francs.
Le lac s’envoie en l’air
Daniele Chambas
Malgré la chaleur étouffante, ils étaient très nombreux
dimanche après-midi à s’être déplacés pour assister à la
parade aérienne. Et les courageux spectateurs à hauteur du
Pavillon de Ruth n’ont pas été déçus; il y en avait pour
tous les goûts. En revanche, pas de chance pour ceux qui s’étaient
contentés de rester le long des quais: le commentaire de
Philippe Roy, porte-parole de l’Aéroport international de Genève,
était inaudible à plus de deux cents mètres. Mais ceux qui
n’entendent rien à l’aviation en ont au moins eu plein les
yeux. Les neuf pilotes du PC7 team ont enchaîné les figures,
plus impressionnantes les unes que les autres, au grand bonheur
des gamins. Les passionnés d’aéronautique ont eu la chance
de voir voler les engins qui participent à l’histoire de
l’aviation: du Boeing 757 de la compagnie Privat-Air au
Super Constellation, «le dauphin des airs», clou du spectacle.
Les avions de l’Aéro-club ont ensuite paradé, juste avant
que les cabrioles du monoplace PITTS ne fassent frissonner plus
d’un dos calciné. Pas moins spectaculaire le numéro de
voltige de la formation Breitling, seule patrouille civile
professionnelle au monde qui vole sur les M39 Albatros.
Malheureusement peu visible, la démonstration de sauvetage
lacustre par l’hélicoptère de l’Hopital cantonal de Genève
s’est également déroulée sans heurts. Bonne nouvelle pour
les spectateurs malheureux qui avaient acheté une place assise
en tribune: étant donné qu’ils n’ont pas profité
pleinement du ballet aérien, ils ont la possibilité de se
faire rembourser leurs billets par Genève Tourisme.
Des feux élégants et particulièrement
scintillants
Daniele Chambas
La très grande foule, soit environ 600 000 personnes, s’était
rassemblée samedi soir pour le spectacle pyromélodique offert
par Genève Tourisme et les Amis des feux d’artificie. Et
comme le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous, beaucoup
de Genevois et de touristes étaient sur place dès l’après-midi
afin de profiter de la fête et choisir le meilleur emplacement
pour la soirée. A 21 h 30, traverser le pont du Mont-Blanc
relevait du gymkana. A 22 h, chacun retient son souffle.
Tout débute par deux minutes d’hommage au Vietnam, hôte
d’honneur des Fêtes. Puis trois artificiers tirent sur des génériques
de musiques de séries TV anglaises, américaines et françaises
depuis 7 pontons, 21 radeaux, les jetées des Eaux-Vives et des
Pâquis, soit sur un total de 130 000 m². De quoi nous en
mettre plein la vue!
Le premier, Pyrotechni’nui qui vient de Tahiti, nous
offre une magnifique mise en bouche pleine de finesse, de fraîcheur
et de gaîté. Suit la célèbre maison Panzera de Turin qui,
avec ses quatre-vingts années d’expérience propose nombre de
bouquets rouge et vert, de pivoines géantes, palmiers dorés et
autres figures très classiques mais toujours aussi époustouflantes.
Enfin la maison genevoise Pyrostars tire le grand final de
vingt-deux minutes. C’est l’éblouissement en particulier
avec une grande nouveauté les chandelles rasant le lac, avant
le crépitement magique des dernières secondes et
l’embrasement du Jet d’eau.
Deux petits incendies, heureusement très vite maîtrisés
par les SIS, ont nécessité une pause de dix minutes après les
1er et 2e feux. «Le Service de protection des eaux nous
interdit de mettre du sable sur les pontons» explique René
Gousset, directeur. En partant les chandelles crachent un peu de
poudre ce qui a mis le feu aux deux pontons. En 2005, il faudra
remettre du sable pour éviter l’incendie.»
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Samedi
7 août 2004 16h45 |
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Parade: tous les yeux rivés vers le ciel
(07/08/2004) |
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JEAN-CLAUDE
FERRIER |
Photo DR
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Rendez-vous à ne pas manquer ce dimanche
8 août, la parade aérienne qui aura pour cadre la rade et
le pourtour du lac jusqu’à la hauteur de Vésenaz
environ. A 13h30, premier vol avec un Boeing 757 de la
compagnie genevoise PrivatAir. Aux commandes, les Genevois
Francisco Agullo et Patrick Danalet (photo).
L’appareil arrivera de la ville pour longer le quai de
Cologny à 230 mètres de la rive et à une altitude de
100 mètres, à une vitesse de 270 km/h. L’avion fera
ensuite un 360 degrés et passera à proximité du Vengeron
et de la Perle du Lac. Quatre passages sont au programme,
dont l’un avec le train d’atterrissage sorti. Le Boeing
volera à une vitesse de 500 km/h lors de son dernier
passage avant de prendre de l’altitude de façon
spectaculaire. L’avion se posera à Cointrin et partira
pour les Etats-Unis.
Soixante litres d’huile à l’heure
Nos deux pilotes laisseront ensuite la place aux
acrobaties de la PC7 Swiss Team des Forces aériennes
suisses, à l’Aéro-Club de Genève qui présentera ses
divers appareils, aux hélicoptères et à la Breitling Jet
Team.
Les commandants de bord Francisco Agullo et Patrick
Danalet décolleront à nouveau, cette fois-ci avec le Super
Constellation récemment ramené des Etats-Unis. Leur
prestation sera la même qu’avec le Boeing 757. Elle
montrera l’évolution intervenue pendant les trente ans
qui séparent les deux appareils. «La consommation du 757
et du Constellation est la même au kilomètre parcouru,
nous déclare Patrick Danalet. En revanche, si le Boeing ne
consomme qu’un litre d’huile pour travarser
l’Atlantique, le Super Constellation en consomme 60 litres
à l’heure!» L’appareil sera équipé de deux caméras,
l’une dans le nez, l’autre dans le train
d’atterrissage.
Programme chargé
Depuis son arrivée en Suisse, le quadrimoteur mythique
des années 50 a été présent à Genève, à Berlin, à
Duxford, près de Londres, pour un meeting, à Ferté-Alais,
près de Paris, à Buochs, à Samedan, dans les Grisons, à
Berne-Belp. Plusieurs vols ont été organisés sur les
Alpes. On le reverra survoler le 3 et le 5 le meeting de
Payerne et il sera présent à Kloten pour une fête aérienne
les 10-11-12 septembre.
Le Super Constellation sera à nouveau présent les 28 et
29 août à Cointrin. On pourra le visiter au P 48, à un
jet de pierre du tunnel de Ferney. Ce week-end, un stand de
la Super Constellation Flyers Association (1600 membres)
vous attend au Jardin anglais. Site internet: www.superconstellation.org
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Samedi
7 août 2004 11h23 |
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en direct > Article |
00h05 FÊTES
DE GENEVE Restrictions de navigation |
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En raison du grand feu d'artifice de ce soir, toute
navigation de plaisance est interdite dans le port de Genève dès 15h00
(aval des jetées du Jet-d'Eau et des Pâquis) et jusqu'à dimanche
01h30 environ.
Une zone réservée à l'amarrage des bateaux de
plaisance sera balisée en amont de la jetée des Pâquis. La navigation
au départ et à destination des ports des Eaux-Vives et Wilson reste
possible. -(tdg-ch)
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Samedi
7 août 2004 11h12 |
Accueil
> Genève
en direct > Article |
00h05 FÊTES
DE GENÈVE Restrictions de
circulation |
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La rive droite, de la rue de Lausanne à la
rue des Alpes, est fermée aujourd'hui et jusqu'à lundi
04h00.
La rive gauche, du quai Général-Guisan à la place des
Marronniers, sera fermée dès 13h00 et jusqu'à lundi 04h00
environ.
L'axe rue de Chantepoulet, rue du Mont-Blanc,
pont du Mont-Blanc, quai Général-Guisan, rues de Versonnex
et Pictet-De-Rochemont, jusqu'à la place Jargonnant, et vice
versa, sera interdit à la circulation à partir de 17h00 et
jusqu'à dimanche 02h00.
La partie du quai Gustave-Ador comprise entre la place
De-Traînant et la place des Marronniers sera fermée dès
18h00 et jusqu'à dimanche 04h00.
Pendant la phase de fermeture du pont du
Mont-Blanc, l'accès au parking du Mont-Blanc est autorisée
depuis la rue du Rhône. La sortie se fait côté rive gauche.
-(tdg.ch)
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Mardi
3 août 2004 7h58 |
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«Faites la fête, pas le bruit!»
(03/08/2004) |
L’Etat édite deux brochures
destinées aux propriétaires de salles et à leurs
utilisateurs. |
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MARC
LALIVE D’EPINAY |
Photo Laurent Guiraud
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Comment faire la fête sans dé
ranger les voisins? Réponse: en lisant les deux
brochures réalisées par le Département de l’intérieur,
de l’agriculture et de l’environnement (DIAE). Ces
plaquettes tentent d’apporter quelques solutions, ou
tout au moins des éclairages sur les meilleures manières
de s’amuser en respectant le voisinage et se protégeant
les oreilles.
«Compte tenu des désagréments que peuvent entraîner
les plaintes du voisinage, ou des dommages sévères
pour l’ouïe que peuvent occasionner des niveaux
sonores incontrôlés, mieux vaut être bien informé
avant l’organisation d’une manifestation»,
peut-on lire dans le texte d’introduction de ces
publications.
«Les mesures, simples, qui sont décrites dans ces
deux brochures permettent de remédier efficacement
aux problèmes de bruit sans compromettre la réussite
d’une soirée.» Deux opuscules pour éduquer les
citoyens Le premier opuscule Les bruits de la fête,
est destiné aux gestionnaires de salles et
d’espaces ouverts au public.
Il y est entre autres indiqué que bien que les
utilisateurs de salles soient directement à
l’origine des nuisances sonores, les communes et les
organismes qui mettent des locaux à la disposition du
public ont également une responsabilité légale.
Le second, Faites la fête, pas le bruit,
s’adresse plus particulièrement aux locataires de
salles, aux organisateurs de manifestations publiques
et aux noceurs de tout poil.
On apprend notamment qu’il existe une obligation
légale qui invite les citoyens à éviter tout excès
de bruit. Et contrairement à l’idée reçue, cette
obligation s’applique à toute heure du jour et de
la nuit, et non pas seulement entre 22 h et 7 h du
matin comme on a tendance à le croire. Inutile donc
d’attendre 21 h 59 pour monter chez votre voisin
lui demander gentiment de bien vouloir baisser le
volume du dernier disque de Patato Valdez accompagné
par ses 149 musiciens.
Eviter tout risque pour l’ouïe
On y découvre également que faire la fête
c’est bien joli, faut-il encore se protéger les
tympans pour être en mesure de remettre ça le
week-end suivant. Le DIAE propose donc une liste
exhaustive de mesures peu contraignantes.
Comme limiter le niveau sonore à 93 décibels
maximum (au-dessus de ce seuil, il est à craindre des
lésions irréversibles) ou placer les haut-parleurs
en hauteur, mais pas au niveau des oreilles.
Bref, une foultitude de conseils et de rappels
d’obligations légales, de manière à ne plus
pouvoir dire: «Désolé, Monsieur l’agent mais
j’savais pas!»
www.geneve.ch/bruit.
Environnement-Info: 022 327 47 11.
Petits conseils pour ménager
vos oreilles et le voisinage...
Propriétaires de salles
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Contrôler régulièrement le niveau sonore.
Demandez aux fêtards d’éviter de faire du bruit
sur la voie publique (claquement de portières, éclats de voix),
notamment la nuit.
Installer les haut-parleurs en hauteur.
Prévoir dans le système d’amplification un
appareil permettant de limiter automatiquement le niveau sonore («limiteur»).
Participants
Eviter de demeurer à proximité immédiate des
haut-parleurs.
Porter des tampons auriculaires pour les expositions
de longues durées.
Ne pas attendre d’avoir mal aux oreilles pour réagir,
être attentif aux signaux d’alarme (bourdonnements, sifflements).
En cas de sifflements, ne pas hésiter à demander
au responsable de la sonorisation de baisser le volume.
Source: Service cantonal de protection contre le bruit et les
rayonnements non-ionisants.
M.L.E.
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Fête de Genève: Un village
vietnamien coloré et chaleureux
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Lundi 2
août 2004 13h09 |
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Genève s’exhibe en petite tenue (02/08/2004) |
Lake Parade et Lake sensation ont attiré près de
500 000 personnes. |
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Photo Magali Girardin |
Les organisateurs avaient promis des chars mieux décorés:
«Un effort a été fait, mais ce n’est pas le Corso», remarque
quelqu’un dans le public, tandis que défilent les love mobiles de la
Lake Parade. Partis samedi vers 15h30 du parc Mon-Repos, 17 camions
avancent au pas, habillés aux couleurs de sociétés qui s’offrent un
sacré espace de pub. Des chars, pleuvent des objets publicitaires et les
décibels tonitruants d’une techno entraînante. Sur ces «discosmobiles»
et sur le quai du Mont-Blanc, Genève s’exhibe en petite tenue. Il y a là
un moine et un soeur fort sexys, dont les défroques ne sont pas très
catholiques. Les costumes ne manquent pas d’originalité. Mais, pour la
plupart, ils se limitent au strict minimum: déambulant à la manière
d’une diva, Fabio, un transexuel, porte string et soutien-gorge. «On
est là pour faire la fête et pour montrer qu’on peut être femme et
homme en même temps.» Carlos Alberto, fesses dénudées, est un
homosexuel heureux d’exprimer son identité sans restriction: «A la
Lake Parade, on est plus libre qu’à la Pride, trop politisée, où
l’on doit rester sages pour ne pas donner mauvaise impression.»
Mauvaise impression? Ce n’est pas le sentiment de cette Marocaine,
dont le foulard pourrait faire croire qu’elle réprouve les moeurs
genevoises: «Chacun s’habille comme il veut. La Lake est formidable.
J’y viens chaque année.» A ce moment, cinq touristes arabes voilées
de la tête au pied passent devant deux hommes, choqués par cet
habillement et le contraste qu’il crée.
Lentement, la parade poursuit sa progression. On remarque le char brésilien,
qui remplace les platines par des musiciens. Leurs notes latinos apportent
une touche caliente aux rythmes «industriels» de la techno. C’est une
nouveauté: les organisateurs ont voulu varier les genres. Perruques «Jackson
Five» et lunettes «Starcky and Hutch», les danseurs des chars funk et
disco nous plongent quelques décennies en arrière.
Médecins sur le qui-vive
En famille, avec force poussettes et biberons, ou entre amis, on se
laisse entraîner sur ce chemin pavé de musique. Beaucoup de jeunes sont
partis pour danser jusqu’au «bout de la nuit». A cet effet, les médecins
du Service d’assistance médicale événementielle (SAM, mandaté par
les Fêtes de Genève) sont sur le qui-vive, car la Lake est aussi
l’occasion de consommer cocaïne, ecstasy, cannabis ou alcool. Les
docteurs Didier Amblard et Christer Malmberg insistent sur les risques du
mélange de ces psychotropes. Les autres dangers sont la déshydratation,
l’insolation et une musique assourdissante. D’ailleurs, les boules quiès
distribuées à tour de bras sont peu utilisées. Sinon, attention aux
verres cassés, souligne Christer Malmberg, étonné par la «mode tribale»
du «marcher pied nu».
Arrivés en bout de course, les discosmobiles s’installent et
lanceront leur décibels enfiévrés jusqu’à trois heures du matin. Ils
étaient 400 000 à suive la Lake Parade, et 100 000 le soir à
la Lake sensation. Dimanche, Didier Amblard dénombrera une centaine
d’interventions, dont 24 avec évacuation vers l’hôpital, la plupart
pour états éthylique ou consommation d’ecstasy. A noter aussi un coup
de couteau et une chute d’un camion. Le bilan ressemble donc aux années
précédentes, si ce n’est que les deux médecins s’inquiètent
d’avoir vu des fillettes de 7 ans se trémousser sur des chars. «Est-ce
bien leur place?», interrogent-ils.
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Samedi
31 juillet 2004 7h29 |
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Ce week-end aux Fêtes de Genève
(31/07/2004) |
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Samedi
31 juillet
Espace Asphaltissimo, place du Rhône
De 9h à 18h, «Cool Session» (compétition de
basket de rue).
De 18h à 19h, concours de dunk.
De 20h à 2h, Dj Chill Pop, Dj Raze, Dj Nevah Die, Dj
Rob (funk night).
Espace Dance lounge Tribune de Genève, entrée
Bains des Pâquis
De 14h à 15h30, Dj Raziel (techno-trance).
De 15h30 à 17h, Dj Leisack (techno-trance).
De 17hà 18h30, Dj Breinbrock (techno-trance).
De 18h30 à 20h, Dj Heaven (techno-trance).
De 20h à 3h, Dj Bôf & Dj C-Novis (Hit
again-disco).
Scène Banana, quai Wilson
A 20h, soirée animée par Dj Saoco, Picho,
Bolivar, La Rama.
Scène brésilienne, rotonde Beau-Rivage
De 17h à 18h, groupe de danse Veneza Brasileira
(Recife-Pernanbouc).
De 18h à 21h, Dj Alan.
De 21h à 23h, concert live Forró do Gegê (Forró) ;
groupe de danse Veneza Brasileira.
De 23h à 3h, Dj Alan.
Village Vietnam, fontaine du Jardin anglais
De 13h à 14h, de 18h à 19h, troupe nationale de
danse et de musique.
De 20h30 à 22h, inauguration officielle du village
Vietnam ; spectacle d’ouverture avec la danse de la
licorne et le rite hommage aux ancêtres ; village aux
sons des fêtes (spectacles musicaux et danses) ; défilé
de costumes traditionnels Ao Dai par Ngan An fashion ;
arts martiaux traditionnels vietnamiens (démonstration
par la fédération de Vovinam et HungGia Kung Fu).
Scène disco, rotonde G. Ador
De 14h à 17h, before the lake avec Dj’s, vingt
mille lieues sous ta mère (disco).
De 18h à 3h, soirée «Starsky et Hutch» animée par
Dj Hutchinson et Dj Starsky (musiques années 80 et génériques
remixés)
Scène tropicale, Baby plage
De 19h à 0h, Dj Rumba stereo & guest.
De 0h à 3h, soirée Barrio latino avec Dj Carlos
Campos.
Scène des clubs Heineken, Jardin anglais.
De 19h à 20h, Fabiana (chansons brésiliennes).
De 20h à 21h, Outreach delivrance center (gospel).
De 21h à 23h, Bikini party & Djs guest.
De 23h à 0h, Satine (revue).
De 0h à 2h, Time machine (disco).
De 2h à 3h, Dance.
Cabaret «De la guinguette au jazz», Jardin
anglais, face à l’Hôtel Métropole
De 20h30 à 2h, Trio Gerald Corsin (variétés
jazz).
Dimanche 1er août
Espace Asphaltissimo, place du Rhône
De 19h à 22h, Jonxion de Slam.
De 22h à 1h, Dj Amina (Oriental sound).
Espace Dance lounge Tribune de Genève, entrée
Bains des Pâquis
De 17h à 20h, Dj D2 (afterwork lounge music).
De 20h à 1h, Dj C-Novis (Hit again-disco).
Scène Banana, quai Wilson
De 12h à 14h, cours de tango, sur inscription au
079-522-66-36.
De 16h à 17h, musique romantique, «Boleros de la
Banana».
De 18h à 20h, soirée spéciale Bachata en live avec
le chanteur Roberto (République Dominicaine).
De 20h à 0h, soirée animée par Dj Saoco, Picho,
Bolivar, La Rama.
Scène brésilienne, rotonde Beau-Rivage
De 18h à 20h30, Dj Luis Santista.
De 20h30 à 22h30, concert live Paulo Moleda &
Kateretê (Música popular).
De 22h30 à 0h, Dj Luis Santista.
Village Vietnam, fontaine du Jardin anglais
De 13h à 14h, de 18h à 19h, troupe nationale de
danse et de musique.
De 20h à 21h30, le Têt au village (danse de la
licorne et spectacles musicaux) ; défilé de mode
vietnamienne par Helene Lieu Pham ; arts martiaux
traditionnels au moment du Têt.
Scène disco, rotonde G. Ador
De 17h à 19h, animations cartoons, dessins animés,
Dj Tom & Jerry.
De 20h à 1h, soirée «Magnum» animée par Dj Magnum
et Dj Igins (musiques années 80 et génériques remixés)
Scène tropicale, Baby plage
De 19h à 21h, Dj Rumba stereo & guest.
De 21h à 23h, Moreno son (son Cuba).
De 23h à 0h, Dj Rumba stereo & guest.
Scène des clubs Heineken, Jardin anglais.
De 18h à 20h, groupe surprise.
De 20h à 21h, Jasmine & friends (variétés).
De 21h à 22h, Satine (revue).
De 22h à 0h, show Rika Zarai.
De 0h à 1h, Dj Mas (latino).
Cabaret «De la guinguette au jazz», Jardin
anglais, face à l’hôtel Métropole
De 20h30 à 21h, Joyeusement rétro, Liliane Lil et
le Grand Bertrand.
De 21h à 0h, Bertrand et son trio jazz «La main au
clavier».
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Vendredi
30 juillet 2004 7h07 |
Critiquée, la Lake Parade a soigné ses
atours (30/07/2004) |
Le défilé débutera samedi à 15 heures au
parc Mon-Repos. Il se rendra aux Eaux-Vives. |
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GUSTAVO
KUHN |
Photo Laurent Guiraud
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«Cette année, nous avons exigé que la décoration
des chars de la Lake Parade soit particulièrement soignée»,
affirme Christian Kupferschmid, un des organisateurs du
traditionnel défilé estival, en exhibant fièrement les premiers
camions remorques dûment préparés pour le cortège de samedi
prochain.
«On nous a adressé de nombreux reproches lors de la dernière
édition, explique-t-il. Nous avons donc établi un calendrier de
préparation et des règles très précises concernant la déco
des love-mobiles. Ceci, afin de pouvoir palier toute mauvaise
surprise éventuelle.»
Moins de pub
Ainsi, les organisateurs ont demandé aux participants de réduire
la surface destinée aux sponsors sur les chars. «Ces dernières
années ils s’étaient transformés en simples banderoles
publicitaires. Ce n’était plus possible. Si le nom des sponsors
est toujours présent sur plusieurs chars, il l’est cette fois
de manière beaucoup plus discrète, il s’intègre à la décoration
de la love-mobile.»
Pour ce qui est de la musique, de nouveaux styles font leur
entrée. Un véhicule diffusera notamment de la disco, et celui du
Village Tropical passera, bien sûr, de la musique latino. Avec en
prime la participation d’une batucada (un groupe de percussion
de carnaval), composée de 40 musiciens. Quant à la love-mobile
de la délégation à la jeunesse qui viendra promouvoir son
concept sportif Asphaltissimo, il balancera du funk. Que les
amateurs de musique électronique se rassurent, de nombreux
courants seront représentés sur tous les autres chars, depuis la
drum n’ bass jusqu’au hardcore en passant par la trance et la
house.
Côté parcours, on reprend le même. Si les organisateurs
donnent rendez-vous aux participants à 13h au parc Mon-Repos, le
cortège n’en partira qu’à 15h. Les 17 chars et la foule les
accompagnant en dansant longeront alors les quais de la rive
droite jusqu’à l’entrée du pont du Mont-Blanc. La traversée
devrait s’effectuer dès 17h. Le défilé bordera ensuite le
Jardin anglais afin d’emprunter le quai Gustave-Ador. La parade
devrait prendre fin aux alentours de 20h, aux abords du parc des
Eaux-Vives.
Plusieurs «afters»
Là, commencera la Lake Sensation, avec six scènes diffusant
de la musique électronique jusqu’à 3h du matin. Pour les plus
résistants, deux « afters officiel les » sont prévues.
L’une, house, au club Platinum, au quai du Seujet, dès 1h.
L’autre, hardstyles, au Cubes Club au début de la route de
Saint-Julien, dès 1h également. Enfin, deux autres soirées sont
également proposées. La première aura lieu à l’Usine, sur la
place des Volontaires, dès 2h du matin et l’autre au Moa Club,
dès minuit, au chemin des batailles, à Vernier.
Catherine Walder, c’est la musique des
feux
De son père elle a hérité le goût de la musique et du
travail bien fait, voire méticuleux. En effet, Pierre Walder, en
charge de la conception musicale des feux d’artifice pendant
presque trente ans, fut également un pionnier puisque c’est lui
qui initia les feux pyromélodiques. Sa fille Catherine a donc
baigné dans la musique depuis sa plus tendre enfance. Et comme
bon sang ne saurait mentir, à 44 ans, elle reprend tout
naturellement le flambeau, Pierre Walder restant consultant.
Rencontre avec une passionnée qui outre la musique adore la
photographie et... ses deux chiens.
Comment avez-vous choisi les musiques des deux feux de cette
année?
— La musique joue un rôle prioritaire en pyrotechnie et le
choix des titres donne son rythme au spectacle. C’est d’après
cette bande sonore que les artificiers règlent leurs mises à
feu. Ce soir pour le feu (25 min) tiré par la maison genevoise
Pyrostars à l’occasion des 50 ans du CERN, il a fallu
traduire le scénario mathématique conçu par un physicien sur le
thème de la création de l’univers. Il fallait trouver des
rythmes assez cassants alternant avec d’autres plus planants. On
entendra donc des musiques de Matrix Reloaded, d’Alan Parson, de
Bulletproof et en final de Jurassic Park. Pour le grand feu du
samedi 7 août (50 min), tiré par trois artificiers sur le thème
«mission feux en série», je me suis assurée — et cela n’a
pas toujours été facile — que chaque musique était bien le générique
d’une série TV. Parmi plusieurs enregistrements du même
morceau, j’ai toujours recherché la meilleure dynamique et bien
sûr la meilleure interprétation. On entendra donc des génériques
de séries TV anglaises, américaines et françaises.
Est-ce un très long travail?
— Pour le grand feu, c’est un peu l’inventaire à la Prévert,
soit: 1000 titres écoutés sur CD et sites web, quatre mois de
travail dont plus de cinq semaines à plein temps d’écoutes, de
sélection, de renseignements, négociations, de montage et de
finalisation, 22 personnes contactées pour l’obtention et la
diffusion gratuite des cinq génériques français non
commercialisés, trois livres étudiés sur les séries TV, etc.
Pour le feu du CERN, nous avons dû travailler très vite,
c’est-à-dire en cinq semaines.
D. Chs
Feu d’inauguration: ce soir à 22h15. Grand feu: samedi 7
août à 22h.
www.tdg.ch/accueil/selection_genevoise/article/index.php?Page_ID=5330&article_ID=25444
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